« Je décide », c’est le slogan de la Pride 2016. Ces mots sont forts. Ils portent en eux l’idéal de liberté dont rêve chaque individu pour vivre son orientation sexuelle et son droit d’être accepté dans sa diversité parmi toutes les diversités. Cette année, le focus a été mis sur les personnes transgenres et la révision complète de la Loi de 2007.
Genres Pluriels, les trois coupoles associatives lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexuées (LGBTI) du pays, Arc-en-Ciel Wallonie, Çavaria et la RainbowHouse Brussels, ainsi qu’Amnesty International et la Ligue des Droits de l’Homme réclament dans un communiqué de presse commun :
la dissociation intégrale de la reconnaissance du genre à l’état civil et dans tout document officiel, ainsi que de tout parcours psychiatrique et médical, quel qu’il soit ;
que la Belgique se dote d’une politique claire de dépsychiatrisation et de dépathologisation des personnes trans ;
la liberté d’accès aux soins ainsi que les droits du patient, notamment en ce qui concerne le libre choix des praticiens ;
la garantie d’un traitement conforme à la Convention internationale des droits de l’Enfant pour les personnes trans mineures[1].
La Ligue des Droits de l’Enfant soutient toutes les démarches inclusives qui visent à l’intégration des enfants et jeunes trans. Nous appelons à une approche inclusive, respectueuse de leur identité, dans tous les lieux où se trouvent les enfants. Nous souhaitons que les familles, les écoles, les mouvements de jeunesse, les clubs sportifs et de loisirs puissent intégrer cette diversité au quotidien.
Des enfants transgenres dans mon école, c’est possible ?
La recherche de l’orientation sexuelle commence dès le plus jeune âge. On estime qu’1% des enfants sont concernés par la transidentité. Notre rôle est de veiller à garantir que le cadre légal et les conventions internationales soient appliqués et protègent les jeunes. Aujourd’hui le débat concerne tous les secteurs qui touchent à la jeunesse. Nous revendiquons que tous les soutiens scolaires (CPMS, enseignants, éducateurs, directions, …) puissent être formés à accueillir la différence au sein des établissements. Les moyens mis en œuvre, tant budgétaires qu’en termes de collaboration avec les associations LGBT, doivent être une priorité. Le politique ne peut plus rester sourd.
La Ligue des Droits de l’Enfant veille et continue à garantir que chaque enfant bénéficie des mêmes droits qu’il soit hétérosexuel ou LesBiGayTrans.
La Ligue soutien l’adoption des couples homoparentaux
Depuis 2006, les familles homoparentales ont le droit d’adopter des enfants. C’est le résultat d’un long combat auquel la Ligue des Droits de l’Enfant a participé avec de nombreuses associations. Pour nous, un enfant a le droit de vivre avec des parents qui lui apportent de l’amour et tout ce dont il a besoin pour se construire. Les couples homosexuels sont d’aussi bons parents que les couples hétérosexuels.
Nous appelons à ce que les revendications des parents qui éprouvent des difficultés à adopter soient entendues et que des solutions soient mises en œuvre, ceci dans l’intérêt des enfants.
Dans son homélie de ce premier dimanche d’avril, l’Archevêque de Malines-Bruxelles s’est trompé de cible en dénonçant le « drame » de l’avortement. S’il pensait défendre les enfants, c’est raté !
Prétendre défendre les droits des enfants, sans défendre d’abord celui des femmes, est un attrape-nigaud, une confusion dont l’Eglise est coutumière. Défendre la vie, défendre les enfants, c’est d’abord défendre le droit des femmes et des filles et donc aussi leur droit de décider quand elles veulent avoir un enfant et avec qui. Défendre le droit des enfants, ce n’est pas condamner les femmes à devoir avorter dans la clandestinité avec tous les risques que cela comporte.
