Dans la série « Alertons les parents, sauvez les enfants »

Dans la série « Alertons les parents, sauvez les enfants »

Maman, je peux avoir un peu d’aluminium pour mon quatre-heures ?

Introduction

Qu’il y a-t-il en commun entre le lait pour bébé et du dentifrice ? Entre la casserole qui cuit vos pommes de terre et du vernis à ongles ? Entre un pain industriel vendu en grande surface et un vaccin contre le tétanos ? Rien qu’à lire le titre de cette analyse, vous l’aurez deviné : ils peuvent tous contenir de l’aluminium.

Nous avons été interpelés il y a peu par une maman qui était tombée sur un ancien article de la revue « 60 millions de consommateurs » de mars-avril 2014. Ce dernier avertissait du danger de certains laits infantiles car ils contenaient de l’aluminium. Cela nous a questionnés. Pourquoi mettre du métal dans de l’alimentation, et dans de la nourriture pour bébé qui plus est ? Cette information n’avait pas été sensiblement relayée en Belgique à l’époque, la revue de défense des consommateurs étant française. Cela nous avait donc échappé. Nous nous sommes alors penchés sur ce problème et avons découvert avec effarement que l’aluminium était pratiquement partout dans l’alimentation, les cosmétiques, la pharmacie, etc. Les enfants y sont confrontés dès le plus jeune âge et, visiblement, peu de familles sont conscientes de ce que cela peut avoir comme conséquences sur la santé future de leurs enfants. Dès lors, nous avons approfondi ce sujet et vous en proposons cette synthèse.

La santé des enfants, ainsi que de leurs familles, est une préoccupation de la Ligue des Droits de l’Enfant. Notre mission est de défendre les Droits de tous les enfants tels que décrits dans la Convention du même nom. Or, l’article 24 de la Convention précise bien que « Les États parties reconnaissent le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible (…) et précise au point 2.f que « Les États parties s’efforcent d’assurer la réalisation intégrale du droit susmentionné et, en particulier, prennent les mesures appropriées pour : (…) développer les soins de santé préventifs, les conseils aux parents et l’éducation et les services en matière de planification familiale. »

« Les soins de santé préventifs » ne prennent visiblement pas en compte les dégâts que peuvent occasionner les additifs alimentaires dans la nourriture des enfants. « Les conseils aux parents » restent dans les cartons, car les parents, les familles, les éducateurs, les associations qui soutiennent les familles, les enseignant, …, ne sont pas informés et ne peuvent pas relayer le message. Fort heureusement, les associations de défense des consommateurs lancent des cris d’alarme, mais combien de familles sont-elles affiliées à Test-Achats, par exemple ? A la télé, les émissions « sérieuses » qui font le travail de l’éducation permanente, ne sont regardées que par une frange de la population, qui est plutôt cultivée. Alors, nous allons une fois de plus jouer notre petit colibri et faire notre part d’information et de sensibilisation.  

Pourquoi l’industrie utilise-t-elle de l’aluminium ?

L’aluminium est le métal le plus abondant sur notre planète. C’est un constituant de l’écorce terrestre, il se trouve donc tout naturellement dans l’environnement. L’industrie l’extrait généralement de la bauxite qui est un ensemble de roches contenant à la fois de l’alumine et des oxydes de fer. L’aluminium est apprécié par les industriels car il est très léger et, malgré cela, extrêmement résistant.

L’industrie utilise énormément d’aluminium en raison de ses propriétés. On le retrouve dans tous les domaines, que ce soit dans le bâtiment, dans les transports mais également dans l’agroalimentaire, dans les médicaments, les cosmétiques ou encore dans le traitement des eaux.

Nous sommes quotidiennement confrontés à l’aluminium, essentiellement au travers de notre alimentation. Les légumes et les céréales poussent naturellement dans le sol et, de ce fait, absorbent de l’aluminium en très faible quantité, que nous absorbons à notre tour une fois que nous les mangeons.

Depuis quelques décennies, les entreprises agroalimentaires ont marqué un grand intérêt à utiliser de l’aluminium. D’abord, sous forme de contenants (canettes en aluminium, barquettes en aluminium, …), mais également – et c’est tout l’intérêt de cette analyse – en l’incorporant sous forme d’alumine dans leurs préparations alimentaires. On retrouve ainsi de l’aluminium dans des agents de conservation, certains additifs ou encore dans des colorants alimentaires. Ainsi, on le retrouve sous forme de conservateur dans les charcuteries, d’enrobage et de colorant pour les confiseries et les gâteaux, d’agent de blanchiment dans les pains et les farines, etc.

Les industries cosmétiques l’utilisent abondamment dans les produits les plus courants comme les colorants capillaires, les anti-transpirants, les crèmes solaires, les dentifrices, les fards à paupière ou encore… le vernis à ongles et les crèmes pour enfants.

L’industrie pharmaceutique l’incorpore dans des antiacides, des pansements ou encore comme adjuvant dans les vaccins.

Enfin, les eaux d’alimentation sont traitées avec de l’aluminium qui sert d’agent clarifiant et floculant.     

En quoi l’aluminium serait-il un problème pour les bébés et pour les enfants en général ?

En 2008, l’EFSA (European Food Safety Authority – ou Agence européenne de la sécurité alimentaire) a établi une norme hebdomadaire maximale tolérable de 1mg/kg par semaine. Ce qui, pour un adulte de 70 kg représente 10 mg maximum par jour[1]. « Compte tenu de la persistance de l’aluminium dans l’organisme, le groupe scientifique a estimé qu’il convenait d’établir une dose hebdomadaire tolérable (DHT) plutôt qu’une dose journalière tolérable, et a fixé une DHT de 1 mg/kg de poids corporel/semaine[2] ». Dès lors, un enfant de 3 ans ne devrait pas ingurgiter plus de 2 milligrammes (mg) d’aluminium par jour.

L’EFSA reconnaît cependant que la plupart des européens ingèrent en moyenne entre 0,2 et 1,5 mg d’aluminium par kilo et par semaine et qu’une part significative de la population franchirait la limite de 1 mg par kilo et par semaine. Les gros consommateurs pouvant atteindre jusqu’à 2,3 mg/kg par semaine.

Cette norme a été établie car l’aluminium est neurotoxique. Autrement dit, il est toxique pour le cerveau. En s’y accumulant au fil du temps, il provoque des troubles moteurs, des troubles du langage et des encéphalopathies[3]. Il peut également provoquer des lésions musculaires. Il est suspecté de provoquer des maladies comme Alzheimer ou Parkinson. Au plus tôt un enfant est confronté à des doses d’aluminium supérieures à la norme européenne, au plus il a des (mal)chances d’avoir une accumulation d’aluminium qui provoquera une maladie grave, handicapant ainsi la fin de sa vie.

Malheureusement, le contact avec l’aluminium commence tôt dans la vie de l’enfant et nous en venons ainsi à l’interpellation de cette maman. Selon la revue 60 millions de consommateurs[4], plus de 50 % des laits infantiles 1er et 2e âge en contiennent en quantité importante. Les parents ne peuvent pas se faire une idée de sa présence ou non car il n’est pas déclaré sur les étiquettes.

