La Ligue des Droits de l’Enfant recrute

La Ligue des Droits de l’Enfant recrute

Nous recherchons un.e candidat.e au poste de coordinatrice.teur dans le cadre d’un contrat ACS de remplacement pour cause de maladie de longue durée.

Temps plein 38 heures/semaine

Description de la fonction :

La fonction du/de la candidat·e retenu·e sera de :

–    Coordonner les actions de la Ligue des Droits de l’Enfant avec l’aide du CA

–    Mettre en œuvre les décisions prises par le CA et les différents groupes de travail et être l’intermédiaire entre le CA et les partenaires ;

–    Tenir à jour le dossier de reconnaissance en éducation permanente ;

–    Assurer la gestion journalière et financière de l’ASBL (gérer les appels téléphoniques, gérer les courriers et donner le suivi qui s’impose et tenir à jour une comptabilité (entrées et sorties) pour le comptable, gérer la liste des membres ;

–    Mettre à jour les pages de l’ASBL sur les réseaux sociaux et diffusion d’informations utiles via divers supports média ;

–    Rédiger des analyses et études dans des domaines touchant les Droits de l’Enfant ;

–    Accueillir, conseiller, orienter les familles dans les difficultés qu’elles rencontrent ;

–    Participer à l’organisation de divers évènements (séminaires, colloques, journées de formation). A noter que certaines prestations demanderont une disponibilité pour des réunions en soirée.

Description du profil recherché :

Bénéficier d’un statut ACS (indispensable)

Avoir un bachelor en lien avec les sciences sociales ou les sciences de l’éducation, ou juridique

Avoir de l’intérêt pour l’Ecole inclusive, de même que pour la personne en situation de handicap et de son inclusion à l’école et dans la société.

Adhérer à l’intégralité des positions de la Ligue des Droits de l’Enfant et avoir la volonté de les défendre. Voir : https://www.liguedroitsenfant.be/la-ligue/nos-missions/

Compétences

–    Etre capable, si nécessaire, d’être autonome, de savoir travailler seul·e par moments, être capable de prendre des initiatives, de gérer les relations humaines et de collaborer avec divers professionnels associatifs ;

–    Etre capable de gérer des aspects administratifs (capacité de rédiger, d’utiliser divers logiciels de bureautique, …) ;

–    Etre capable d’utiliser Internet ainsi que les réseaux sociaux ou s’engager dans l’apprentissage du maniement de ceux-ci.Une expérience de bénévolat dans le domaine de la défense des Droits fondamentaux, ainsi qu’une sensibilité aux droits de l’enfant et des personnes handicapées, vulnérables et/ou marginalisées ainsi qu’une connaissance de pratiques d’éducation inclusive et de l’éducation active constitue un plus. Le·la candidat·e s’appropriera progressivement le cadre conceptuel, le cadre législatif et le contexte international en lien avec les droits de l’enfant, en particulier dans le domaine de l’éducation. Une connaissance générale de la Convention internationale des droits de l’enfant et la Convention ONU relative aux droits des personnes handicapées sera nécessaire.

Compétences linguistiques :

Nos activités se déroulent dans la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il faut donc avoir une excellente maîtrise de la langue française écrite et une bonne capacité de rédaction.

Envoyer sa candidature par mail à contact@liguedroitsenfant.be (en précisant son ancienneté ACS)

Mémorandum pour une École inclusive : Introduction

Mémorandum pour une École inclusive : Introduction

Ligue des Droits de l’Enfant – Plate-forme pour une École inclusive

Ce mémorandum est avant tout un outil pédagogique qui explique dans les détails ce qu’est une École inclusive

et comment faire pour que chaque école qui le souhaite devienne plus inclusive.

Il est aussi un outil politique pour que le monde politique adapte l’ensemble du Pacte à l’Inclusion. Ce qui n’est nullement le cas.

Table des matières

Introduction

Le Droit international impose aux États à la fois un enseignement basé sur l’égalité des chances[1] et une École inclusive[2]. Ces deux exigences sont d’ailleurs indissociables. En effet, donner des chances égales d’émancipation sociale à tous les élèves ne peut se faire que dans une École qui accueille tout le monde, sans distinction d’origines, de genres, de capacités intellectuelles, physiques, sensorielles, etc.

