Les vaccins affaiblissent-ils le système immunitaire

Les vaccins affaiblissent-ils le système immunitaire

Comme écrit ci-dessus, les effets secondaires « bénins » sont monnaie courante concernant tous les vaccins. On dénombre en moyenne un cas d’effets graves sur 100 000 individus. « Graves » signifie ici que ces effets « secondaires » se prolongent sur le long terme, ou encore ne peuvent être guéris. Cependant, il semble qu’aucun cas de ce type n’ait été observé pour le moment concernant le vaccin contre la Covid. La réponse est à prendre avec les précautions d’usage, puisque ce vaccin est très récent et le manque de recul empêche les scientifiques de trancher la question pour le moment. Les cas de décès concernent des personnes de plus de 75 ans (voire de plus de 90 ns) et la plupart des patients présentaient des affections sous-jacentes qui ont pu contribuer au décès. À ce jour, aucune relation de cause à effet n’a été formellement établie avec le vaccin contre la COVID-19. Dans ce groupe cible vulnérable qui est actuellement vacciné, il faut tenir compte de l’apparition de graves problèmes de santé et de décès indépendamment de la vaccination. » Cela signifie donc que les patients vaccinés souffraient peut-être d’autres problèmes de santé et étaient peut-être même déjà infectés par le covid 19[1].

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] RTBF 21 janvier 2021 : Vaccin anti-coronavirus : 73 notifications d’effets indésirables dont 14 effets catégorisés comme graves

Quels sont les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 ?

Quels sont les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 ?

Selon les informations reprises par la presse sérieuse, la grande majorité des effets secondaires se manifestent dans les jours suivants la vaccination et son relativement classiques : rougeur au point d’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons ou fièvre. La fréquence de ces effets secondaires est plus importante après la seconde dose (jusqu’à plus de la moitié des volontaires vaccinés avec le vaccin Pfizer-BioNTech ont ressenti des effets secondaires bénins à modérés, souvent chez les moins de 55 ans). Les effets secondaires ressentis à moyen terme (un à deux mois après la dose) sont en revanche nettement plus rares[1].

La plateforme d’information suisse sur les vaccinations précise que « D’après les observations réalisées sur 8’000 personnes âgées de plus de 55 ans, lors des essais cliniques de phase 3 du vaccin de Pfizer/BioNTech : Chez 2 personnes sur 3, la piqûre provoque une douleur légère à modérée sur le moment. Environ 1 personne sur 20 développe aussi une rougeur et/ou une démangeaison passagères. Dans les jours qui suivent la vaccination, certains effets secondaires peuvent se produire et disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. Il s’agit de sensations de fatigue (chez la moitié des personnes vaccinées), de céphalées (chez environ 2 personnes sur 5), de frissonnements, douleurs musculaires ou articulaires (chez environ 1 personne sur 5). Environ 1 personne sur 10 développe une fièvre passagère, et 1 personne sur 12 une diarrhée. Les études n’ont pas pu mettre en évidence les éventuels effets secondaires rares ou ceux qui surviendraient après 3 mois. Les résultats déjà disponibles indiquent néanmoins clairement que les risques associés au COVID-19 sont bien plus élevés que ceux associés au vaccin[2] ».

La RTBF précise que, « sur base des données cliniques, des informations qu’elle a obtenues et de l’autorisation de mise sur le marché qu’elle a fourni comme avis à la Commission européenne, l’Agence européenne du médicament n’a fourni qu’une contre-indication : une hypersensibilité à la substance active (qui est nouvelle et donc qui n’a jamais été utilisée) ou à l’un des excipients du composé. » . Selon le directeur du département pharmacie à l’université de Namur et expert à l’agence belge et européenne des médicaments : « le vaccin est constitué principalement de 4 formes lipidiques qui permettent de maintenir l’ARN messager relativement stable. Ensuite il y a des sels et du sucre, mais il n’y a pas d’adjuvants ni de conservateurs. Par contre, dans les deux formes lipidiques, il y en a une un peu plus spécifique qui contient du polyéthylène glycol et dont on sait qu’il peut être responsable de certaines réactions allergiques ». Ceci est donc la seule contre-indication dite légale[3].

