Il y a aujourd’hui quatre types de causes à l’origine des cancers et contre lesquelles il est nécessaire de lutter : les rayonnements, les produits chimiques, certains microorganismes, et certains médicaments.
Dans les pays industrialisés, les cancers d’origine physico-chimique prédominent. Les cancérologues estiment que, si on excepte le tabagisme et l’alcoolisme, les causes chimiques pourraient être responsables de 80 % de l’ensemble des cancers, tandis que les causes virales et les rayonnements ne représenteraient qu’environ 20 % des cancers. Dans les pays en voie de développement, c’est le contraire (bien qu’aujourd’hui la différence tende à s’atténuer du fait de leur industrialisation progressive). Dans ces pays, ce sont en effet les causes naturelles, qui prédominent, essentiellement microbiologiques.
Aujourd’hui, les politiques de prévention du cancer portent essentiellement sur le tabagisme, la sédentarité, les facteurs diététiques, l’obésité et le surpoids, la consommation d’alcool, les infections (hépatites virales, …), la pollution environnementale (air, eau, sol, air intérieur des habitations, …), les cancérogènes professionnels, et les rayonnements (radon, UV, …) [1].
Les facteurs alimentaires sont largement ignorés par les autorités (in)compétentes
Colorants pour boissons
On peut constater que les causes chimiques, autres que professionnelles, sont largement ignorées. Les pesticides présents dans la plupart des aliments, les additifs divers (colorants, modificateurs de goût et conservateurs alimentaires), les engrais nitratés, les dangers des plastiques, les dioxines [2], …, ne sont que peu pris en compte par les autorités sanitaires, au nom de la rentabilité économique et à l’encontre de la santé des consommateurs.
Il n’y a pas de réelle politique de prévention
Une véritable politique de prévention consisterait à éviter la maladie en supprimant les facteurs de risque qui sont à l’origine des cancers et autres maladies environnementales. Si on veut lutter contre le cancer il est indispensable d’avoir une politique de prévention beaucoup plus ambitieuse qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Il faut permettre au citoyen de se défendre
Nous demandons, de la part des responsables de la santé et de l’environnement, la mise en place rapide d’une véritable politique de prévention efficace dans la lutte contre le cancer des enfants (et le cancer en général) qui, par l’information des parents et des citoyens, leur permettra d’agir en connaissance de cause et de prendre en main la protection de la santé de leurs familles.
Il faut permettre aux parents de prendre en main la protection de leurs enfants. Ils auront ainsi la possibilité d’influer les industriels et lobbies agroalimentaires. En exigeant du bio à 100 %, en refusant les additifs alimentaires, ils auront enfin en main les leviers du changement et de la santé de leurs enfants.
Il faut prévenir les mères Il y a lieu de leur donner une information correcte et préventive sur la dangerosité des produits phytopharmaceutique
1.Sur la dangerosité des produits phytopharmaceutique
Selon l’EPA (Agence de protection de l’environnement aux Etats-Unis), les enfants sont particulièrement sensibles aux pesticides. Elle cite les maladies que peuvent développer les enfants à la suite d’une exposition aux produits chimiques : « La leucémie est le cancer le plus courant chez les enfants de moins de 15 ans et représente 30 % de tous les cancers infantiles, suivie du cancer du cerveau. »
Une information correcte des parents, sur le rôle que jouent les pesticides, permettrait de réduire considérablement l’incidence de la leucémie infantile. Une série d’études épidémiologiques récentes ont démontré que l’usage des pesticides d’intérieur pendant la grossesse doublait au minimum la probabilité que l’enfant développe une leucémie ou un lymphome non hodgkinien. Il est démontré que l’exposition maternelle prénatale aux insecticides (d’intérieur ou agricoles) multiple par 2,7 le risque de leucémie chez l’enfant, et ce risque est multiplié par 3,7 lors d’une exposition maternelle professionnelle aux herbicides [3].
2. Sur les solutions que les parents doivent pouvoir mettre en place
Eviter les polluants intérieurs avant et durant la grossesse.
