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Histoire de la vaccination
A partir du XVIIIe siècle en Europe, pour les prémunir de la variole[3] (appelée aussi petite vérole), on mit des enfants sains en présence d’individus contagieux, afin qu’ils soient immunisés. Comme pour d’autres maladies, les sujets qui en avaient réchappé ne risquaient plus de récidives. On leur inoculait le pus d’une pustule fraîche par scarification[4]. C’était la variolisation naturelle, prélude à la variolisation artificielle. Cette première technique[5], qui n’était pas sans dangers, prétendait protéger les enfants d’une variole grave.
Qu’est-ce que la vaccination ?
Les vaccins pour usage humain sont des préparations contenant des antigènes[1] ayant la propriété de créer chez l’homme une immunité[2] active spécifique contre l’agent infectant ou la toxine, ou l’antigène élaboré par celui-ci. Les réponses immunitaires comprennent l’induction des mécanismes innés et adaptifs (cellulaires, humoraux) du système immunitaire. Il doit être démontré que les vaccins à usage humain possèdent une activité immunogène[3] et une innocuité[4] acceptables chez l’homme lorsqu’ils sont administrés selon le programme de vaccination préconisé.
Les vaccins peuvent-ils nous transmettre la maladie ?
Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.
Les vaccins contre la Covid-19 seront-ils efficaces ?
C’est la phase 3 du développement clinique d’un vaccin qui permettent d’observer un effet protecteur. Cela nécessite de vacciner un grand nombre de volontaires (plusieurs milliers de sujets). Ces essais incluent un maximum de variétés de groupes cibles (personnes âgées, patients aux antécédents pulmonaires ou cardiaques, diabétiques ou en surpoids. Ces études se font en double aveugle : Les volontaires reçoivent soit la dose du vaccin, soit un placebo. Les médecins pratiquant les tests et assurant le suivi ne savent pas quel patient a reçu le vaccin ou le placebo. L’efficacité du vaccin dépend du taux de positivité du virus parmi les personnes ne participant pas au tests et donc non vaccinée. Plus le nombre de malades non vaccinés augmente, plus l’efficacité du vaccin chez les volontaires vaccinés peut être démontrée. L’incidence du Coronavirus durant l’année 2020 a permis d’évaluer l’efficacité du vaccin rapidement[1].
Les vaccins affaiblissent-ils le système immunitaire
Comme écrit ci-dessus, les effets secondaires « bénins » sont monnaie courante concernant tous les vaccins. On dénombre en moyenne un cas d’effets graves sur 100 000 individus. « Graves » signifie ici que ces effets « secondaires » se prolongent sur le long terme, ou encore ne peuvent être guéris. Cependant, il semble qu’aucun cas de ce type n’ait été observé pour le moment concernant le vaccin contre la Covid.
Quels sont les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 ?
Selon les informations reprises par la presse sérieuse, la grande majorité des effets secondaires se manifestent dans les jours suivants la vaccination et son relativement classiques : rougeur au point d’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons ou fièvre. La fréquence de ces effets secondaires est plus importante après la seconde dose (jusqu’à plus de la moitié des volontaires vaccinés avec le vaccin Pfizer-BioNTech ont ressenti des effets secondaires bénins à modérés, souvent chez les moins de 55 ans). Les effets secondaires ressentis à moyen terme (un à deux mois après la dose) sont en revanche nettement plus rares[1].
Les vaccins à ARN Messager peuvent-ils modifier notre ADN ?
Comme écrit à la page précédente, les ARNm (pour ARN Messager) sont des molécules qui sont de simples copies de morceaux de notre ADN. En quelques sortes, des photocopies destinées à ne pas affaiblir notre génome par la production de protéines. Une fois celles-ci produites, les molécules d’ARNm s’autodétruisent.
Les vaccins ont-ils été conçus trop rapidement ?
C’est une des craintes les plus fréquentes. La médecine moderne nous a habitués à ce qu’il faille des années pour mettre au point les vaccins comme les médicaments, au cours de nombreuses étapes successives. Hors, les vaccins contre le Coronavirus auront été conçus en moins d’un an. Vu l’urgence de la lutte contre la pandémie, plusieurs étapes ont été effectuées en même temps, ce qui permet de développer un vaccin plus rapidement. (…) Le développement de vaccins contre la COVID-19 est également accéléré par les connaissances acquises dans le domaine du développement des vaccins. Certaines entreprises ou instituts de recherche se basent sur des constructions existantes pour fabriquer leur vaccin[1].
La famille des Coronavirus
Les coronavirus sont une famille étendue de virus qui peuvent infecter à la fois l’homme et l’animal. Cette famille de virus (les Coronaviridae[1]) a été identifiée dans les années 1960. Leur réservoir naturel se trouve dans le monde animal. (oiseaux, chauves-souris, etc… mais aussi humains). Le SRAS-CoV tout comme le MERS-CoV ont tous deux la chauve-souris comme réservoir. Ces animaux y sont asymptomatiques. Il faut un intermédiaire pour transmettre ce virus à l’homme : la civette palmiste masquée pour le SRAS-CoV, vendue sur les marchés et consommé dans le sud de la Chine, et le dromadaire pour le MERS-CoV[2].