Le Journal des Femmes – Santé du 22 janvier 2021 donne les cas d’effets indésirables en France, citant l’Agence du médicament qui rapporte  « 35 cas d’effets indésirables », « la majorité des effets correspond à des effets indésirables attendus ou non graves, en particulier à des effets de réactogénicité comme par exemple la fièvre, les maux de tête et les nausées ». Au total, 31 cas d’effets indésirables graves ont été analysés dont  4 cas d’épisodes de tachycardie. « Parmi ces cas graves, 9 cas de décès ont été rapportés. Il s’agissait de personnes âgées résidant en EHPAD ou en résidence vieillesse qui présentaient toutes des maladies chroniques et des traitements lourds. Au regard des éléments dont nous disposons à ce jour, rien ne permet de conclure que ces décès sont liés à la vaccination.  Ces cas de décès et les données correspondantes font l’objet d’un suivi attentif dans le cadre de la surveillance du vaccin. » Aucun cas d’effet indésirable avec le vaccin Moderna n’a été déclaré à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament)[4].

Selon l’Agence fédérale du médicament, « Dans de rares cas, une réaction plus sévère peut également être observée. Le risque d’effets indésirables graves ou de longue durée est très faible, mais ne peut jamais être exclu. Par ailleurs, l’hétérogénéité des groupes à risque ne permet pas que tous les cas de figure soient représentés dans les essais cliniques. De plus, certains effets indésirables, rares ou très rares, peuvent n’apparaître, par exemple, que lorsque des millions de personnes sont vaccinées. En date du 25 décembre, 8 personnes (2 en Angleterre, 6 aux Etats-Unis) sur deux millions de personnes vaccinées ont présenté une réaction allergique forte dans les 10 minutes après la vaccination. Si vous souhaitez être protégé contre le COVID-19 mais que vous avez fait une réaction allergique forte (anaphylaxie) dans le passé, parlez-en à votre médecin pour déterminer dans quelles conditions vous pourriez être vacciné. »[5]

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] Le Monde, 11 décembre 2020, Ce que l’on sait de la sûreté des vaccins à ARN messager.

[2] Infovac.ch, Effets secondaires connus des vaccins contre le COVID-19 https://www.infovac.ch/fr/les-vaccins/par-maladie/coronavirus-covid-19

[3] RTBF, 5 janvier 2021, Trop rapide ? Fiable ? Comment sera-t-on convoqué ? Tout savoir sur la campagne de vaccination Covid-19 en Belgique

[4] Le Jounral des Femmes Santé, 22 janvier 2021, Vaccin Covid-19 : Pfizer, Moderna, efficacité, dose, voyage

[5] Agence fédérale du médicament, Les vaccins contre la Covid-19 provoquent-ils des effets indésirables ? https://www.afmps.be/fr/humain/medicaments/medicaments/covid_19/vaccins/questions_et_reponses_sur_les_vaccins_contre_la

Les vaccins à ARN Messager peuvent-ils modifier notre ADN ?

Les vaccins à ARN Messager peuvent-ils modifier notre ADN ?

Comme écrit à la page précédente, les ARNm (pour ARN Messager) sont des molécules qui sont de simples copies de morceaux de notre ADN. En quelques sortes, des photocopies destinées à ne pas affaiblir notre génome par la production de protéines. Une fois celles-ci produites, les molécules d’ARNm s’autodétruisent.