Pourtant, nous sommes encore loin du compte. Notre système scolaire demeure profondément discriminant : il reproduit les inégalités sociales, mais en plus, il les amplifie ! Le taux d’échecs assorti des redoublements et des orientations reste trop important en Fédération Wallonie-Bruxelles. De surcroît, l’échec concerne prioritairement les élèves issus des milieux les plus défavorisés ou qui sont en situation de handicap, avec ou sans ‘Dys’. Nombre d’entre eux sont dirigés vers l’enseignement spécialisé : un enseignement ségrégué. L’égalité des chances à laquelle ils ont pleinement droit leur est confisquée. Leurs possibilités de choix sont réduites de manière drastique. Leur avenir professionnel est compromis.

Ces combats, les militants de la Ligue des Droits de l’Enfant et ses partenaires associatifs, les portent depuis plus de 20 ans[3] et déplorent le manque d’ambition du Pacte pour un enseignement d’excellence.

Si l’on se réfère à l’Avis N°3 du Pacte, l’Objectif stratégique 4.3 intitulé : « Répondre aux besoins spécifiques des élèves dans l’enseignement ordinaire », précise la vision de ce que sera à l’avenir une École inclusive en Fédération Wallonie-Bruxelles ; à savoir : L’École inclusive est définie comme « permettant à un élève à besoins spécifiques de poursuivre sa scolarité dans l’enseignement ordinaire, moyennant la mise en place d’aménagements raisonnables d’ordre matériel, pédagogique et/ou organisationnel ». Pour nous, cette vision est étriquée, incomplète et réductrice, quand l’on se réfère aux textes internationaux. En effet, l’Unesco, dans la Charte de Luxembourg (1996) a défini ce que doit être une École inclusive. C’est « L’École pour Tous et pour Chacun ». C’est d’abord une École qui comprend tout le monde, sans exception. Dans laquelle enseignement spécifique et enseignement ordinaire ont une structure administrative commune et où les ressources spécialisées ont leur place sans être pour autant une structure ségréguée. Les enseignants y sont formés en vue de l’enseignement inclusif. La flexibilité et l’adaptation des cursus tiennent compte des besoins de tous les élèves. Et contrairement à l’École exclusive, l’École inclusive travaille en partenariat avec les familles.

Si le Pacte met en œuvre différents chantiers pour améliorer la qualité de notre système scolaire, les objectifs annoncés sont régulièrement rabotés par des compromis réalisés systématiquement dans l’intérêt des institutions et trop rarement dans celui des élèves et des familles.

La législation scolaire d’aujourd’hui ne permet pas la création d’écoles inclusives ; des enfants, des jeunes ne peuvent pas bénéficier d’un enseignement inclusif en raison de leurs troubles ou de leurs déficiences. Des classes prétendument « à visée inclusive » accueillent des élèves avec un handicap intellectuel et/ou de l’autisme sans leur permettre d’être pleinement inclus aux côtés de leurs pairs au sein d’une classe ordinaire. De plus les certifications inadaptées empêchent les élèves avec déficience intellectuelle de rester dans l’enseignement ordinaire pour poursuivre leurs études. Dès lors, ils sont orientés vers l’enseignement spécialisé : un système scolaire qui pratique la ségrégation ne sera jamais inclusif !

La formation des enseignants qui devait passer à cinq ans n’en comptera finalement que quatre. Non dans l’intérêt des futurs professeurs, ni dans celui des élèves, mais uniquement pour raisons budgétaires. Le module de formation des enseignants qui aurait été consacré à l’orthopédagogie s’en trouvera donc réduit. Cette formation pourra être effectuée dans le cadre d’une formation continuée, sur base volontaire : Une École qui ne forme pas initialement ses enseignants à l’accueil de tous ne sera jamais inclusive !