Pour les laits 1er âge, la teneur moyenne est de 153 µg (microgrammes), soit 0,153mg par litre. A raison de 4 biberons par jour, un bébé ingère 897 µg par semaine. Quant au lait 2e âge, avec 198 µg de moyenne par litre, et en consommant 3 biberons de 210 ml par jour, il ingère chaque semaine 0,874 mg d’aluminium. Cela représente 1/8e de la dose hebdomadaire tolérable pour un nourrisson de 7 kg.

Si cela peut paraître rassurant car cela ne dépasse pas la dose limite, 60 millions de consommateurs rappelle que cette dose limite a été fixée pour l’ensemble de la population. « Or, de nombreux experts s’inquiètent de voir une telle valeur également appliquée aux jeunes enfants, et qui plus est des nourrissons, plus sensibles que des adultes. » Et de conclure que leurs résultats indiquent à leur sens « une contamination excessive des laits infantiles. ». Enfin, pour preuve que les industriels pensent à leurs sous plus qu’à la santé des bébés (qui ne sont pas les leurs, évidemment), les boîtes de lait maternisé sont souvent en aluminium.

Ingurgiter de telles quantités d’aluminium durant les premiers mois de la vie représente de réels dangers. Chez les enfants jusque 6 mois, la barrière hémato-encéphalique[5] n’est pas encore formée et ils sont plus enclins à accumuler de l’aluminium dans leur cerveau[6]. On sait que tous les humains accumulent de l’aluminium dans le cerveau avec le temps mais si l’on surcharge le cerveau d’un bébé dans les premiers mois de sa vie, l’aluminium peut entraîner des dommages pour le reste de son existence. Ajoutons à cela l’aluminium des vaccins reçus durant les premiers âges et qui contiennent aussi de l’aluminium, ainsi que l’immaturité des reins des nourrissons (source d’élimination de l’aluminium) et l’on obtient un risque non négligeable de surdose.

Il existe plus de 200 perturbations biologiques qui sont dues à l’aluminium[7], comme la sclérose en plaques, la maladie de Cröhn, l’asthme, l’autisme, le défaut de fertilité, l’épilepsie[8]. C’est un produit totalement inutile pour notre organisme et potentiellement dangereux pour la santé. D’autant plus dangereux qu’il a été prouvé qu’une partie de l’aluminium ingéré par la maman pouvait passer la barrière placentaire et atteindre le fœtus qui risque de le voir s’accumuler dans son cerveau[9].

Nos choix de consommateurs peuvent être une réponse à ce danger

L’aluminium s’accumule ainsi dans le cerveau depuis la naissance, au risque d’arriver un jour à atteindre chez de futurs adultes un seuil critique et de causer des problèmes neurotoxique (déficience motrice, neuro-dégénération, …). Les vaccins peuvent déclencher une maladie grave, la myofasciite à macrophage. Il s’agit de troubles chroniques et persistants qui impactent très fort la vie quotidienne.

L’aluminium avance masqué

Les industriels sont passés maîtres dans l’art de tromper le client. Trop souvent l’étiquetage des aliments manque de clarté et n’indique pas toujours la présence de l’aluminium. De nombreux additifs en contiennent mais on ne retrouve souvent que le numéro d’additifs aluminiques sur les étiquettes. L’aluminium vit caché dans les aliments. Il est donc impossible d’en calculer les doses hebdomadaires.

Fort heureusement, notre organisme ne garde pas l’entièreté de l’aluminium qu’il ingère. Nous en éliminons la plus grosse partie (95%) en allant à selles. La plus grosse partie des 5 % restants sont éliminés par les urines, soit 83 %. Malheureusement, les patients qui ont une fonction rénale diminuée ont plus de chance de voir l’aluminium s’accumuler dans le cerveau qui, lui n’a pas la capacité de l’éliminer. L’aluminium qui reste (entre 30 et 50 mg) se retrouve stocké dans les os, le foie et les poumons.

L’industrie alimentaire affirme bien souvent suivre les demandes des consommateurs. S’ils intègrent de l’aluminium dans les recettes afin de blanchir le pain de mie, la farine, les dents, purifier les eaux, etc, ce serait à notre seule demande. Et, le fait que nous achetions ces produits, même à notre corps défendant, prouverait la véracité de leur affirmation. Il n’y aurait donc pas d’autre raison pour intégrer un minerai insoluble et potentiellement dangereux pour notre santé, au sein de produits alimentaires de tous les jours.

Ne rien dire et mentir, c’est leur mot d’ordre ! Des millions d’euros sont dépensés en publicité pour nous vanter les bienfaits de produits prétendument merveilleux, voire miraculeux. Les publicitaires sont passés maîtres dans l’art de trafiquer les images, afin de les rendre savoureuses, attrayantes, « sexy ». Et notre dépendance à la publicité nous ôtant tout sens critique, nous incite à les croire. Il est tellement moins fatiguant de ne pas réfléchir, que d’utiliser ses méninges. Nous nous jetons alors sur des produits qui ne nous veulent pas du bien. Et pas de bien du tout.

Si encore, ces choix simplistes ne concernaient que nous, adultes, qui pensons être invincibles, comme quand nous commencions de fumer et qu’on nous le reprochait, nous répondions « Bah, il faut bien mourir de quelque chose ». Mais ce n’est pas le cas. Donner de l’aluminium dans un lait infantile à un nourrisson revient à prendre des risques non calculés sur sa santé et son avenir. Ce ne serait que le début d’une longue escalade.

La dénonciation des dangers de l’aluminium a déjà invité des industriels des cosmétiques à proposer des produits « avec » de l’aluminium et des produits « sans » aluminium. Ce n’est évidemment pas pour nos beaux yeux, mais uniquement pour garder leurs parts de marché. Le jour où plus personne n’achètera des produits contenant de l’aluminium ou d’autres additifs dangereux (et il y en a) – et là est notre force individuelle – leurs produits deviendront fréquentables.

Mieux encore. Nos choix de consommateurs peuvent être une force ! Le jour où plus personne n’achètera de produits alimentaires ou cosmétiques contenant des additifs qui n’ont pas été validés comme inoffensifs pour la santé, alors l’industrie agroalimentaire passera, contrainte et forcée au tout bio.

Comment protéger nos enfants des dangers de l’aluminium ?

Dans l’intérêt des enfants, et ce quel que soit leur âge, nous pensons qu’il faut éviter l’aluminium et le remplacer par des éléments naturels chaque fois que c’est possible. Il n’est malheureusement pas possible de l’éviter totalement, cependant, nous pouvons limiter l’exposition des enfants à l’aluminium. Le fait de veiller à protéger les enfants permettra aux parents de se protéger par la même occasion.

Connaître l’ennemi est une chose, savoir s’en protéger en est une autre.

Les pièces de la maison où on retrouve le plus d’aluminium sont naturellement la cuisine et la salle de bain.

Le lait maternisé sera choisi évidement bio ou garanti sans aluminium.

Le papier aluminium fait partie de presque toutes les cuisines. Il sert à emballer de la nourriture pour la préserver de l’oxydation ou pour la mettre au frigo. Il est inoffensif à sec. Mais, lorsqu’on le chauffe avec la nourriture ou s’il est en contact avec des aliments acides, une partie de cet aluminium migre dans la nourriture et se retrouve dans le foie. On peut le remplacer par du papier cuisson réutilisable en fibre de verre. Pour la cuisson, il existe des tapis de cuisson en silicone résistants et durables.