L’ARNm a été découvert dans les années 1960 et, de ce fait, les vaccins à ARN messager sont étudiés depuis longtemps. « Il y a une dizaine d’années, les découvertes d’une biochimiste d’origine hongroise, Katalin Kariko, ont permis de trouver la façon d’utiliser l’ARN messager pour vacciner, chez les animaux et chez l’humain, en diminuant l’inflammation. Elle a modifié l’ARN messager pour diminuer l’inflammation créée et pour augmenter sa stabilité. Ça, c’est le point de départ des vaccins [1]». Il n’est pas tout à fait vrai que cette technologie n’a jamais été testée sur des humains. Les vaccins à ARN ont été testés sur au moins quatre virus : le Zika, la grippe, la rage et le cytomégalovirus. Mais ces essais cliniques n’ont pas dépassé la phase 1, ce qui limite le recul dont on peut disposer sur les observations cliniques[2]. L’idée est de détourner le système pour mettre au point des vaccins qui permettront à « nos cellules de fabriquer elles-mêmes le composant notre lequel notre organisme va apprendre à se défendre.[3] » En clair, il s’agit d’administrer un ARNm qui correspond à une protéine du virus que l’on cible (dans ce cas-ci le SARS-CoV-2), qui ne risque pas de nous rendre malades mais qui va permettre à notre organisme de se défendre. Cet ARNm ne s’adresse pas à notre génome mais va directement dans les usines de production de protéines (les ribosomes) où elle sera éliminée une fois les protéines produites. En ce qui concerne le SARS-CoV-2, il s’agit de la protéine S.

Muriel Moser détaille le fonctionnement : « l’ARN messager donne l’information génétique à nos cellules pour fabriquer la protéine S. La protéine S, c’est la clé du virus qui va rentrer dans la serrure de nos cellules ». La caractéristique des virus, par rapport aux bactéries par exemple, c’est qu’ils vont à l’intérieur de nos cellules. Ils ont besoin de nos cellules pour se développer. La spécialiste de l’immunobiologie poursuit : « un virus est un micro-organisme, que certains estiment ne pas être réellement un être vivant, simplement parce qu’il n’est pas capable de se répliquer de façon autonome. Il a besoin d’utiliser le métabolisme, l’énergie des cellules de l’hôte[4]« .

A la question de savoir si le vaccin peut modifier notre ADN, la réponse de Muriel Moser est claire : « Non, le vaccin ne modifie pas notre ADN génétiquement »[5]. Cela est impossible parce qu’il n’y a pas les enzymes nécessaires. En conclusion, « l’ARNm ne peut pas entrer dans les noyaux de nos cellules, là où se trouvent les quarante-six chromosomes contenant l’ADN humain car il faudrait que cet ARNm soit rétro-transcrit sous forme d’ADN, ce qui est du domaine de l’impossible[6] ».

Et l’agence fédérale des médicaments de préciser que « lorsqu’un vaccin à ARN messager est injecté, les particules lipidiques contenant l’ARNm sont rapidement absorbées par les cellules du corps par endocytose. L’ARNm est libéré des endosomes dans le cytoplasme où il est traduit en protéine sans se multiplier davantage. Les résidus du vaccin seront détruits dans les lysosomes de la cellule. Les produits de dégradation sont automatiquement décomposés et éliminés de notre corps. L’ARNm reste dans le cytoplasme des cellules et ne peut pas migrer vers le noyau de la cellule (où se trouve l’ADN). De plus, la structure moléculaire de l’ARNm est différente de celle de l’ADN. Par conséquent, il n’y a aucun risque de modification génétique ou de dommage à l’ADN après l’administration du vaccin. Par ailleurs, l’ARNm en lui-même n’est pas très stable. S’il n’est pas immédiatement converti en protéine par les ribosomes, l’ARNm se décompose relativement vite dans les cellules. L’ARNm qui n’est pas absorbé dans les cellules est également décomposé relativement rapidement.[7] »

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] Muriel Moser, spécialiste de l’immunobiologie à l’Université Libre de Bruxelles, citée par la RTBF, ibid.

[2] Le Monde, 11 décembre 2020, Ibid.