Si nous devons encore nous battre, aujourd’hui, pour viser à plus d’égalité entre femmes et hommes et donc, plus d’égalités entre petites filles et petits garçons, c’est principalement dû à la « politique » de l’Eglise catholique romaine qui, depuis près de 2000 ans a cantonné les femmes dans un rôle de reproductrice et de mères de familles, ne disposant pas de la pleine propriété de leur corps qui appartenait soit à leur mari, soit à Dieu – donc à l’Eglise (par ex., les religieuses). En Belgique, il a fallu attendre 1990 ans pour que les femmes puissent – enfin – décider légalement de ce qu’elles font de leurs ventres.
Les femmes et les filles sont encore trop souvent victimes de discriminations et d’agressions physiques et sexuelles, tant au sein de la société qu’au sein des familles. Le « devoir conjugal » – notion de droit canonique qui voyait dans la «copula carnalis » un fait et un effet du mariage, reste ancrée dans trop de mentalités. L’Eglise a d’énormes responsabilités dans la discrimination dont les femmes et les filles ont été et sont encore victimes aujourd‘hui.
Enfin, le « discours » de défense des enfants sonne faux. En effet, l’Eglise de Belgique méprise à la fois les droits des femmes mais aussi les droits des enfants qu’elle prétend défendre. Nous ne retiendrons, pour exemple, que la politique de ses « bonnes » écoles « Saint Elitiste » qui sélectionnent et orientent les enfants en fonction de leur origine sociale. Dans ce massacre des innocents, les écoles catholiques « huppées » sont à pointe de la discrimination et montrent le chemin, très loin de la parole de l’Evangile…
Nous invitons donc l’Archevêque de Malines-Bruxelles, tant qu’il est aux affaires de sa petite entreprise – ce qui ne lui laisse que peu de temps – de reconnaître enfin les grandes responsabilités de l’Eglise catholique face aux injustices dont sont victimes les femmes et les enfants aujourd’hui encore, et à faire son mea culpa. Ce serait un signe de réconciliation avec toute la société.
L’Ecole, ainsi que tous les milieux d’accueil de l’enfance, sont des endroits où les paroles, les actes et les discours homophobes et hétérosexistes sont encore trop fréquents. Des familles, des enfants en souffrent.
En Belgique, comme dans les rares pays respectueux des Droits fondamentaux, les familles homoparentales bénéficient des mêmes droits que les familles hétéroparentales. Elles bénéficient donc de l’égalité juridique. C’est en matière d’égalité sociale que le chemin est encore encombré d’innombrables obstacles, notamment dans les lieux d’accueil des enfants. Les familles et les jeunes LGBT se heurtent à la persistance de discriminations et de violences dont l’École n’est pas, loin de là, préservée.
Les enfants des familles homoparentales sont souvent victimes d’homophobie ou d’hétérosexisme . À l’École, l’homosexualité est une réalité mais elle reste encore trop souvent un tabou. Tous les jeunes LGBT fréquentent les établissements scolaires en Communauté française et, depuis 2005, les familles homoparentales existent officiellement à l’École et doivent être accueillies, avec leurs enfants, dans les mêmes conditions de droits et de devoirs que les autres familles.
L’École doit s’adapter à cette nouvelle réalité et se donner les moyens de lutter contre les LGBT-phobies, dont les conséquences peuvent être dramatiques pour les élèves : l’homophobie et la transphobie vécues ou intériorisées conduisent, chaque année, des jeunes garçons et des jeunes filles à des tentatives de suicide, ou au suicide.
Une Ecole Pour Tous doit accueillir toutes les différences. Nous parlons d’« Ecoles inclusives ». Chaque enfant, quelles que soient ses différences, doit y avoir sa place et pouvoir s’y construire dans le respect et en valorisant la richesse de ses différences.
Nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres. L’Ecole discrimine et oriente les élèves qui n’entrent pas dans un certain schéma pré-formaté. Il est donc important, si l’on veut pouvoir accueillir toutes les différences, que les familles et jeunes concernés puissent s’exprimer sur ce qu’ils vivent et proposer des modifications de fonctionnement
La Ligue des Droits de l’Enfant interroge les usagers afin qu’ils puisent devenir acteurs de l’Ecole en général. Dans le cadre de notre Commission, nous voulons questionner l’ensemble de la Communauté LGBTQI.