Après un tronc commun jusqu’à 15 ans, durant lequel on peut espérer voir le redoublement interdit, combien d’élèves d’origines sociales moins favorisées et combien d’élèves ayant des déficiences pourront-ils continuer dans l’enseignement de transition ?  Les écoles profiteront-elles encore de ce moment charnière pour les orienter vers l’enseignement spécialisé ou professionnel parce qu’ils « n’auraient pas acquis toutes les compétences » ? Une École inclusive doit l’être, par définition, jusqu’à la fin du parcours scolaire, sans induire un sentiment d’échec, sans orientation forcée, autrement, elle n’est pas inclusive !

Ce mémorandum, fruit de 21 années de lutte pour que l’École accueille tous les élèves quelles que soient leurs particularités, a pour objectif de définir clairement ce que doit être l’École inclusive, non seulement pour les enfants et les familles d’enfants à besoins spécifiques, mais également pour tous les élèves, quelles que soient leurs réalités. Une École inclusive est, par définition, une École des Droits de l’Enfant, une École Pour Tous !


[1]                  Convention internationale des Droits de l’Enfant, 1989, Article 28, 1 : « Les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances (…)

[2]                  Convention internationale des Droits des Personnes handicapées, 2006, Article 24 § 2 b : « Les États Parties veillent à ce que les personnes handicapées puissent, sur la base de l’égalité avec les autres, avoir accès, dans les communautés où elles vivent, à un enseignement primaire inclusif, de qualité et gratuit, et à l’enseignement secondaire » (version originale : Persons with disabilities can access an inclusive, quality and free primary education and secondary education on an equal basis with others in the communities in which they live. » )

[3]                  La Plate-forme pour une École inclusive a été lancée en 2001 et la Plate-forme de lutte contre l’échec scolaire, le 1er septembre 2003. Elles font partie de la Ligue des Droits de l’Enfant et, au vu des « avancées » en matière de Droit de l’Enfant à l’Ecole, elles sont loin de mettre la clef sous le paillasson !

Mémorandum pour une École inclusive : Table des matières

Mémorandum pour une École inclusive : Table des matières

Ligue des Droits de l’Enfant – Plate-forme pour une École inclusive

Table des matières

La plate-forme pour une école inclusive s’est attelée à rassembler les revendications et à établir un cadre incontournable pour que l’École soit vraiment inclusive. L’école inclusive est bien le socle d’une société qui tient compte de tout individu quelles que soient ses différences, depuis son arrivée dans la famille, dans les institutions d’accueil, tout au long du parcours scolaire de l’élève dans l’enseignement obligatoire, dans les structures de loisirs, de services, de commerce, dans sa formation et dans les milieux du travail.

Il est grand temps que la Fédération Wallonie-Bruxelles soit en accord avec les textes internationaux qu’elle a ratifiés. Elle a été condamnée à plusieurs reprises pour ses manquements concernant l’enseignement obligatoire inclusif. Le respect des droits de l’Enfant et de la Personne handicapée, est une priorité.

Le mémorandum que vous tenez entre vos mains a l’ambition pour toutes et tous, de donner à tous les acteurs de l’enseignement à tous les niveaux, les moyens pour que l’École soit un moment de vie, d’apprentissage et de vivre ensemble, où il est exclu d’exclure, en s’appuyant sur ce qui se fait déjà, en n’ayant pas peur d’innover tant que chaque élève se sent bien et garde l’envie d’avancer…. 

Le texte s’articule autour de trois axes :

Nous invitons le lecteur à choisir la porte d’entrée qui lui convient le mieux : les trois approches se complètent et éclairent la même nécessité : faire de notre école un lieu d’apprentissage et de vivre ensemble accessible à tous les élèves. 

Dans ce mémorandum, l’emploi du masculin sert avant tout à la lisibilité du texte, Il s’adresse donc à tou·te·s.,Le terme « parent » englobe toute personne investie de l’autorité parentale.

Mémorandum pour une École inclusive : définition

Mémorandum pour une École inclusive : définition

L’École inclusive concerne tous les élèves avec leurs diversités, qu’elles soient intellectuelles, physiques, culturelles, sociales, de genre, de langue, d’orientation sexuelle, … tout au long de leur scolarité et non uniquement les élèves en situation de handicap, qualifiés actuellement « à besoins spécifiques ». Cette diversité fait la richesse de nos classes, de nos écoles et de notre société.