La pollution intérieure est insidieuse
De très nombreux produits, issus de la chimie, polluent l’air intérieur de nos habitations. Les dangers qu’ils représentent sont important pour la santé des habitants mais surtout des enfants in utero ainsi que des jeunes enfants. Permettre aux familles de les éliminer, leur permettra d’influer positivement sur la santé future de leurs enfants.
De nombreux produits tels que le formaldéhyde (présent dans les peintures, les meubles, les colles, …), le cadnium (rideaux, chaussures), les PFC (Composés perfluorés – anti-adhésifs, vêtements…), les retardateurs de flammes bromés (télévisions, ordinateurs, meubles), sont des cancérigènes puissants.
Eviter les cosmétiques non naturels
Des chercheurs américains ont identifié 10 500 produits chimiques industriels utilisés comme ingrédients cosmétiques. La liste est inquiétante. On y retrouve, notamment, des agents carcinogènes, des pesticides, des éléments toxiques pour la santé reproductive, des perturbateurs endocriniens, des plastifiants, des solvants de dégraissage et des agents tensioactifs.
Les cosmétiques contiennent souvent des métaux lourds dangereux pour la santé
Par exemple, les BHA et BHT qui se retrouvent notamment dans les produits hydratants et le maquillage sont suspectés d’interférer avec les fonctions hormonales et d’être cancérigène. Les parabènes, utilisés comme agents de conservation, sont considérés comme perturbateurs endocriniens et pourraient interférer avec les fonctions reproductrices mâles. Les Parfums, mixtures de produits chimiques, peuvent déclencher des allergies et de l’asthme. Certains sont associés au cancer et à l’intoxication des neurones. Les « Sodium laureth sulfate » se retrouvent dans les produits moussants tels que les shampoings et les produits pour le bain. Il peut contenir du 1,4-dioxane, potentiellement cancérigène. Le Triclosan se retrouve dans les produits anti-bactériens tels que le dentifrice, les nettoyants et les anti-transpirants. Il est suspecté d’interférer avec la fonction hormonale et de contribuer à la résistance aux antibiotiques.
S’alimenter en bio.
On a vu que les pesticides passaient directement de la mère à l’enfant via le cordon ombilical. Il est donc essentiel qu’avant et pendant la grossesse (mais également durant la période d’allaitement) la maman s’alimente exclusivement avec des aliments issus de l’agriculture biologique.
Les aliments biologiques sont une réponse intéressante à la lutte contre le cancer dû aux produits chimiques « alimentaires ». Une étude de l’université de Washington [4] a comparé la concentration de métabolites des pesticides organophosphorés (OP) (classe d’insecticides qui perturbent le système nerveux) dans l’urine de 39 enfants de 2 à 4 ans vivant en ville et en banlieue, et a constaté que les enfants mangeant des fruits et des légumes biologiques présentaient des concentrations de métabolites de pesticides six fois plus faibles que des enfants mangeant des produits conventionnels. Cette étude conclut que manger des fruits et des légumes biologiques peut réduire de manière significative les charges de pesticides auxquelles sont exposées les enfants – et constitue une information que les parents peuvent utiliser afin d’agir pour réduire le danger que subissent leurs enfants.
Une autre étude publiée 3 ans plus tard a montré qu’un changement de régime faisait très disparaître rapidement les résidus de pesticides relevés dans les urines des enfants nourris avec des aliments issus de l’agriculture chimique. Une autre étude, conduite pendant 4 saisons consécutives et au cours de laquelle des enfants de 3 à 11 ans ont changé plusieurs fois de régime alimentaire, a confirmé ces résultats deux ans plus tard par. A chaque fois, le niveau de pesticides disparaissant moins de 10 jours après leur passage à une nourriture bio [5] ».
