Notre actualité
Protégez les enfants : les produits ménagers sont aussi mauvais que la cigarette.
Les produits d’entretien industriels auraient un effet néfaste sur les poumons, équivalent au fait de fumer une vingtaine de cigarettes par jour ! Ces produits chimiques nettoyants causent de gros dommages sur notre système respiratoire et les tissus de nos poumons.
Un Pacte pour un enseignement d’excellence et inclusif
Dans les discussions qu’alimente le Pacte pour un enseignement d’excellence, il est rarement question d’école inclusive et du monde des écoliers en situation de handicap. Et pourtant, l’enseignement spécialisé concerne 5 % de la population scolaire.
Appel aux écoles : Devenez des Ecoles pour Tou·te·s !
L’école est trop souvent un lieu de souffrance pour les jeunes LGBTQI+, mais pas que pour eux/elles. Le nombre de jeunes victimes de LGBT-phobies dépasse largement le nombre de jeunes LGBTQI+. Elles touchent également – et sans doute en priorité – des jeunes qui sortent des stéréotypes de genre, que ce soit par leur habillement, leur manière d’être, ou parce qu’ils sont timides, qu’ils n’ont pas de relation amoureuse connue, ou parce que la « rumeur » les a catalogué·e·s. Il en va de même pour les enfants vivant dans les familles homoparentales ou ayant un parent homosexuel. Ce sont d’abord ces jeunes qui subissent les discriminations homophobes et le harcèlement. La grande majorité des jeunes LGBTQI+ choisissent, par instinct de survie, de cacher leur orientation sexuelle. Mais s’ils/elles ne sont pas toujours des victimes directes des discriminations homophobes, ils/elles en subissent le poids.
Forum VERS UNE ECOLE INCLUSIVE – Des pistes pour relever le défi
Après avoir proposé lors des colloques précédents la problématique de l’inclusion scolaire sous l’angle particulier du droit (« Accueillir tous les élèves à l’Ecole : un droit, des pratiques » le 17 octobre 2014), puis en s’interrogeant sur le rôle des CPMS (« Quel rôle du CPMS dans la marche vers l’école inclusive ? Etat des lieux et perspectives » le 30 novembre 2016), et en questionnant la situation particulière des élèves avec une déficience intellectuelle (« Une école inclusive, aussi pour les élèves avec une déficience intellectuelle ? » le 21 novembre 2017), le Forum de 2018-2019 se place dans la perspective du Pacte pour un Enseignement d’excellence se traduisant par des orientations politiques et organisationnelles qui vont toucher tous les partenaires de cette école inclusive, jusqu’en 2030 et sans doute au-delà !
Conférence de presse : Pacte d’excellence : Réussir le Tronc commun ! Oui mais comment ?
Les sélections institutionnelles et leurs corollaires que sont les filières, sont clairement des sources d’inégalités. Ce n’est plus acceptable dans le cadre de la construction d’une école plus citoyenne. Pour répondre à ce défi, le Pacte pour un enseignement d’excellence, après moult débats plus partisans (ou idéologiques) que pédagogiques a décidé de proposer l’instauration d’un Tronc commun jusque 15 ans. Bref, le minimum politico-réticulaire (acceptable par le politique et les réseaux d’enseignement : pas par le monde associatif – et donc la société citoyenne).
Conférence de presse : A quand une rentrée « all inclusive » ? Osons l’Ecole Pour Tous !
L’enseignement « spécial », devenu par la suite l’enseignement « spécialisé », date de 1970. Cela fait aujourd’hui 48 ans que les enfants avec handicap y sont accueillis, loin des autres enfants et souvent loin de leur milieu de vie habituel. Parfois au bout de longs trajets en bus scolaire, dans des lieux prétendument adaptés, mais qui sont surtout ségrégués. On y est entre enfants handicapés, cachés aux yeux de tous et oubliés de tous les bien-mal-pensants pour qui l’Ecole avec un « E » majuscule, la grande, la noble « Ecole » n’est destinée qu’à ceux qui peuvent prétendre d’un quotient intellectuel moyen à supérieur.
STOP aux orientations abusives vers l’enseignement spécialisé
L’orientation dans l’enseignement spécialisé de types 1, 2, 3 et 8 est fortement corrélée au niveau socioéconomique du quartier de résidence de l’élève. Dans les quartiers les plus modestes ce sont 4% des filles et 6,2% des garçons qui se retrouvent dans l’un de ces 4 types d’enseignements, alors qu’ils ne regroupent que 1% des filles et 1,5% des garçons des quartiers les plus favorisés. Le genre est un second facteur de discrimination : moitié plus de garçons que de filles sont orientés vers l’enseignement spécialisé.
Le décrochage scolaire
En Belgique, par définition, un·e élève en décrochage scolaire est un·e jeune en âge d’obligation scolaire qui n’est ni inscrit·e dans un établissement scolaire, ni inscrit·e à des cours par correspondance. Est aussi considéré·e en décrochage un·e élève qui présente plus de 20 demi-journées d’absences non-justifiées.
Vers une école « Pour TOU·TE·S » ?
SOS-homophobie (France) datant de 2012[1], la moitié des élèves interrogé·e·s affirme ne pas connaître de personnes homosexuelles (68% pour les garçons), et 58 % n’ont jamais abordé le sujet de l’homosexualité en famille (70% pour les garçons). Dans chaque cas, les réactions de rejet sont en proportion inversée : 36 % de réaction négatives à l’idée de rencontrer une personne homosexuelle pour les élèves qui n’en connaissent pas (contre 10% pour ceux qui en connaissent) et 30% de réactions hostiles (contre 8%) pour ceux qui n’en parlent jamais en famille.