Le pain industriel tient sa belle couleur blanche à l’alumine. Celle-ci colorie également des farines, des biscuits, ou des viennoiseries industrielles. Les bonbons ne sont pas épargnés, étant parfois soigneusement emballés dans de l’aluminium.

Les cannettes, certaines poêles et casseroles, sont fabriquées avec de l’aluminium et celui-ci peut migrer dans les aliments en cas de légère rayure. Cette intoxication commence dès les premiers jours de la vie des enfants. Préférons les bouteilles en verre aux cannettes en aluminium, les bocaux en verre aux boîtes de conserve et remplaçons les gourdes en aluminium par des gourdes en inox.

De manière générale, il est préférable d’éviter tous les plats préparés industriels et cuisiner soi-même avec des aliments frais et sains, locaux et de saison. Et, pourquoi ne pas profiter de temps à autres de la préparation d’un plat, d’une tarte, d’une mayonnaise, pour faire découvrir, puis aimer la cuisine à ses enfants en cuisinant ensemble ?

Dans la salle de bain, d’autres produits contenant de l’aluminium peuvent provoquer, à termes, des maladies graves. Les cosmétiques sont loin d’être au-dessus de tous soupçons[11]. Un produit de maquillage sur deux contient de l’aluminium, mais il est impossible de le repérer car il est souvent écrit trop petit. L’aluminium est utilisé car il facilite la pénétration des crèmes, durcit le vernis des ongles, blanchit les dents et bloque la transpiration. Un déodorant peut contenir jusque 20% de sels d’aluminium. La médiatisation de cette problématique a amené des marques à permettent aux consommateurs de choisir avec ou sans sels d’aluminium. C’est essentiellement un argument de vente. Attention cependant aux pièges comme le fait d’annoncer de la pierre d’alun qui se révèle être… de l’aluminium[12]. Celle-ci est en réalité un sulfate double d’aluminium et de potassium (Potassium Alum) qui se présente sous la forme d’un minerai plus ou moins transparent.

Les sels d’aluminium contenus dans les cosmétiques sont néfastes pour la santé. Les anti-transpirants, par exemple, en bloquant la transpiration, empêchent notre organisme de réguler sa température corporelle. Pire encore, 0,012% de l’aluminium déposé par le déodorant pénètre dans la peau. Sur une peau lésée (par exemple par un rasage), cette quantité est multipliée par 6[13].

L’aluminium contenu dans les cosmétiques est beaucoup plus dangereux que celui que nous mangeons. Les cosmétiques sont suspectés d’augmenter les probabilités d’avoir un cancer du sein à cause des substances chimiques qu’ils contiennent appliquées directement dans la zone adjacente au sein. Le cancer du sein intervient fréquemment dans le cadran supérieur externe du sein, zone où sont appliqués les cosmétiques. Le Droit à la santé des mamans est aussi un Droit de l’Enfant.

Conclusion

L’aluminium n’apporte rien à l’alimentation des enfants et encore moins à celle des bébés. Durant toute la croissance un enfant, puis un jeune est susceptible d’ingurgiter une quantité importante d’aluminium dont une partie restera dans son cerveau, puis dans son organisme qui sera autant de bombes à retardement que tous les autres additifs dangereux.

Porter ce combat contre les additifs – nous y reviendrons une autre fois – passe par le bio. L’aluminium est interdit dans les aliments bios. Bien entendu, le bio est plus cher parce qu’il remplace les contaminants de l’agriculture et de l’agroalimentaire par des aliments naturels, sains pour la santé. Mais il est toujours possible faire un mixte : une part de bio (lait pour nourrissons, pains, cosmétiques, etc.), et d’autre part, une cuisine familiale avec des aliments de producteurs régionaux, pas nécessairement bios, mais respectueux de la qualité de leurs produits.

Protégeons nos enfants !

Annexe

Tableau : Quantité d’aluminium maximale tolérée par semaine et par jour en fonction de l’âge de l’âge de l’enfant :

AgePoids moyen         des filles[15]Quantité d’aluminium tolérée par semaine  et par jourPoids moyen des garçonsQuantité d’aluminium tolérée par semaine et par jour
03,53,5mg / 0,5 mg3,53,5mg / 0,5 mg
199 mg / 1,3 mg1010 mg / 1,4 mg
21111 mg / 1,6 mg1212 mg / 1,7 mg
31414 mg / 2 mg1414mg / 2 mg
41616 mg / 2,3 mg1616 mg / 2,3 mg
51818 mg / 2,6 mg1818 mg / 2,6 mg
62020 mg / 2,8 mg20,520,5 mg / 2,8 mg
72222 mg / 3,1 mg22,522,5 mg / 3,2 mg
82525 mg / 3,5 mg2424 mg / 3,4 mg
92828 mg / 4 mg2828 mg / 4 mg
103232 mg / 4,5 mg31,531,5 mg / 4,5 mg
113737 mg / 5,2 mg3636 mg / 5,1 mg
124242 mg / 6 mg4040 mg / 5,7 mg
134646 mg / 6,5 mg4545 mg / 6,4 mg
145050 mg / 7,1 mg5151 mg / 7,1 mg
155454 mg / 7,7 mg5858 mg / 8,2 mg
165656 mg / 8 mg6262 mg / 8,8 mg
1756,556,5 mg / 8 mg6666 mg / 9,4 mg
1856,556,5mg / 8 mg6969 mg / 9 ,8 mg

[1] Gherardi, R. K.; Aouizerate, J.; Cadusseau, J.; Yara, S.; Authier, F. J. Aluminum Adjuvants of Vaccines Injected into the Muscle: Normal Fate, Pathology and Associated Disease. Morphologie 2016, 100 (329), 85–94. https://doi.org/10.1016/j.morpho.2016.01.002.

[2] EFSA (European Food Safety Authority: Scientific Panel on Food Additives, Flavourings, Processing Aids and Materials in Contact with Food (AFC)) (2008).

[3] L’encéphalopathie vasculaire est un syndrome secondaire suite à des lésions cérébrales. Chez le sujet âgé, l’encéphalopathie vasculaire est souvent associée à une maladie d’Alzheimer. https://www.francealzheimer.org/comprendre-la-maladie/les-maladies-apparentees/lencephalopathie-vasculaire/

[4] 60 millions de consommateurs mars-avril 2014. Trop d’alu dans les laits infantiles

[5] La barrière hémato-encéphalique protège le cerveau des agents pathogènes, des toxines et des hormones circulant dans le sang. Elle représente un filtre extrêmement sélectif, à travers lequel les nutriments nécessaires au cerveau sont transmis, et les déchets sont éliminés. Wikipédia consulté le 9 mars 2022.

[6] France 5, Valérie Rouvière, 2012-01-22. Aluminium, notre poison quotidien

[7] France 5, Valérie Rouvière, Ibid.

[8] https://www.sante-et-nutrition.com/aluminium-alimentation/

[9] Kruger PC, Schell LM, Stark AD, Parsons PJ. Ibid.

[10] https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2017-09/11_rapport_eau_de_boisson.pdf

[11] France 5, Valérie Rouvière, Ibid.

[12] L’Express, Laure Karsenti. 07/08/2015. Pierre d’alun: la fausse bonne idée en matière de déodorant naturel ?