Alimentation bio
Il y a lieu de passer le plus rapidement possible au tout bio. Pour cela, il est nécessaire de modifier la PAC au seul profit de la santé des consommateurs. En continuant à soutenir les méthodes « traditionnelles » ou « modérées », cette politique ne permet pas au « bio » de progresser suffisamment et d’être abordable par l’ensemble de la population, notamment par les familles modestes où la part de la nourriture, dans le budget du ménage, est limitée.
1 Voir le site de l’O.M.S. : http://www.who.int/cancer/prevention /fr/index.html 2 Si les dioxines sont interdites, les composés dioxiniques apparaissent en grande quantité dans le voisinage des incinérateurs et dans celui des usines fabriquant des pesticides organochlorés, les papeteries ou encore certaines usines métallurgiques. 3 Donald Wigle et alii, « A systemic review and meta-analysis of childhood leukemia and parental occupational pesticide exposure”, Environmental Health Perspectives, vol. 117, N°5, mai 2009, p. 1505-1513 – et – Claire Infante-Rivard et alii, « Risk of childhood leukemia associated with gene polymorphisms », Epidemiology, vol.10, septembre 2009, p 481-487 – Citées par Marie-Monique Robin dans “Notre poison quotidien Arte Editions 2011. 4 Cynthia Curl et alii, « Organophosphorus pesticide exposure of urban and suburban preschool children with organic and conventional diets », Environmental Health Perspectives, vol. 111, 2003 p 377-382. 5 Chensheng Lu et alii, « Dietary intake and its contribution to longitudinal organophosphorus pes!tiide exposure in urban/suburban children », Environmental Health Perspectives, Vol. 116, N°4, avril 2008, p. 537-542.
Selon l’OMS, le cancer est une cause majeure de décès dans le monde, à l’origine de 7,6 millions de décès en 2008, soit environ 13% de la mortalité mondiale.
Si les cancers de l’enfant sont rares (2 % de l’ensemble des cancers, soit 1 enfant de moins de 15 ans sur 10 000/an), ils sont en constante augmentation depuis les années 1970. Le nombre d’enfants de 0 à 14 ans, atteints de cancers, augmente en moyenne d’1% par an et les adolescents de 15 à 19 ans, d’1,5 % par an.
Pire, le phénomène s’aggrave d’une décennie à l’autre : pour les enfants, le taux augmentait de 0,9% entre les années 1970 et 1980, tandis qu’il a augmenté de 1,3% entre les années 1980 et 1990. Pour les adolescents, la hausse était de 1,3% entre 1970 et 1980 et de 1,8% entre 1980 et 1990. Selon une étude publiée par le Centre International de Recherche sur le Cancer, en Europe, le taux d’incidence du cancer infantile a augmenté de 1 à 3 % par an au cours des trois dernières décennies. Cela concerne principalement les leucémies et les tumeurs du cerveau[1].
Dans les pays industrialisés, environ 1 enfant sur 500 déclare un cancer avant l’âge de 15 ans. Le taux moyen de l’incidence du cancer par classe d’âge dans les années 1990, s’établissait à 140 cancers par million d’enfants, contre 124 dans les années 1980 et 118 dans les années 1970. Chez les adolescents, ce taux est de 193 par million au cours des années 1990, contre 165 dans les années 1980 et 147 dans les années 1970. Dans l’ensemble, le taux est de 157 cancers par million. La conclusion de l’étude est sans appel : « Nos résultats apportent une preuve évidente d’une augmenta! on de l’incidence du cancer de l’enfant et de l’adolescent durant les décennies passées et une accéléra! on de cette tendance [2]» .
La croissance du nombre de cancers chez l’enfant vient renforcer les hypothèses de cancers d’origine environnementale.
[1] Steliarova-Foucher E et al ; Geographical patterns and ! me trends of cancer incidence and survival among children and adolescents in Europe since the 1970s (the ACCISproject): an epidemiological study.Lancet. 2004 [2] Ibid.
L’Homme a entamé l’épisode le plus massif d’extinction depuis la disparition des dinosaures. Si nous ne faisons rien, plus de 40 % des espèces en déclin vont disparaître d’ici 2100, et 31 % sont menacées de déclin.
