C’est la phase 3 du développement clinique d’un vaccin qui permettent d’observer un effet protecteur. Cela nécessite de vacciner un grand nombre de volontaires (plusieurs milliers de sujets). Ces essais incluent un maximum de variétés de groupes cibles (personnes âgées, patients aux antécédents pulmonaires ou cardiaques, diabétiques ou en surpoids. Ces études se font en double aveugle : Les volontaires reçoivent soit la dose du vaccin, soit un placebo. Les médecins pratiquant les tests et assurant le suivi ne savent pas quel patient a reçu le vaccin ou le placebo. L’efficacité du vaccin dépend du taux de positivité du virus parmi les personnes ne participant pas au tests et donc non vaccinée. Plus le nombre de malades non vaccinés augmente, plus l’efficacité du vaccin chez les volontaires vaccinés peut être démontrée. L’incidence du Coronavirus durant l’année 2020 a permis d’évaluer l’efficacité du vaccin rapidement[1].
Les preuves d’efficacité de ces vaccins proviennent de deux vastes essais cliniques de phase 3 randomisés, en double aveugle et avec un groupe placebo, c’est-à-dire procurant le plus haut niveau de preuve scientifique. Ces deux essais (l’un de 43000 participants environ, l’autre de 30000 participants environs) montrent une efficacité de 94%[2].
Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.
[1] Lire par ailleurs
[2] Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, Suisse, Ibid.