[13] Flarend R, Bin T, Elmore D, Hem SL. A preliminary study of the dermal absorption of aluminium from antiperspirants using aluminium-26. Food Chem Toxicol Int J Publ Br Ind Biol Res Assoc 2001; 39:163–168.

[14] France 5, Valérie Rouvière, Ibid.

[15] Swiss Society of Paediatrics, 2012. Courbes de croissances. https://cdn.paediatrieschweiz.ch/production/uploads/2020/05/Perzentilen_2012_09_15_SGP_f.pdf

Colloque : Comment les Pôles territoriaux peuvent-ils aider à rendre l’Ecole inclusive ?

Colloque : Comment les Pôles territoriaux peuvent-ils aider à rendre l’Ecole inclusive ?

Les inscriptions sont clôturées depuis ce 1er avril à 11h30

(non, ce n’est pas un poisson)

ATTENTION : Ceci ne concerne pas les écoles et CPMS du Réseau Ville de Bruxelles

Pour les autres, une liste d’attente est ouverte au cas où des places se libèrent

Comment les Pôles Territoriaux peuvent-ils aider

à rendre l’Ecole inclusive ?

Institut des Arts et Métiers – 29 avril 2022

Une collaboration

L’Ecole inclusive accueille toutes les différences, qu’elles soient intellectuelles, physiques, culturelles, sociales, de genre, d’orientation sexuelle, … et ce, tout au long de la scolarité. L’Ecole ne sera pas inclusive si elle n’accueille que certains élèves à besoins spécifiques.

L’école inclusive, c’est « l’Ecole pour tous et pour chacun ». Chaque enfant est différent, qu’il soit avec ou sans handicap et ces différences font la richesse de nos classes, de nos écoles et de notre société. « L’Ecole pour tous et pour chacun », c’est aussi l’école de proximité, tant en primaire qu’en secondaire, une Ecole où chacun a sa place avec ses pairs sans devoir redoubler, sans être orienté, relégué, abandonné, détruit. Les professionnels de l’enseignement ont changé de paradigme. Le métier est réinventé. C’est une Ecole où l’enseignement ordinaire travaille en équipe avec des professionnels spécialisés. Où chaque enseignant collabore avec ses collègues, avec plus de mobilité, de compagnonnage, d’intervision, de formation continuée au quotidien, de refus des routines. Bref, l’Ecole inclusive est l’Ecole des Droits de l’Enfant.

Les Pôles Territoriaux sont au cœur des décisions prises par le Gouvernement de la FWB sur base de l’Avis n° 3 (2017) du Pacte pour un Enseignement d’Excellence. Aussi, afin de s’assurer que les PT seront au service d’une école inclusive accessible à tous les élèves à besoins spécifiques ou non, la collaboration de tous les partenaires s’impose. Ce colloque a comme ambition de réunir les responsables, coordinateurs et travailleurs des PT, les professionnels des « écoles coopérantes » et des « écoles partenaires », ainsi que des écoles spécialisées indépendantes, les Centres PMS, les services d’aide à l’intégration ou d’accompagnement, les futurs enseignants, les familles d’enfants à Besoins Spécifiques et les élèves eux-mêmes, ainsi que les responsables politiques et des réseaux d’enseignement. Les interventions de ce colloque seront axées sur les réalisations actuelles portant sur les Pôles Territoriaux ainsi que sur l’identification des obstacles ou verrous à une inclusion des élèves à besoins spécifiques et les moyens de les dépasser.

Programme

8h15 : Accueil

8h45 : Mot d’accueil par Mme Hariche

Echevine de l’enseignement de la Ville de Bruxelles

9h15 – 9h45 : Introduction au colloque

Qu’est-ce qu’une Ecole inclusive

Présentation du Mémorandum pour une Ecole inclusive

9h50-10h50

A l’école de son choix avec les Pôles et les CPMS (1ère partie)

Comment les Pôles Territoriaux/CPMS pourront-ils aider à rendre l’Ecole inclusive?

Nous donnerons la parole à 3 coordinateurs/coordinatrices des futurs P.T (Pôles territoriaux) ainsi qu’à un.e membre du Conseil supérieur des CPMS, afin qu’ils.elles nous présentent la manière dont ils.elles voient le rôle des PT dans la mise en place d’écoles inclusives et les limites probables de leur action.

10h55 – 11h25

Pause

11h30 – 12h30

A l’école de son choix avec les Pôles et les CPMS (2e partie)

Table-ronde (30 min de débat)

Comment les PT/CPMS pourront-ils aider à rendre l’Ecole inclusive ?

Débat entre les 4 intervenant.e.s précédent.e.s et un.e orthopédagogue ainsi qu’un.e parent d’enfant à besoins spécifiques

Débat avec la salle (30 min)

12h35 – 13h30

Dîner

13h40 

Synthèse de la Table-ronde

14h00

Présentation des ateliers

Comment rendre l’école inclusive ?

Présentation rapide de verrous qui empêchent l’Ecole de devenir inclusive

14h20

Ateliers

Durant ces ateliers, les participant.e.s réfléchiront à la manière de rendre les écoles plus inclusives et feront des propositions pour faire sauter les nombreux freins et verrous qui empêchent l’inclusion de devenir pleinement réalité. Ils proposeront également des pratiques à mettre en place pour les remplacer.

15h20

Mise en commun (10 min par atelier)

La synthèse des propositions et des pratiques à mettre en place seront collectées et envoyée ensuite aux participants.

16h00

Conclusions

Jean-Pierre Coenen,

Ligue des Droits de l’Enfant et Président de la Plate-forme pour une Ecole inclusive

16h15

Fin de la journée

___________________________________________________

Renseignements pratiques

Quand ?

Le vendredi 29 avril 2022

Où ?

A l’Institut des Arts et Métiers

Boulevard de l’Abattoir 50, 1000 Bruxelles

Inscriptions :

Inscriptions pour les écoles du réseau de la Ville de Bruxelles, auprès de leur administration dont elles recevront une invitation spécifique.

Les inscriptions sont clôturées depuis ce 1er avril à 11h30 (ce n’est pas un poisson)

Inscriptions pour les écoles des autres réseaux, CPMS, associations, étudiant.e.s, familles, personnes intéressées, …

Par mail, en précisant le.s nom.s et prénom.s des participant.e.s et leur institution à l’adresse suivante :

contact [arobase] liguedroitsenfant (point) be

ou par téléphone au 02/465.98.92 (du lundi au jeudi, de 9h à 16h30h)

Participation aux frais : 27 €/personne

(20 € pour les étudiants et les familles d’enfants à besoins spécifiques)

Pause, repas et documents compris

à verser sur le compte BE76 9795 8553 0195 de la Ligue des Droits de l’Enfant

avec mention « colloque 29 avril 2022 + Nom.s et prénom.s du/des participant.e.s »

La/les inscriptions seront confirmées par mail une fois la participation aux frais perçue.

Attention : le nombre de places est limité.

Aidez-nous à militer pour…

Aidez-nous à militer pour…

Il n’y a pas d’âge pour accéder à la compréhension de soi et de l’autre.

L’enfance et l’adolescence sont des âges où nous pouvons parler du genre et de l’orientation sexuelle.