Les responsables sont connus :
L’agriculture intensive, l’utilisation de produits chimiques, mais aussi
l’urbanisation. Il y a de moins en moins d’espace naturel disponible. L’introduction
d’espèces exotiques et le changement climatique aggravent encore la menace.
Notre environnement ne peut se passer des insectes. Ils jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes, tant pour la dégradation de la matière organique que pour la pollinisation des plantes. Ils sont indispensables à la production de notre nourriture : en agriculture, 75 à 80 % des plantes cultivées dépendent de ces indispensables auxiliaires. Ils sont la nourriture de nombreux animaux (oiseaux, chauve-souris, batraciens, reptiles, … et autres insectes tels la libellule ou la guêpe). Sans eux, c’est tout l’écosystème qui est menacé et par là-même, la survie de nos enfants et petits-enfants !
Que
pouvons-nous faire individuellement ?
Il faut absolument changer de modèle agricole, dans l’intérêt de nos enfants. Si nous ne sommes pas agriculteurs[1], nous sommes néanmoins consommateurs. Nous pouvons donc forcer les distributeurs et par là-même les producteurs, à fournir à nos enfants des aliments sans le moindre biocide[2]. Simplement, en n’achetant plus de légumes, de viande ou de produits transformés non biologiques.
Sur le plan politique, faire de bons choix politiques. Il y a des partis qui priorisent la santé des citoyens et de l’environnement[3]. Il en est d’autres qui défendent les intérêts des industriels et non ceux des citoyens et encore moins des enfants (la théorie du ruissellement est une fumisterie pour gogos). Voter, c’est faire un choix pour sa santé et celle de ses enfants et petits-enfants.
Montrer
l’exemple à nos enfants
1.Consommons bio et conscientisons nos enfants à ce geste qui sauve.
Magasin bio
2.N’utilisons pas d’insecticides dans notre environnement.
Il existe des produits naturels pour
chasser les mouches :
Avoir une maison propre et non humide, poubelle fermée, ;
Ne jamais laisser traîner d’aliments ou de restes d’aliments (récipient pour compost fermé) papier tue-mouche bio ou fait maison – voir sur Internet) ;
Utiliser des répulsifs maison : clous de girofle, citronnelle, plantes répulsives , huiles essentielles (attention à ne pas en mettre sur la peau), …
Tapettes à mouches,
…
ou les moustiques :
Moustiquaires devant les portes et les fenêtres, éventuellement au-dessus des lits,
Infusion de feuilles d’eucalyptus,
Clous de girofles,
Ventilateurs (les moustiques n’aiment pas l’air pulsé)
…
3.Attirons les pollinisateurs sur la terrasse ou dans le jardin
En choisissant des plantes qui les
attirent, comme L’eupatoire le romarin, le fenouil, le thym, la primevère, le
dahlia simple, le pissenlit, la lavande, la glycine, l’hellébore, le lierre, la
bourrache, la mauve, le chèvrefeuille, le cosmos, l’agastache, le zinnia ou
encore la reine des prés, appelée aussi « herbe aux abeilles ». Et en
plantant des arbres et des arbustes indigènes (!).
4.Installons un ou plusieurs hôtels à insectes
Ils se vendent dans les jardineries à des prix prohibitifs. Rien ne vaut de les faire avec les enfants, en utilisant des matériaux récoltés dans la nature, au cours de promenades durant l’hiver : paille ou bois, bambous, pots de fleurs retournés et remplis d’herbes sèches, planchettes, blocs de bois percés de trous de largeurs différentes, fagots de tiges à moelle, briques creuses, …
Maison à insectes « maison »
[1]
Pour les agriculteurs,
la chose est plus facile. Ils peuvent faire le choix du bio et, éventuellement,
changer leurs pratiques : changer de modes de culture et d’élevage. Il
existe des associations qui peuvent les accompagner dans cette transition. Penser
que c’est impossible est, ni plus, ni moins que de la déficience
intellectuelle.
