Notre actualité
Plaidoyer pour l’Ecole du 21e siècle
L’Institution scolaire, en Communauté française, est, on le sait, une véritable catastrophe. Nous ne répéterons jamais assez qu’elle casse chaque année cent mille élèves. L’échec scolaire n’est jamais une fatalité. C’est un choix politique des établissements scolaires, destiné essentiellement à les positionner par rapport aux établissements environnants dans le cadre d’un marché scolaire concurrentiel. Nous affirmons, sans crainte de nous tromper, que l’échec n’est jamais la faute d’un élève, mais toujours celle du système. Mettre un élève en échec, c’est lui refuser un droit élémentaire (celui de l’éducation), c’est hypothéquer son avenir et l’avenir de ses enfants, c’est le faire volontairement souffrir (les psychologues connaissent bien les dégâts qu’un échec scolaire produisent sur un être humain) ; en un mot, c’est le maltraiter. Au terme de leur scolarité – pour peu qu’ils y arrivent – c’est plus de 70 % des élèves qui connaîtront l’échec scolaire et qui en souffriront, parfois toute leur vie.
Les Droits de l’Enfant ont 21 ans ? Je n’ai pas vu le temps passer !
Ce 20 novembre marque le 21e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’Enfant. Celle-ci affirme que les enfants ont besoin d’une protection et d’une attention particulière en raison de leur vulnérabilité. Il est temps de se demander ce que ces droits ont apporté aux enfants de notre planète et plus spécifiquement de notre Communauté française ?
Création de nouvelles écoles : Une occasion inespérée de vrais projets pédagogiques
Nous nous réjouissons de la décision de la Communauté française de créer 10 000 nouvelles places dans l’enseignement, dont 5 643 en Région bruxelloise.
De nouvelles écoles en Région bruxelloise Une occasion inespérée de créer des écoles de la réussite.
Nous appelons le Gouvernement à profiter de cette opportunité pour mettre en oeuvre une école plus efficace et plus équitable, qui pousse tous les élèves à réaliser les efforts nécessaires pour atteindre le maximum de leurs capacités[1].
Transport scolaire et maltraitance
En 2004 la Ligue des Droits de l’enfant a commencé à se préoccuper de la problématique du transport scolaire qui concerne des milliers d’enfants porteurs de handicaps en Région wallonne. En effet, contrairement à d’autres pays européens, nos enfants ne sont pas scolarisés au sein d’écoles dites « ordinaires » mais au sein d’établissements « spécialisés ». Ces établissements, que ce soit au niveau primaire ou secondaire, sont rares et le plus souvent regroupés dans les villes, loin des zones rurales. Ces enfants, déjà discriminés par la vie, doivent souvent faire des dizaines de kilomètres pour intégrer l’école la plus proche de leur domicile.
Plan Autisme – Le répit et les loisirs
Créer des structures d’accueil temporaire destinées au répit et aux activités de loisirs.
Offrir aux personnes handicapées vivant à domicile une participation financière aux services de bien-être (séances de relaxation, sophrologie, snoezelen, équitation adaptée,…
Plan Autisme – Les activités de jour, le travail et le logement des adultes dépendants
Créer des structures adaptées en suffisance, garantissant l’inclusion de la personne autiste dans la société.
Former aux bonnes pratiques recommandées le personnel des entreprises de travail adapté, des centres d’accueil de jour et résidentiels subsidiés par les pouvoirs publics.
Adapter le système de subventionnement des institutions à la réalité de la grande dépendance et prévoir un différentiel plus important de subsides entre les personnes plus autonomes et les plus dépendantes.
Une école pour tous ? Quelles formations pour les enseignants ?
Aujourd’hui, nous nous devons de construire l’Ecole du 21ème siècle. Depuis 20 ans, la Convention des Droits de l’Enfant a fait de l’Ecole un Droit pour tous les enfants, quelles que soient leurs difficultés physiques ou mentales, leurs problèmes d’apprentissages, leurs différences culturelles ou sociales. La récente Convention relative aux Droits de la Personne handicapée impose aux Etats signataires (et donc, la Belgique) de mettre en place un enseignement inclusif.
Les sodas à l’école
La Ministre de l’enseignement en Communauté française a décidé d’interdire les aliments sucrés à l’école. Il s’agit, à notre sens, d’un trop petit pas dans une problématique beaucoup plus vaste. La lutte contre la mauvaise alimentation chez les jeunes est, effectivement, un problème de santé publique mais doit être abordée dans sa globalité.