Avez-vous quelques heures de libre par mois ?

Rejoignez notre Commission LGBTQI+ !

Encore aujourd’hui, les enfants et les adolescent·e·s ayant une orientation affective et sexuelle et/ou une identité de genre autre que le modèle accepté ou imposé socialement, moralement ou culturellement constituent des groupes sociaux « invisibilisés » et donc « vulnérabilisés ». Ces enfants sont souvent témoins de violences plurielles infligées par ignorance, telles que : ne pas être écouté·e·s, compris·e·s et reconnu·e·s ; le rejet implicite ou explicite ; les traitements discriminatoires et dégradants ; le harcèlement à l’Ecole ; l’exclusion (par la famille, par les pairs, par l’Ecole) ; les discours de haine (y compris Internet et les réseaux sociaux) ; les menaces et les contraintes verbales, physiques, sexuelles, psychologiques, etc. Ces agressions peuvent être ponctuelles, répétées ou amenées à se répéter et portent atteinte à l’intégrité, à la santé psycho-sociale, affective, mentale et spirituelle de ces enfants. Ces conditions peuvent également être amplifiées par des situations de vie, notamment scolaires et familiales, critiques. Par ailleurs les jeunes personnes LGBTQI+ encourent souvent le risque de se trouver sans abris.

(suite…)
Commission éducation

Commission éducation

Aidez-nous à défendre le Droit à l’éducation et à lutter contre l’École de l’échec

Depuis 28 ans, la Ligue des Droits de l’Enfant porte le combat pour l’éducation. Nous nous sommes essentiellement investis dans le champ de l’Ecole, car si c’est le lieu où tous les enfants passent, c’est aussi un lieu de déni de droits : échec scolaire, redoublements, devoirs, ségrégation, orientations abusives, etc.

Ce combat est important et nous continuons à le porter. Cependant le droit à l’éducation est plus vaste que le seul domaine de l’Ecole. L’Ecole reflète et renforce, « simplement », les injustices perpétuées par un système général qui est, jusqu’à présent, incapable de reconnaître et de valoriser l’égalité dans la différence.

Si nous n’avons pas pu l’explorer complètement, c’est parce qu’une « Ligue » ne peut agir que si des citoyennes et des citoyens se « liguent » pour porter des combats communs au nom des enfants. Or, il se fait que nous manquons de bras pour avancer sur ce chantier.

(suite…)
Aidez-nous à agir pour une société inclusive

Aidez-nous à agir pour une société inclusive

Depuis 20 ans, notre « Plate-forme pour une École inclusive », avec l’aide de familles et d’acteurs associatifs, porte le combat de l’inclusion au niveau de l’Ecole. C’est un chantier important mais il est insuffisant. Ce sont tous les pans de notre société qui doivent devenir plus inclusifs.

Aussi, en cette fin d’année 2021, la Ligue des Droits de l’Enfant lance une commission en interne, c’est-à-dire un groupe de travail dont la mission sera de concrétiser le combat pour que la société devienne progressivement de plus en plus inclusive pour tous les enfants. Comme nous sommes une « Ligue », c’est-à-dire une association qui permet à des citoyen·ne·s de se « liguer » ensemble pour porter un projet commun, nous recherchons des bénévoles qui souhaitent nous aider à arriver à cet objectif.

Avez-vous quelques heures de libre par mois ? Êtes-vous des parents, des tuteurs/tutrices, des professionnel·le·s de l’enfance, des étudiant·e·s ou tout simplement des citoyen·ne·s qui rêvent d’une société ouverte à toutes les différences ? Si ce combat est également le vôtre, rejoignez-nous et participez à l’orientation de notre politique d’actions collectives en matière d’inclusion.

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Publicité : Les enfants, prescripteurs d’achats malgré eux

Publicité : Les enfants, prescripteurs d’achats malgré eux

Nous sommes de plus en plus souvent interpellés par des familles qui sont débordées par les demandes d’achats de leurs enfants. Comment refuser ces demandes quand on est une famille qui ne roule pas sur l’or ou qui ne souhaite pas que son enfant fasse des caprices dans une grande surface, simplement parce qu’on lui refuse un achat non indispensable, voire nuisible pour sa bonne alimentation ou sa santé ? En effet, de nombreuses publicités à destination des enfants concernent des aliments trop sucrés ou trop salés, ce qui peut influencer le choix alimentaire des enfants et les inciter à consommer de la malbouffe.

Enfin, comment faire pour diminuer l’emprise qu’a la publicité sur les enfants sans les priver de télévision, voire de réseaux sociaux (à partir de 12 ans) ? Bien sûr, nous n’avons pas les réponses à ces questions. Chaque parent doit chercher les mots que son ou ses enfants peuvent comprendre et entendre. Néanmoins, nous partageons leurs questionnements et constatons impuissants que les enfants sont les cibles des publicitaires qui ne respectent en aucune manière leurs droits fondamentaux. Celui de pouvoir faire des choix raisonnés sans subir d’influences extérieures ou de manipulations mentales.

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La Ligue, c’est vous !

La Ligue, c’est vous !

Nous recherchons des bénévoles qui veulent agir pour les Droits de l’Enfant en Fédération Wallonie-Bruxelles. Vous avez quelques heures de libres en journée ? Rejoignez-nous et participez à l’orientation de notre politique d’actions collectives selon ce qui vous parle le plus : LGBTQI+, école, primo-arrivant.e.s, santé/environnement, inclusion ou égalité de genre.

Les Droits de l’Enfant sont importants pour vous ?
Vous êtes heurté.e par les dénis de droits que vivent certains enfants ?
Votre enfant est discriminé.e ? 
Vous êtes inquièt.e pour son avenir, pour sa santé future et celle de ses futurs enfants ?
Le sort des enfants LGBTQI+ ou demandeurs d’asile vous interpelle ?
Vous pensez que seule une société inclusive permettra l’accueil de toutes les différences?
Les inégalités de genre vous choquent ?

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Des Pôles territoriaux pour les élèves à besoins spécifiques. Vraiment pour tous les élèves ?

Des Pôles territoriaux pour les élèves à besoins spécifiques. Vraiment pour tous les élèves ?

Les Pôles territoriaux (PT) entreront en fonction le 1er septembre 2022. Chaque école d’enseignement ordinaire (coopérante) a l’obligation de signer une convention avec l’un des 70 PT qui couvriront l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Cela va apporter de grands changements dans les relations entre l’enseignement spécialisé et l’enseignement ordinaire qui collaborent ensemble grâce aux processus intégrations, de manière de plus en plus importante depuis 2009. Cette collaboration était un premier pas extrêmement propice à la mise en place progressive d’un système scolaire inclusif où les enfants en situation de handicap ont toute leur place. Qu’en sera-t-il à l’avenir ?

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Dans la série « Alertons les parents, sauvez les enfants »

Dans la série « Alertons les parents, sauvez les enfants »

Les polluants chimiques environnementaux

Le point de non-retour est probablement dépassé. Notre planète est inondée de polluants chimiques qui vont empoisonner les générations futures durant des milliers d’années, fabriqués en masse et répandus à travers toute la planète pour le seul bénéfice d’une petite poignée de générations d’actionnaires et de militants de la mondialisation. En moins d’un siècle, les (ir)responsables d’entreprises et leurs actionnaires, mais aussi les (ir)responsables politiques qui les soutiennent contre l’intérêt supérieur de l’Humanité et des générations futures, auront réussi à rendre la vie sur Terre plus dangereuse qu’elle ne l’a jamais été.