[2]
Selon la Commission
européenne, les produits biocides incluent
les désinfectants, les raticides, les insectifuges, les aérosols et peintures anti-moisissures,
les comprimés de purification de l’eau et de nombreux autres produits.
[3] L’extrême-droite n’est pas
fréquentable ni dans ce dossier, ni dans un autre, quoi qu’ils essaient de nous
faire croire. Ils sont les porte-lance des gros industriels et, sous prétexte
de défendre les citoyens, votent dans l’intérêt… des entreprises.
Les produits ménagers sont aussi mauvais, pour votre santé et celle de vos enfants, que la cigarette.
Une étude universitaire norvégienne[1], menée pendant 20 ans sur 6.235 utilisateurs européens âgés de 20 à 40 ans, démontre que les produits d’entretien industriels auraient un effet néfaste sur les poumons, équivalent au fait de fumer une vingtaine de cigarettes par jour ! Ces produits chimiques nettoyants causent de gros dommages sur notre système respiratoire et les tissus de nos poumons.
Ces produits ont été créés par des industriels pour nettoyer nos sols, nos meubles, nos éviers, nos baignoires, … et non nos poumons. Il nous est bien recommandé de les tenir hors de portée des enfants, de ne pas les ingérer ou de les mettre en contact avec nos yeux, mais on les utilise pourtant pour laver un sol sur lequel se rouleront nos enfants ou un évier dans lequel nous ferons la vaisselle ou laverons les pommes de terre. Et cela, sans que nous ne soyons informés de ces dangers.
La plupart des produits chimiques
de nettoyage provoquent une irritation des voies respiratoires, y entraînant
des changements durables, voire permanents. Il a été constaté chez les personnes
qui utilisent régulièrement ces produits une baisse accélérée de leurs
capacités respiratoires, ainsi qu’un risque accru de développer de l’asthme. Les
professionnels du nettoyage sont les premiers et les plus touchés, puisqu’ils
utilisent ces produits tous les jours.
Mais les femmes qui font le ménage à la maison sont également touchées par une baisse de la fonction pulmonaire. L’utilisation de ces produits une fois par semaine entraîne déjà un déclin de la fonction respiratoire. Cela a été constaté chez l’ensemble des femmes observées durant la période de recherche, de 1992 à 2012. Par exemple, l’asthme est beaucoup plus présent chez les femmes faisant le ménage à leur domicile que chez les femmes n’utilisant pas de produits d’entretien. Ces produits chimiques peuvent également causer d’énormes dommages sur les poumons de personnes déjà asthmatiques.
Les personnes sensibles, comme les enfants, ne doivent pas être en contact avec les vapeurs de ces produits, que ce soit à la maison où dans des lieux confinés comme les crèches et les écoles.
Il est donc fortement conseillé d’éviter
les substances chimiques contenues dans les produits d’entretien et d’utiliser
des produits d’entretien naturels.
Produits chimiques
inutiles
Tous ces produits chimiques sont
inutiles. Il faut donc revenir aux anciennes recettes qui ont marché et
marcheront toujours : le citron, le vinaigre banc, le bicarbonate de soude
ou encore le savon noir ont prouvé leur
efficacité et sont bien moins dangereux pour votre santé et celle de vos
enfants et vous reviendront beaucoup moins cher ! De nombreuses recettes sont
accessibles sur Internet.
[1] Publiée
le 16 février 2018 dans l’American
Journal of Respiratory and Critical Care Medicine
Le 1er décembre de chaque année, c’est toujours la même chose : on se rappelle qu’il y a une journée mondiale de lutte contre le SIDA.
Hier encore, un de nos bénévoles s’est rendu dans une école pour rencontrer un groupe de jeunes et parler des identités de genre et des orientations sexuelles. A sa surprise (ou peut-être pas…), les jeunes de moins de 15 ans ont donné des informations complètement faussées. D’abord, le SIDA s’attraperait par la salive… Ensuite est venue la question : comment peut-on voir si nous avons le VIH ou le SIDA ? Et d’ailleurs, quelle est la différence entre SIDA et VIH ?