[3] https://www.inserm.fr/information-en-sante/c-est-quoi/secret-fabrication-c-est-quoi-arn-messager

[4] Muriel Moser, spécialiste de l’immunobiologie à l’Université Libre de Bruxelles, citée par la RTBF, Est-ce que ce vaccin va nous modifier génétiquement ?

[5] Muriel Moser, spécialiste de l’immunobiologie à l’Université Libre de Bruxelles, citée par la RTBF, ibid.

[6] Le Monde, 11 décembre 2020, Ce que l’on sait de la sûreté des vaccins à ARN messager.

[7] AFMPS ibid. Les vaccins à ARN messager sont-il sûrs ? https://www.afmps.be/fr/humain/medicaments/medicaments/covid_19   

Les vaccins ont-ils été conçus trop rapidement ?

Les vaccins ont-ils été conçus trop rapidement ?

Les vaccins ont-ils été conçus trop rapidement ?

C’est une des craintes les plus fréquentes. La médecine moderne nous a habitués à ce qu’il faille des années pour mettre au point les vaccins comme les médicaments, au cours de nombreuses étapes successives. Hors, les vaccins contre le Coronavirus auront été conçus en moins d’un an. Vu l’urgence de la lutte contre la pandémie, plusieurs étapes ont été effectuées en même temps, ce qui permet de développer un vaccin plus rapidement. (…) Le développement de vaccins contre la COVID-19 est également accéléré par les connaissances acquises dans le domaine du développement des vaccins. Certaines entreprises ou instituts de recherche se basent sur des constructions existantes pour fabriquer leur vaccin[1].

L’immunité contre les coronavirus avait beaucoup été étudiée à l’occasion des alertes précédentes (l’émergence du SARS-CoV en Asie en 2003, et l’émergence du MERS-CoV en Arabie Saoudite en 2012). On savait donc qu’il était généralement suffisant de déclencher une réponse contre la protéine S pour obtenir une protection. Pour le SARS-CoV-2, la séquence de la protéine S a été rendue publique par les scientifiques chinois dès janvier 2020. La production d’ARN correspondant à cette séquence a pu se faire quasiment immédiatement, et beaucoup plus rapidement que la production de protéines ou la culture de virus[2].

Dans le cas d’espèce qui nous préoccupe, ce n’est pas une firme pharmaceutique qui a fait, seule, des recherches d’un vaccin. Des milliers de scientifiques dans le monde ont tout laissé tomber pour se concentrer sur celui-ci. Toutes les étapes ont été respectées, « en laboratoire, sur des animaux dans le cadre d’essais précliniques et cliniques (phases 1, 2 et 3). Les exigences strictes habituelles s’appliquent évidemment à chaque étape du développement[3]. »  Par exemple, « pour tester l’efficacité lors de la phase 3, ce ne sont pas 3000 personnes qui ont reçu le vaccin (comme c’est habituellement le cas), mais 35.000 ou 43.000 personnes. Ce qui veut dire que les précautions ont été plus importantes avec les vaccins contre le Covid-19 de Moderna et Pfizer-Bio-NTech qu’avec d’autres vaccins pour d’autres maladies que nous connaissons.  Ces sociétés ont donc réduit les risques en augmentant le nombre de volontaires pour les tests. [4]»

Mais contrairement à l’élaboration d’autres vaccins, certaines étapes ont pu être menées en même temps. De même, les autorités compétentes n’attendaient pas la fin de toutes les étapes pour s’assurer qu’elles ont été bien menées et qu’elles ont répondu aux critères de sécurité : « pour les dossiers COVID-19, toutes les données ne doivent pas être fournies dès le début de la demande d’autorisation. Les entreprises pharmaceutiques peuvent fournir les résultats dès qu’ils sont disponibles, en cours d’évaluation de la demande d’autorisation par les autorités compétentes. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre que tous les résultats de chaque phase soient connus[5] . »