Les enfants d’aujourd’hui, ont toutes les malchances de vivre une vie sinon plus courte, en tous cas de moindre qualité que celle de leurs parents et grands-parents. Lors de leur naissance, les bébés ont des centaines de produits chimiques dans le sang de leurs cordons ombilicaux[1]. « Nous savons que ces produits passent la barrière placentaire et se retrouvent dans le liquide amniotique. Les enfants sont donc contaminés pendant tout le début de leur vie intra-utérine. La période de développement dans le ventre de la mère est très importante parce que c’est là où le cerveau se forme, c’est là où tous les organes se forment et se mettent en place.  Beaucoup de maladies que l’on va avoir, que l’on soit adolescent, adulte ou vieux, ont pour origine cette vie fœtale qui détermine toute notre santé d’adulte.[2] »

Un grand nombre de ces polluants chimiques sont des composés persistants qui, aujourd’hui, se retrouvent partout dans l’environnement et sur l’ensemble de la planète. Ils ont conquis tous les écosystèmes et tous les organismes vivants qui les peuplent. La plupart sont des POP (polluants organiques persistants) dont la durée de vie est extrêmement longue et dont certaines ont la propriété de pouvoir se déplacer sur de longues distances. L’une des propriétés importantes des POP est leur semi-volatilité. Cette propriété leur confère un degré de mobilité suffisant leur permettant d’atteindre des concentrations relativement grandes dans l’atmosphère et d’être transportés sur de longues distances[3]. Elles se diffusent par le ruissellement, depuis les lieux les plus reculés que sont les nappes aquifères, jusqu’aux mers et océans. De plus, lorsqu’ils sont appliqués sur des cultures, 75% de ces produits s’échappent dans l’atmosphère et ont ainsi la possibilité de passer d’un continent à l’autre, voire à faire plusieurs fois le tour de la terre, portés par les courants-jets polaires ou subtropicaux (aussi appelés « jet stream »)[4]. Une fois posées, ils se mêlent à la poussière. Lorsque le soleil revient, emportés par le vent, ils refont le tour de la Terre pour polluer un environnement qui ne l’aurait pas été suffisamment.

Ces substances se retrouvent donc inévitablement dans l’air que nous respirons, dans les aliments que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons, dans les boissons sucrées qui mettent en danger la santé de nos enfants, dans le sol de nos potagers. Bref, partout où l’air passe, on retrouve des polluants chimiques environnementaux que cette industrie chimique cherche tant à nous faire ingérer à son seul profit.

Une des caractéristiques des POP est qu’ils sont bioaccumulables, autrement dit, il s’accumulent dans notre corps sans pouvoir être éliminés. Ils sont lipophiles, c’est-à-dire qu’ils se dissolvent de préférence dans les graisses et dans les lipides, plutôt que dans l’eau. Les lipides servent à la fois au stockage de notre énergie, mais ils constituent aussi notre masse graisseuse, et sont les constituants majeurs de nos membranes cellulaires (dont les cellules de notre peau) ainsi que des cellules de notre système nerveux. En résumé, une fois stockés, ces polluants organiques persistants, ne nous quittent plus. Notre corps ne produit pas d’enzymes capables de casser leur structure moléculaire et donc de nous permettre de les métaboliser et de les éliminer. Pire, ils se transmettent de la mère à l’enfant durant la vie ultra-utérine et, ensuite, par le lait maternel. C’est probablement tout l’avenir de l’humanité qui est menacé, puisque ces polluants persistants continueront à être transmis de génération en génération pendant sans doute des centaines, voire des milliers d’années.

Les conséquences sur la biodiversité des contaminations par les produits chimiques sont étudiées depuis plus d’un demi-siècle. Dans son ouvrage Silent spring[5](Le printemps silencieux), Rachel Carson a démontré que les organochlorés (dont fait partie le DDT[6], insecticide largement utilisé depuis la fin de la seconde guerre mondiale contre les insectes : fourmis, moustiques et même dans les shampoings anti-poux) ont eu des conséquences importantes sur la faune. Les oiseaux du lac Clear en Californie ont été retrouvés morts suite à trois applications de DDD (un cousin du DDT) pulvérisé pour éradiquer des moustiques un peu trop résistants. Les concentrations de DDD dans le corps des volatiles atteignaient 1600 mg/kg, ce qui représentait des doses mortelles. Pour tuer un moustique l’industrie privilégie toujours la bombe chimique à des systèmes écologiques, quels que soient les risques pour d’autres espèces, qu’elles soient animales ou humaines.

Le fait que ces substances soient lipophiles fait qu’une fois pulvérisées, elles pénètrent le sol sans s’y dégrader et sont consommés par des insectes et des vers de terre, premiers maillons de la chaîne alimentaire. Ceux-ci sont ensuite mangés par de petits oiseaux dont les prédateurs sont les oiseaux de proie, ou par les humains, lorsqu’ils mangent un poulet qui s’est régalé de vers de terre.

Les petits oiseaux peuvent en mourir (la dose létale pour un rouge-gorge est de 11 vers de terre contaminés seulement), mais les effets des perturbateurs endocriniens que sont le DDT et ses cousins ont d’autres conséquences. Les oiseaux ne peuvent plus se reproduire et leurs espèces déclinent rapidement.

Pour les super-prédateurs et donc aussi pour l’Homo Sapiens les effets ne sont pas que mortels. Depuis les années 60 la recherche a démontré les conséquences de ces produits sur la faune sauvage et aquatique. En tant que super-prédateur, l’Homo sapiens est pleinement concerné par les résultats de ces recherches.

Dans les années 60, les visons du Michigan sont devenus stériles car on les avait nourris avec des poissons fortement contaminés par les PCB[7]. Les PCB sont des POP surtout présents dans les produits d’origine animale : viandes, poissons, œufs, produits laitiers. Ils sont classés par le CIRC[8] comme « cancérogènes certains » pour l’Homme[9]. Depuis les années 60, de nombreuses études ont démontré les effets des perturbateurs endocriniens sur la reproduction des animaux. Théo Colborn[10]a collationné une foule d’exemples allant des goélands d’Ontario qui désertaient leurs nids, où 80 % des oisillons étaient morts ou malformés suite à un traitement massif de la zone au DDT, jusqu’aux ourses polaires dont le nombre de femelles gestantes avait diminué de moitié (leur graisse contenant de fortes concentrations de PCB), en passant par les alligators du lac Apopka, situé à 400 m d’une usine de pesticides en Floride, qui étaient devenus incapables de se reproduire car la taille de leur pénis était trop petite[11].