Très vite, notre bénévole est revenu sur d’autres termes : syphilis, chlamydia, HPV, cancer du col de l’utérus, … Les jeunes n’avaient pas de mots et ne pouvaient pas expliquer la signification de ces mots. Pourtant, et c’est là que nous voyons –malheureusement – les limites de l’EVRAS (Education à la Vie Affective et Sexuelle), ces jeunes se sont rendus au planning familial près de leur école. Stupéfiant ! Extrêmement gênante était cette situation pour notre intervenant qui s’est transformé – en un instant – en médecin, psychologue, assistant social, enseignant, éducateur, parent, …
Le SIDA se propage plus chez les Homos, monsieur ? Oui, les chiffres sont alarmants ; les raisons scientifiques sont là. Appelons un chat un chat : la transmission est, selon certaines études, plus fréquente lors de lésions. Or les pratiques sexuelles d’homme à homme sont plus risquées. C’est pourquoi il y a eu, ces dernières années, un travail important de prévention et sensibilisation vers les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Par ailleurs, la récente campagne de prévention du VIH en France, qui mettait à l’affiche un couple d’hommes, a fait beaucoup parler d’elle… Ces attaques montrent, une nouvelle fois, que la discrimination envers les homosexuel.le.s est un vrai problème. Pourtant les chiffres parlent et les réalités sont alarmantes.
Cette question a directement fait réagir les filles : elles ont rapidement compris que elles aussi, en ayant des relations sexuelles avec un homme, pourraient être confrontées à un facteur à risque. Les jeunes sont, en effet, bien conscients que la seule façon de se protéger est d’avoir des relations sexuelles saines. Mais c’est quoi une relation sexuelle saine : être fidèle, avoir un préservatif à chaque relation, éviter certaines pratiques sexuelles ?
La rencontre à l’école a, une fois de plus, servi à ces jeunes : elle a permis le débat, la discussion, l’écoute de préoccupations qui les touchent. Le VIH fait peur, il n’a pas bonne presse chez les jeunes. Cela rappelle combien les mots sont importants, même lorsque l’on parle de traitement post-exposition (TPE par exemple), qui n’est pas la solution à l’élimination de l’épidémie.
Pendant ces animations qui n’étaient pas en lien direct avec le VIH-SIDA, les jeunes ont déposé des paroles, témoigné de leurs inquiétudes, de leurs questions et de leur rapport à la sexualité. Quelque chose de très intime.
Aujourd’hui, la Ligue des Droits de l’Enfant et sa commission LGBT (Lesbienne, Gay, Bi, Trans) rappellent que les enfants et les jeunes ont droit à une éducation et une information correcte sur le SIDA, IST, MST. Aujourd’hui, nous soutenons la Plate-forme SIDA qui a pour objectif d’amplifier les dépistages, la prise en charge des enfants et jeunes séropositifs. Aujourd’hui aussi, nous faisons un rêve d’espoir, celui qu’un jour, un 1er décembre, nous fêterons la fin d’un combat, parce que nous aurons réussi à stopper l’épidémie.