Elle accueille tous les enfants quelles que soient la multiplicité des besoins et/ou la sévérité d’un handicap ou d’une maladie. C’est aussi l’école de la proximité, des communautés d’apprentissage où les familles participent activement à la vie de l’institution scolaire. C’est une école où chacun a sa place, avec ses pairs, sans redoubler, du préscolaire à la fin du secondaire, sans être freiné ou orienté, relégué, abandonné, oublié, exclu, détruit. Chaque enfant est unique, qu’il soit ou non en situation de handicap.

L’École inclusive change le paradigme et se spécialise pour rencontrer les besoins de tous les élèves. Par conséquent, les équipes éducatives et d’encadrement changent leur conception du métier : les écoles de l’enseignement ordinaire et spécialisé fusionnent au sein d’une même institution. Les professionnels travaillent ensemble. L’intervision, la flexibilité, la formation continuée, la remise en question permanente, et la bienveillance éducative constituent les fondements d’une école résolument respectueuse des Droits de l’enfant.

Les pédagogies agissent au bénéfice de tous les élèves, dans le respect de leurs besoins et des communautés d’apprentissage, avec un ajustement systémique des contenus, des programmes et des méthodes d’évaluation. Chaque élève est acteur de ses apprentissages et bénéficie de processus pédagogiques différenciés, coopératifs et solidaires.

L’École inclusive est celle qui va au-delà de la normalisation. Elle se donne comme mission d’assurer le plein développement du potentiel de chacun de ses élèves. Pour ce faire, l’école mise sur chacun des acteurs proximaux qui gravitent entre ses murs et sur les acteurs distaux qui y sont les bienvenus. Dans cette école, l’expression « plein potentiel » ne se limite pas au potentiel scolaire, mais comprend aussi toutes les formes d’expressions de l’intellect. Ainsi, elle se caractérise par la capacité d’innover, de se remettre en question et par l’utilisation d’une panoplie de stratégies qui ne visent pas à faire disparaître la différence, mais bien à l’apprivoiser. Elle est dynamique et mise sur l’expertise de chacun de ses acteurs. L’école inclusive est tout le contraire d’une école statique où toutes les règles de fonctionnement, les rôles et les registres de réussite sont immuables. L’École inclusive est aussi l’antithèse d’une école où l’on tente de faire d’une personne ayant des défis particuliers une personne comme les autres. (Rousseau et Preudhomme)
Mémorandum pour une École inclusive : Cadre légal

Mémorandum pour une École inclusive : Cadre légal

L’École inclusive n’est possible que dans un cadre légal clairement défini

L’École inclusive est le premier pas vers une société inclusive. À ce titre, elle concerne tous les niveaux de pouvoir et de décision qui doivent reconnaître le droit à l’inclusion et, dès lors, adapter au plus vite les textes existants (lois, décrets, règlements et circulaires) afin de l’opérationnaliser et qu’elle devienne rapidement une réalité. 

La Ligue des Droits de l’Enfant via sa Plate-forme pour une École inclusive demandent instamment aux différents niveaux de pouvoir d’abolir toute ségrégation législative en modifiant d’une part les lois et règlements en vigueur contrevenant à son instauration et d’autre part en tenant compte des exigences et recommandations des textes internationaux lors de la rédaction de nouvelles législations ou règles futures. Nous faisons référence, sans être exhaustifs, aux textes suivants :

  • La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (ONU 1989) ;
  • La Déclaration de Salamanque (1994) ;
  • Les nouveaux principes directeurs de l’UNESCO pour l’inclusion dans l’éducation (2005) ;
  • La Convention des Droits des Personnes Handicapées (ONU 2006) ;
  • L’observation générale n°4 sur le droit à l’éducation inclusive du Comité des droits des personnes handicapées des nations Unies (2006) ;
  • Les observations finales du Comité des Nations Unies des droits des personnes handicapées concernant le rapport initial de la Belgique (octobre 2014)

Nous les appelons à : 