Le rapport Environnement et Santé de l’Agence européenne de l’environnement[12] de 2006 souligne « de nombreuses espèces se situent au sommet de la chaîne alimentaire tout comme des consommateurs humains et sont souvent exposés à des contaminants environnementaux de même type via leur alimentation quotidienne. De nombreuses fonctions physiologiques fondamentales chez les animaux et les humains sont similaires. Si une substance chimique, à une certaine concentration produit certains effets chez les animaux sauvages, cela peut être pris comme une indication d’effets transposables à l’humain. Une substance neurotoxique pour les oiseaux aura vraisemblablement les mêmes effets chez les humains et une substance aux effets oestrogéniques sur des poissons agira à l’identique chez les humains. »

Concernant précisément ces derniers, on constate une transformation sexuelle des poissons de rivière, notamment d’individus mâles devenus femelles. C’est la conclusion d’une étude britannique[13] qui précise que « La diminution du nombre de spermatozoïdes et de la fertilité observée chez l’homme comme les anomalies sexuelles constatées chez les poissons sont les conséquences plus que probables d’une exposition aux perturbateurs endocriniens. Ces substances peuvent être des hormones, des composées mimant leur action ou bien des molécules s’opposant à l’action hormonale. » Et d’établir une liste de suspects possibles : « Beaucoup de produits chimiques d’usage courant sont des anti-androgènes. Il y a des médicaments prescrits contre le cancer de la prostate, des fongicides, des antibactériens, des parabens », énumère Susan Joubling, Principale auteure de l’étude britannique. Elle rappelle que « ces deux derniers groupes chimiques sont omniprésents dans notre vie quotidienne : dans la nourriture, dans certains savons, des détergents, des dentifrices, des désinfectants et des cosmétiques. Il est vraisemblable que les antiandrogènes soient présents dans les rivières sous forme d’un cocktail de ces molécules, avec peut-être d’autres que nous ne connaissons pas encore. La priorité est d’identifier les coupables. »

La convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, qui vise à interdire le DDT ainsi que d’autres polluants organiques persistants, ratifiée le 22 mai 2001 et effective depuis le 17 mai 2004, a est signée par 158 pays. Il aura fallu 50 ans, après que ses effets néfastes pour la nature et pour les humains soient connus, pour que le DDT soit interdit dans la plupart des pays. Le DDT continue cependant à être utilisé dans certains pays tropicaux pour lutter contre le paludisme et le typhus.

Le DDT, de par sa dangerosité a été inscrit sur la « liste des 12 salopards ». Il s’agit de polluants organiques persistants qui s’accumulent dans l’environnement ainsi que dans la chaine alimentaire.

Le 22 mai 2001, la Convention de Stockholm qui bannissait 12 substances de la surface de la planète a été votée. Les 12 salopards (POP) comprennent huit pesticides, dont le DDT, deux produits industriels (le PCB et l’hexachlorobenzène, qui est aussi un pesticide) et deux sous-produits indésirables de la combustion et de la transformation industrielle, les dioxines et les furanes. En 2009, 9 nouvelles substances chimiques ont été ajoutées dont quatre retardateurs de flammes.

Ces 12 polluants chimiques ont prouvé leur toxicité sur la faune, la flore et les organismes humains, de même que leur persistance et haut degré de bioaccumulation dans l’environnement. Les caractéristiques qu’ont les polluants organiques persistants en font des bombes à retardement pour toute la biodiversité et tous les organismes vivants.

Par exemple, le chlordécone qui est un composé synthétique chloré, utilisé dans la fabrication de produits phytosanitaires. Très persistant dans l’environnement, il est classé potentiellement cancérigène pour l’espèce humaine et très toxique pour la diversité aquatique. Largement utilisé de 1972 à 1993 pour sauver la monoculture de la banane aux Antilles menacée par les charançons (alors que sa toxicité est connue depuis les années 60), cet insecticide a contaminé les neuf dixièmes des populations de Martinique et de Guadeloupe[14] et empoisonné le sol, les rivières et la mer pour des siècles. 13 000 personnes[15] absorbent quotidiennement une quantité de chlordécone dépassant la valeur toxicologique de référence : 0,5 µg/kg/j, en mangeant des légumes qu’ils cultivent dans leur jardin. Cette pollution, cet empoisonnement va reposer sur plus d’une centaine de générations successives futures, la demi-vie[16] du chlordécone dans le sol étant de six siècles.

Décidément, il y a des criminels en liberté !

Douze « salopards », à la liste desquels se sont ajoutés seulement neuf autres. Cela pèse peu à côté des 100 000 substances chimiques qui sont diffusées quotidiennement dans notre environnement ou notre système métabolique. Celles-ci ont été mises sur le marché sans que les industriels et les politiques ne se soient inquiétés de leurs effets à court et long terme sur l’être humain et l’environnement.

En Europe, ce n’est qu’à partir de 1981 que toute nouvelle substance doit être préalablement évaluée concernant son cycle de vie et ses effets sur les cellules vivantes. Les substances existantes n’étaient pas soumises aux mêmes exigences en matière d’informations que les substances nouvelles. Il en résulte un déficit général des connaissances disponibles sur les propriétés de ces substances dites existantes alors qu’elles représentent plus de 99 % du volume total de l’ensemble des substances sur le marché. Par ailleurs, il n’était pas demandé aux utilisateurs en aval de transmettre des informations sur leurs utilisations. Par conséquent, il y a également un manque de données sur les expositions[17].

La règlementation REACH[18] est un règlement européen[19] entré en vigueur en 2007 pour sécuriser la fabrication et l’utilisation des substances chimiques dans l’industrie européenne. L’objectif était de mieux protéger la santé humaine ainsi que l’environnement contre les risques liés aux substances chimiques, tout en « favorisant la compétitivité de l’industrie chimique de l’Union Européenne ». Après six années d’une longue bataille, les lobbies de l’industrie chimique qui représentent une portion infinitésimale de la population européenne sont parvenus à vider le règlement de sa substance afin d’assurer les bénéfices de leurs richissimes actionnaires, au détriment de la santé de 499,8 millions d’individus.

Dans le texte original, deux éléments primaient : l’obligation pour les industriels d’évaluer les substances chimiques présentes dans leurs produits, si la quantité dépasse une tonne par an. Et l’inversion de la charge de la preuve : ce ne serait plus aux autorités publiques de prouver qu’un produit est dangereux, mais aux industriels de montrer pourquoi leur produit n’est pas nocif[20]. Les défenseurs de l’écologie ont utilisé tous les moyens pour faire valoir leurs idées mais n’avaient pas le même poids que les lobbies industriels « La bataille était inégale. « Nous avons réussi à sauvegarder le principe de substitution : si un produit moins nocif que celui qu’ils emploient existe, les industriels ont obligation de l’utiliser, rappelle-t-on chez Greenpeace, mais la procédure d’enregistrement des produits chimiques est trop lente et trop bureaucratique. Les premiers listings ne devraient sortir qu’en 2010.[21]« 

En attendant, les dysfonctionnements du système de la reproduction, les cancers ou les troubles du comportement explosent. 30 ans après la déclaration de Wingspread[22] ou est né le concept de perturbateurs endocriniens, rien ou si peu a été fait pour protéger les enfants et leurs futurs descendants. Ce texte fort balisait déjà les dangers qui menacent l’Humanité du fait des polluants chimiques environnementaux. Il était précurseur. Malheureusement, la plupart de nos représentants politiques des 30 dernières années ne l’ont jamais lu :

DECLARATION DE WINGSPREAD

Altérations du développement sexuel induites par les produits chimiques :

le sort commun des animaux et des hommes

« De nombreux composés libérés dans l’environnement par les activités humaines sont capables de dérégler le système endocrinien des animaux, y compris l’homme. Les conséquences de tels dérèglements peuvent être graves, en raison du rôle de premier plan que les hormones jouent dans le développement de l’organisme. (…) » Les signataires déclarent que :

  1. Nous savons avec certitude que :

Un grand nombre de produits chimiques de synthèse libérés dans la nature, ainsi que quelques composés naturels, sont capables de dérégler le système endocrinien des animaux, y  compris  l’homme (…).