Le sucre est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. En effet, les sucres lents contenus dans les féculents sont du glucose qui va passer lentement dans le sang et nous apporter de l’énergie. Le sucre est également présent naturellement dans les fruits et légumes sous forme de glucose, fructose et saccharose. Cependant, dans aliments préparés il y a énormément de sucre ajouté. Par exemple, un biscuit contient environ 50% de sucre raffiné (varie selon les marques). Or, le corps n’a pas besoin de sucre raffiné. Il peut vivre sans. Le sucre contenu dans les fruits, les légumes et les féculents lui est amplement nécessaire. Trop de sucre peut engendrer de graves complications comme les maladies cardio-vasculaires, la boulimie ou le diabète mais aussi de petits maux anodins tels que les maux de tête ou une grande fatigue. C’est le cas de certaines personnes qui s’endorment après un repas trop riche. Cela est dû à la trop grande ingestion de sucre alors que leur organisme ne le tolère pas. La quantité de sucre augmente dans l’organisme, ensuite il y a une sécrétion d’insuline, si elle est importante, la quantité de sucre va chuter plus bas que la normale. Donc lorsque le niveau de sucre est trop bas, on attrape sommeil. C’est ce que l’on appelle l’hypoglycémie réactionnelle à un repas trop riche . Le fructose est métabolisé par le foie qui ne sait pas emmagasiner le gras. C’est de cette manière qu’on produit le foie gras : on gave les oies de maïs riche en fructose, le foie stocke toute la matière grasse. Pourquoi aime-t-on autant le sucre ? Le cerveau attribue aux aliments sucrés une valeur de récompense. Plus l’aliment sera riche en calories, plus le sentiment de récompense et de plaisir sera élevé. Suite à plusieurs expériences sur des rats, des scientifiques ont démontré que le sucre est aussi addictif que la cocaïne. Chaque prise de sucre libère de la dopamine, processus identique à l’injection de la cocaïne dans le sang. Les premiers goûts qu’apprécie de manière innée un bébé est le sucré. On apprend à aimer les autres saveurs qui sont présentent dans notre environnement alimentaire. Il est donc important de varier la nourriture des enfants car l’addiction au sucre nait pendant l’enfance. Plus on donne de sucre à un enfant, plus il aimera le sucre étant adulte. On trouve du sucre ajouté dans nombre d’aliments préparés sucrés tels que les biscuits, pâtisseries, céréales du petit-déjeuner, etc. mais aussi dans les aliments salés comme la charcuterie, le pain, etc… nos papilles gustatives et notre cerveau se sont habitués à ces goûts. Néanmoins, certains aliments nous sont présentés de manière à nous tromper. C’est le cas des sodas que l’on boit glacé et pétillant. Chaudes et plates, ces boissons sont imbuvables car trop sucrées. Or, plus on boit froid, moins on goûte le sucre. Manger sans sucre ajouté c’est aussi retrouver le goût naturel des aliments, même si cela peut s’avérer difficile au début. Cela permet de se sentir plus en forme et plus concentré. Enfin, les nutritionnistes recommandent de manger de tout, sans en abuser et de faire de l’exercice. D’apprendre aux enfants l’importance de manger en famille à heures fixe et non de s’enfermer dans sa chambre pour manger n’importe quoi.
A lire : • Le sucre ou la vie, de Bruno Kleiner • http://www.extenso.org/article/le-sucre-ce-nouveau-poison/ • expérience d’une famille ayant arrêté le sucre pendant 1 an http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/05/08/year-of-no-sugar-la-famille-schaub-na-pas-consomme-de-sucre-pendant-un-an_n_5288983.html Autres noms pour le sucre (ou comment le détecter sur les étiquettes alimentaires ?): • Acésulfame de potassium / acésulfame K / E950 (édulcorant) • Agave • Amidon • Aspartame (édulcorant) • Cassonade • Concentré de jus de fruit • Dextrine • Dextrose • Extrait de malt d’orge • Fructose • Glucose • Isomalt (édulcorant) • Isomaltulose hydrogéné (édulcorant) • Jus de canne à sucre • Lactitol (édulcorant) • Lactose • Maltodextrine • Maltose • Mannitol (édulcorant) • Mélasse • Miel • Néotame (édulcorant) • Saccharine (édulcorant) • Saccharose • Saccharose • Sirop • Sirop d’agave • Sirop d’amidon • Sirop de canne à sucre évaporé • Sirop de fructose • Sirop de maïs • Sirop de malt • Sirop de riz • Sirop de sorbitol (édulcorant) • Sirop de sorgho • Sirop de polyglycitol (édulcorant) • Sirop d’érable • Sorbitol (édulcorant) • Sucralose (édulcorant) • Sucre de Turbinado (édulcorant) • Sucre inverti • Xylitol (édulcorant) • Xylose
Sources:
Cash investigation – Sucre: comment l’industrie vous rend accros
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