En conclusion, « le processus de développement et d’approbation des vaccins contre la COVID-19 est donc plus performant. Aucune étape importante n’est négligée lors de l’évaluation et ces vaccins doivent répondre aux mêmes exigences que tous les autres vaccins. Ce n’est que lorsqu’il existe des preuves suffisantes de la qualité, l’efficacité et la sécurité d’un vaccin qu’un avis positif est donné pour son autorisation de mise sur le marché.[6] »

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) : Comment les vaccins contre la COVID-19 ont pu être développés si rapidement ? https://www.afmps.be/fr/humain/medicaments/medicaments/covid_19  

[2] Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, Suisse, 29 décembre 2020 – Vaccins contre la Covid-19 : questions et réponses.

[3] AFMPS, ibid.

[4] Muriel Moser, spécialiste de l’immunobiologie à l’Université Libre de Bruxelles, citée par la RTBF, https://www.rtbf.be/info/societe/detail_trop-rapide-fiable-comment-sera-t-on-convoque-tout-savoir-sur-la-campagne-de-vaccination-covid-19-en-belgique?id=10665479

[5] AFMPS, ibid.

[6] AFMPS, ibid.

La famille des Coronavirus

La famille des Coronavirus

Les coronavirus sont une famille étendue de virus qui peuvent infecter à la fois l’homme et l’animal. Cette famille de virus (les Coronaviridae[1]) a été identifiée dans les années 1960. Leur réservoir naturel se trouve dans le monde animal. (oiseaux, chauves-souris, etc… mais aussi humains). Le SRAS-CoV tout comme le MERS-CoV ont tous deux la chauve-souris comme réservoir. Ces animaux y sont asymptomatiques. Il faut un intermédiaire pour transmettre ce virus à l’homme : la civette palmiste masquée pour le SRAS-CoV, vendue sur les marchés et consommé dans le sud de la Chine, et le dromadaire pour le MERS-CoV[2].

Très contagieux, ils se communiquent par contact (serrage des mains, embrassades, …) et par voie aérienne (microgouttelettes). Cette famille de virus est responsable de maladies émergentes (nouvelles maladies), dues aux mutations des virus.

Le SARS-CoV-2 est le septième coronavirus capable d’infecter l’être humain. Certains sont capables de transmettre des « symptômes hivernaux » (rhumes), le SRAS-CoV est responsable du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère, apparu pour la première fois en Chine en 2002) et le MERS-CoV, quant à lui, est responsable du MERS (Middle East Respiratory Syndrome : syndrome respiratoire du Moyen-Orient, détecté pour a première fois en 2012 en Arabie saoudite).

Il s’agit d’un virus à ARN (Acide ribonucléique) qui est un acide nucléique très proche de l’ADN. L’acide nucléique fait partie des 4 principales classes de composés organiques indispensables à nos cellules (avec les protéines, les glucides et les lipides). Les ARNm (pour ARN Messager) sont des molécules, qui sont de simples copies de morceaux de notre ADN, et qui sont « chargées de transmettre les informations de notre précieux génome pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement de nos cellules[3]. »

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] Coronaviridae veut dire « virus en couronne »

[2] Inserm ; Coronavirus et ovid-19, du simple rhume au syndrome respiratoire aigu sévère. https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/coronavirus-sars-cov-et-mers-cov

[3] https://www.inserm.fr/information-en-sante/c-est-quoi/secret-fabrication-c-est-quoi-arn-messager

Controverses sur les vaccins, qu’en est-il réellement ?

Controverses sur les vaccins, qu’en est-il réellement ?