De nombreuses populations d’animaux sauvages sont d’ores et déjà affectées par ces composés (…).

Les effets varient selon les espèces et les composés. Toutefois, on peut faire quatre remarques :

a. les composés concernés peuvent avoir des effets très différents sur l’embryon et sur l’adulte ;

b. les effets se manifestent surtout sur la génération suivante, et non chez les parents exposés ;

c. la période d’exposition au cours du développement de l’organisme est cruciale, déterminant l’ampleur et la nature des effets ;

d. la période d’exposition la plus critique correspond à la vie embryonnaire, mais les effets peuvent ne pas se manifester avant l’âge adulte.

Les études en laboratoire confirment les développements sexuels anormaux observés dans la nature et permettent de comprendre les mécanismes biologiques mis en jeu.

Les humains sont également affectés par ces composés. Le distilbène, un médicament de synthèse, et beaucoup de composés cités en note ont des effets oestrogéniques. Les femmes dont les mères ont ingéré du distilbène sont particulièrement touchées par le cancer du vagin, par diverses malformations de l’appareil reproducteur, par des grossesses anormales et des modifications de la réponse immunitaire. Les hommes et les femmes exposés pendant leur vie prénatale présentent des anomalies congénitales de l’appareil reproducteur et une baisse de fertilité. Les effets observés chez les victimes du distilbène sont semblables à ce que l’on observe chez les animaux contaminés, dans la nature et en laboratoire. Cela suggère que les humains partagent les mêmes risques

2. Nous estimons extrêmement probable que :

Certaines   anomalies   du   développement   constatées   aujourd’hui   chez   les   humains concernent des enfants adultes de personnes ayant été exposées à des perturbateurs hormonaux présents dans notre environnement (…).

À moins que la contamination de l’environnement par les perturbateurs hormonaux soit rapidement contrôlée et réduite, des dysfonctionnements généralisés à l’échelle de la population sont possibles (…). 

  • Les modèles actuels prévoient que :

Les mécanismes d’action de ces composés sont variables, mais d’une manière générale :

a. ils imitent les hormones naturelles en se liant à leurs récepteurs ;

b. ils inhibent les hormones en les empêchant de se lier à leurs récepteurs ;

c. ils réagissent directement ou indirectement avec les hormones elles-mêmes,

d. soit en perturbant leur synthèse,

e. soit en modifiant le nombre de récepteurs dans les organes.

Les hormones mâles et femelles peuvent altérer le développement cérébral (…).

Toute perturbation du système endocrinien d’un organisme en formation peut altérer son développement : ces effets sont habituellement irréversibles (…).

Les effets constatés sur la reproduction des animaux sauvages devraient préoccuper les humains qui exploitent les mêmes sources de nourriture, le poisson contaminé par exemple. Le poisson est une source majeure de contamination chez les oiseaux. Les mécanismes de dérèglement hormonal par les organochlorés chez les oiseaux sont les mieux connus à ce jour. Ils nous aident à comprendre comment l’homme pourrait partager le sort des animaux, car le développement du système endocrinien des oiseaux est très semblable à celui des mammifères. (…)

Texte complet et la liste des signataires à lire sur le site du Sénat français, repris en référence.

Prochain dossier de la série « Alertez les parents, sauvons les enfants »

2. Les perturbateurs endocriniens.


[1] Noemie Naguet de Saint-Vulfran, France Culture 26/10/2018 – Le sang des bébés est pollué : les dangers de l’effet cocktail.

[2] Barbara Demeneix, biologiste et professeure de physiologie au Muséum National d’Histoire Naturelle, dans l’article repris ci-dessus.

[3] L. Ritter, K.R. Solomon, J. Forget et M. Stemeroff et C. O’Leary, LES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS, Rapport d’évaluation DDT-aldrine-dieldrine-endrine-chlordane, Heptachlore-hexachlorobenzène, Mirex-toxaphène, Biphényles polychlorés, Dioxines et furanes

[4] Les courants-jets polaires sont situés entre 7 et 12 km de hauteur, tandis que les courants-jets tropicaux sont situés entre 10 et 16 km au-dessus du niveau des mers. La vitesse de ces vents varie se situe généralement au-dessus de 92 km/h mais elle peut atteindre près de 400 km/h.

[5] (CBS 1963): Columbia Broadcasting System, C.B.S. Reports: The Silent Spring of Rachel Carson, April 3,

1963, In: Lerner KL, and Lerner BW (eds), Environmental issues: essential primary sources, Detroit:

Thomson Gale 2006.

[6] Dichlorodiphényltrichloroéthane synthétisé en 1874. Insecticide ménager et agricole le plus utilisé à partir de la Seconde Guerre mondiale.

[7] PCB = Polychlorobiphényles.

[8] Centre international de recherche sur le cancer

[9] https://www.cancer-environnement.fr/90-Polychlorobiphenyles-PCB.ce.aspx

[10] T. Colborn, D. Dumanoski, J.P. Myers, L’homme en voie de disparition ?, Mens, Editions Terre Vivante, 1997

[11] Cité par Anne-Corine Zimmer, 2009 – Polluants chimiques, enfants en danger, Les Editions de l’Atelier.

[12] European Environment Agency, « Environment and Health », EEA report, N°10/2005, cité par Anne-Corine Zimmer, Ibid.

[13] Publié le 20 janvier 2009 – De nouveaux suspects dans la « féminisation » des poissons – citant l’étude mise en ligne le 7 janvier 2009 sur le site de la revue Environmental Health Pespectives.

[14]France info, 01/03/2021 – Scandale du chlordécone : on vous explique pourquoi la Martinique et la Guadeloupe se mobilisent contre « l’impunité » https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/scandale-du-chlordecone-on-vous-explique-pourquoi-la-martinique-et-la-guadeloupe-se-mobilisent-contre-l-impunite_4315511.html

[15] ASEF (Association Santé Environnement France), 15 février 2018 – Les Polluants Organiques Persistants – la synthèse de l’ASEF, disponible sur www.asef-asso.fr/

[16] Une demi-vie désigne le temps nécessaire à une substance contenue dans un environnement pour qu’elle soit diminuée de la moitié de sa valeur initiale. Une molécule perd ses effets après cinq à sept demi-vies. Dans le cas du chlordécone, cela reviendrait à ne plus influencer l’environnement dans une fourchette située entre 3000 et 4200 ans. 

[17] https://www.prc.cnrs.fr/reach/fr/substances.html

[18] Acronyme, en anglais, d’Enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques.

[19] règlement n°1907/2006

[20] Adeline Haverland et Thomas Bronnec, L’Express 06/06/2009 – Comment les lobbys ont façonné la directive REACH

[21] Adeline Haverland et Thomas Bronnec, L’Express 06/06/2009, ibid.

[22] A lire sur https://www.senat.fr/rap/r10-765/r10-76514.html

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