Qu’est-ce qui pose problème pour cet accueil ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les familles LGBTQI dans la non reconnaissance, voire le non respect de toutes les différences ? Qu’en est-il des jeunes qui vivent au sein de ces familles et quelles sont les difficultés encore rencontrées par les jeunes LGBTQI ? Et quel est ce principe de « Neutralité » invoqués par certains pour faire taire certains profs issus de la communauté ?
Que voulons-nous comme école réunira une série d’acteurs autour de la table et le public en matinée pour faire le point sur la situation scolaire francophone actuelle.
L’après-midi, des ateliers thématiques permettront à chacun de s’exprimer sur les sujets traités en matinée.
Programme
10 : 00 Accueil
10 : 30 – 12 : 30 Panel /Débat Alter Vision Le Centre Bruxellois de la Promotion de la Santé Le Centre Interfédéral Pour l’Egalité des Chances Les CHEFF asbl Genres Pluriels La Ligue des Droits de l’Enfant
12 :30 -13 :00 Lunch
13 :00 – 14 :00 Groupes de travail.
15 :00 -16 :00 Débat et mise en perspectives.
Un projet de la Ligue des Droits de l’Enfant et de la Rainbowhouse Brussels Avec le soutien de / met de steun van huisvandeMens
Le « drame » de l’avortement ? Et si l’Eglise catholique commençait par balayer devant sa porte ?
Dans son homélie de ce premier dimanche d’avril 2105, l’Archevêque de Malines-Bruxelles s’est trompé de cible en dénonçant le « drame » de l’avortement. S’il pensait défendre les enfants, c’est raté !
Prétendre défendre les droits des enfants, sans défendre d’abord celui des femmes, est un attrape-nigaud, une confusion dont l’Eglise est coutumière. Défendre la vie, défendre les enfants, c’est d’abord défendre le droit des femmes et des filles et donc aussi leur droit de décider quand elles veulent avoir un enfant et avec qui. Défendre le droit des enfants, ce n’est pas condamner les femmes à devoir avorter dans la clandestinité avec tous les risques que cela comporte.
Si nous devons encore nous battre, aujourd’hui, pour viser à plus d’égalité entre femmes et hommes et donc, plus d’égalités entre petites filles et petits garçons, c’est principalement dû à la « politique » de l’Eglise catholique romaine qui, depuis près de 2000 ans a cantonné les femmes dans un rôle de reproductrice et de mères de familles, ne disposant pas de la pleine propriété de leur corps qui appartenait soit à leur mari, soit à Dieu – donc à l’Eglise (par ex., les religieuses). En Belgique, il a fallu attendre 1990 ans pour que les femmes puissent – enfin – décider légalement de ce qu’elles font de leurs ventres.
Les femmes et les filles sont encore trop souvent victimes de discriminations et d’agressions physiques et sexuelles, tant au sein de la société qu’au sein des familles. Le « devoir conjugal » – notion de droit canonique qui voyait dans la « copula carnalis » un fait et un effet du mariage, reste ancrée dans trop de mentalités. L’Eglise a d’énormes responsabilités dans la discrimination dont les femmes et les filles ont été et sont encore victimes aujourd‘hui.
Enfin, le « discours » de défense des enfants sonne faux. En effet, l’Eglise de Belgique méprise à la fois les droits des femmes mais aussi les droits des enfants qu’elle prétend défendre. Nous ne retiendrons, pour exemple, que la politique de ses « bonnes » écoles « Saint Elitiste » qui sélectionnent et orientent les enfants en fonction de leur origine sociale. Dans ce massacre des innocents, les écoles catholiques « huppées » sont à pointe de la discrimination et montrent le chemin, très loin de la parole de l’Evangile…
Nous invitons donc l’Archevêque de Malines-Bruxelles, tant qu’il est aux affaires de sa petite entreprise – ce qui ne lui laisse que peu de temps – de reconnaître enfin les grandes responsabilités de l’Eglise catholique face aux injustices dont sont victimes les femmes et les enfants aujourd’hui encore, et à faire son mea culpa. Ce serait un signe de réconciliation avec toute la société.
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