  • Modifier la Constitution belge de manière à ce que l’article 22 ter (inséré dans le Titre II) qui établit que « Chaque personne en situation de handicap a le droit à une pleine inclusion dans la société, y compris le droit à des aménagements raisonnables » devienne pleinement contraignant. La loi, le décret ou la règle visée à l’article 134 garantissent la protection de ce droit.” ;
  • Interdire aux écoles le refus d’inscription, l’orientation précoce et l’exclusion d’élèves en raison de troubles ou de déficiences ;
  • Obliger toutes les écoles à accueillir chaque élève via des dispositifs de soutien et de suivis bienveillants ;
  • Faire disparaître les structures ségrégatives et, de ce fait, fusionner les classes et écoles spécialisées avec celles de l’enseignement ordinaire ;
  • Réinvestir les moyens financiers destinés à l’enseignement ségrégué dans les écoles inclusives ;
  • Former les équipes pédagogiques aux pédagogies différenciées et coopératives ;
  • Interdire toute forme de compétition (donc interdire les redoublements et les orientations) tout au long de l’enseignement obligatoire ;
  • Supprimer le concept de filières d’enseignement, repenser la qualification professionnelle et revoir les règles de certification ;
  • Abroger ou changer radicalement les textes de loi qui entravent l’inclusion d’élèves en fonction de leurs troubles ou déficiences ;
    • Amender l’article 1.7.8-1. § 1er du Décret portant les livres 1er et 2 du Code de l’enseignement en supprimant la fin de la phrase « pour autant que sa situation ne rende pas indispensable une prise en charge par l’enseignement spécialisé selon les dispositions du décret du 3 mars 2004 organisant l’enseignement spécialisé » ;
    • Amender l’article 1.7.8.-1. §4 du Décret portant les livres 1er et 2 du Code de l’enseignement en supprimant la phrase « Les aménagements d’ordre pédagogique ne remettent pas en cause les objectifs d’apprentissage définis par les référentiels. » ; 
    • Évaluation annuelle par des instances indépendantes de la mise en œuvre du Code de l’enseignement et des autres Décrets, et confronter ces mises en œuvres à la Convention des Droits des Personnes Handicapées.
  • Dans un souci d’accompagnement précoce, investir des moyens supplémentaires dès l’École maternelle afin de permettre aux enseignants et aux paramédicaux de détecter au plus tôt l’émergence de troubles ou de déficiences, de faciliter la collaboration entre équipe éducative et services d’accompagnement ;
    • N’ayant plus aucun intérêt dans le cadre d’un tronc commun, supprimer le CEB et permettre à tous les élèves de montrer leurs compétences, notamment, par la réalisation d’un chef d’œuvre pédagogique(1)
    • Mettre en place une Certification par compétences ou un Passeport de compétences pour toutes les évaluations certificatives (CEB, CE1D, CE2D, CESS, Certificat de qualification) afin que tous les élèves qui ne peuvent atteindre les mêmes objectifs-seuils que les autres puissent poursuivre leur cursus sans orientation, avec leurs pairs ;
    • Modifier les lois sur le transport scolaire de manière à rendre les transports en commun gratuits pour les élèves à besoins spécifiques et leurs familles ;
    • Dans une période de transition, répartir les moyens financiers en ciblant prioritairement les écoles avec des Indices socio-économiques faibles et selon le nombre d’élèves ayant des besoins spécifiques.

(1) Au lieu des examens traditionnels qui cautionnent, voire renforcent le cloisonnement des matières et entraînent un cortège de révision, la classe a reçu l’obligation de voir chaque élève présenter un sujet pendant une heure devant un public. Il s’agit donc de quitter une pratique conventionnelle pour en adopter une autre, à caractère culturel et émancipateur cette fois www.meirieu.com/ECHANGES/pepinster.pdf – Charles Pepinster, A propos du chef d’œuvre pédagogique,   Cette prestation permet de montrer à l’évidence – dans une activité qui a du SENS – que chaque écolier terminant son école primaire maîtrise suffisamment le langage oral, la lecture, le calcul, la géographie, l’histoire, les sciences etc. inscrits au programme de l’école fondamentale … et que chacun s’est investi à fond dans les domaines culturels de base : poésie, musique, arts… Il en apporte la PREUVE sans se soumettre à des EPREUVES.    

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