Il y a aujourd’hui un solide consensus scientifique sur les bienfaits de la vaccination. Croire que tous ces scientifiques sont des comploteurs relève de la bêtise. Cette croyance met en danger les plus faibles : les enfants et principalement ceux des « antivax », ainsi que les personnes âgées ou à comorbidité[1]

Selon ces mouvements issus des réseaux sociaux, la vaccination serait inutile ou nuisible. On vient de le lire, certains antivax prétendent même qu’ils pourraient déclencher certaines maladies comme la sclérose en plaques ou certains troubles comme l’autisme. Cela a amené à des diminutions de vaccinations et à des augmentations de cas de maladies qui auraient pu être évitées, voire une augmentation des décès, principalement d’enfants. Au Royaume-Uni, par exemple la baisse de la couverture vaccinale suite à la croyance erronée que la vaccination occasionnait de l’autisme, a eu pour conséquence une augmentation des troubles sérieux de la santé et plusieurs décès[2].  « Trois théories ont incriminé les vaccins. La première, énoncée par le fraudeur Andrew Wakefield, met en cause le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (vaccin ROR), qui endommagerait les intestins et provoquerait le passage de neurotoxines dans le sang. La seconde implique l’adjuvant thiomersal, toxique à hautes doses pour le système nerveux central, qui provoquerait des troubles neuro-développementaux. Enfin, l’injection combinée de plusieurs vaccins a été suspectée d’affaiblir le système immunitaire et, par-là, de causer l’autisme [3]».

En 2019, l’Organisation mondiale de la Santé a classé l’hésitation vaccinale parmi l’une des 10 principales menaces pour la santé dans le monde[4]. Le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) réuni par l’OMS définit cette hésitation de la manière suivante :  »  Par hésitation à l’égard des vaccins, on entend le retard dans l’acceptation ou le refus des vaccins malgré la disponibilité de services de vaccination. C’est un phénomène complexe, spécifique au contexte et variant selon le moment, le lieu et les vaccins. Il inclut certains facteurs comme la sous-estimation du danger, la commodité et la confiance[5] « .

Pourtant, la vaccination a sauvé tellement plus de vies qu’elle n’en a coûtées, qu’il serait peu raisonnable de jeter le bébé avec l’eau du bain et de la condamner entièrement, au risque de voir revenir des pandémies aujourd’hui éradiquées ou très largement restreintes. Chaque année, la vaccination sauve 2,5 millions de vies et évite autant de complications, toutes maladies confondues. Malheureusement, 1,5 millions d’enfants meurent encore chaque année, de maladies qui peuvent être évitées par la vaccination[6].

L’éradication de la seule variole sauve déjà 5 millions de vies par an. D’autres maladies sont candidates à l’éradication, comme la rougeole. Malheureusement, celle-ci est repartie à la hausse. Pour combattre la rougeole et prévenir les flambées épidémiques et les décès, il faut que les taux de couverture de la première et de la deuxième dose du vaccin atteignent 95 % et soient maintenus aux niveaux national et infranational. Le taux de couverture de la première dose stagne à l’échelle mondiale depuis plus d’une décennie, se maintenant entre 84 % et 85 %. Le taux de couverture de la deuxième dose augmente progressivement mais n’est aujourd’hui que de 71 %[7].

Au total, les vaccins ont permis de maîtriser à des degrés divers sept graves maladies humaines — la variole, la diphtérie, le tétanos, la fièvre jaune, la coqueluche, la poliomyélite et la rougeole[8].

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] Larousse 2021 : Association de deux maladies, psychiques ou physiques, fréquemment observée dans la population (sans causalité établie, contrairement aux complications) ; état qui en résulte : L’obésité et l’arthrose de la hanche présentent une comorbidité.

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_vaccination

[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_le_r%C3%B4le_de_la_vaccination_dans_l%27autisme

[4] RTBF ibid.

[5] Résumé des conclusions et recommandations du SAGE de l’OMS sur la réticence à la vaccination, OMS février 2015.

[6] Unicef, 13 avril 2015, La vaccination sauve 2 à 3 millions de vies par an.

[7] OMS 12 novembre 2020, Les décès dus à la rougeole ont augmenté de 50% dans le monde entre 2016 et 2019 pour atteindre 207 500 morts en 2019.

[8] Unicef, février 1996, Sept maladies maîtrisées par le vaccin.