Edward Jenner est considéré comme le père de l’immunologie pour voir été le premier médecin

à avoir étudié de manière scientifique le vaccin contre la variole.

Quel avenir voulons-nous pour nos enfants. Ils ont perdu un an de leur jeunesse et cette année perdue, ils ne pourront jamais la récupérer. Ils sont confinés derrière un écran un jour sur deux ou 7 jours par semaine, ne sortent pas ou peu, ont perdu la plupart de leur réseaux sociaux, ne peuvent plus faire la fête, pratiquer du sport, suivre des cours de théâtre, boire un verre avec les ami·e·s, draguer…

Plus de vacances, non plus. Uniquement les murs d’une maison ou d’un appartement. Au mieux ont-ils un jardin ou une terrasse. Au pire, quatre murs et un GSM qui surchauffe et la déprime qui les guette.

Est-ce cet avenir que nous voulons pour eux ? Ou voulons-nous qu’ils retrouvent une vraie vie, celle de leur âge, une vie sociale, une vie amoureuse, refaire du sport, partir en vacances, sortir en boîte, aller au restaurant, …

Pourquoi se faire vacciner ?

L’OMS estime que les vaccins sauvent la vie de 2 à 3 millions de personnes chaque année et « est largement reconnue comme l’une des interventions sanitaires les plus efficaces et les moins coûteuses au monde. Pourtant, on compte encore aujourd’hui dans le monde près de 20 millions d’enfants qui ne reçoivent pas les vaccins dont ils ont besoin [1]». 

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, les vaccins sont importants parce que :

  • À tout âge, les vaccins sauvent des vies et nous protègent[2]

Les vaccins nous défendent contre certaines maladies mortelles. Ils travaillent sur les défenses naturelles de notre organisme pour éviter que nous ne tombions malade. Ils sont un moyen sûr et astucieux pour produire une réaction de protection et nous aider à rester en bonne santé, protégés et forts.

En effet, la vaccination peut VOUS sauver la vie. La Covid-19 a emporté la vie de 2 058 534 personnes au moment où nous rédigeons ce dossier[3], dont 20 675 en Belgique, 72 647 en France, 18 956 au Canada, 8 345 en Suisse, 95 981 au Royaume-Uni, et 414 070 aux Etats-Unis et 215 243 au Brésil, pays qui ont laissé la pandémie se répandre.

Personne ne peut dire qu’il est à l’abri. Des enfants ont été touchés (peu, c’est vrai mais rien de dit que les prochains variants continueront à les épargner).

Le vaccin peut vous sauver la vie mais également protéger votre santé contre de nombreuses maladies invalidantes. Les rescapés du Covid souffrent parfois de pathologies graves et invalidantes. Il ne suffit pas d’en réchapper, encore faut-il que le virus ne se soit pas attaqué à certains organes, les fragilisant pour le reste de notre vie. D’après les premières estimations, entre 15 et 25% des malades du Covid seraient affectés sur le long terme. En incapacité totale, certains ont perdu ou s’apprêtent à perdre leur emploi[4].

  • Bien que la majorité des enfants de nos jours soient vaccinés, il est reste beaucoup trop qui sont laissés de côté. 

Ce sont souvent les plus à risque – les plus démunis, les plus en marge, ceux qui sont touchés par les conflits ou contraints de quitter leurs foyers – qui sont systématiquement oubliés par la vaccination, une situation que l’on ne peut accepter. Si ces enfants tombent malades, ils sont exposés aux conséquences sanitaires les plus graves et sont les moins susceptibles d’avoir accès à des traitements et des soins pouvant leur sauver la vie.

Se protéger soi-même et protéger ceux qui nous entourent sont deux bonnes raisons de se faire vacciner. Tout le monde ne peut pas être vacciné – notamment les nourrissons, trop jeunes pour recevoir un vaccin, les personnes âgées exposées à des maladies graves et les personnes déjà très malades. Pour que ces personnes soient protégées, il est primordial que les autres se fassent vacciner.

Nous vacciner, c’est aussi protéger les plus vulnérables. Lorsque le nombre de personnes immunisées est suffisant, le virus cesse de circuler. De ce fait, chaque individu vacciné est protégé mais également la collectivité. Dès lors, pour obtenir l’immunité collective (pourcentage d’une population qui est immunisée et donc protégée contre une infection, amenant progressivement le virus à l’extinction), on estime qu’il faut 50% de personnes vaccinées pour la grippe. Les 50 % restants sont protégés du fait que la grippe ne se propagera pas ‎parmi les personnes vaccinées. Il faut que cette immunité soit au moins 70% pour la Covid-19. Mais cela reste incertain. Il n’est pas impossible qu’il faille plus de personnes vaccinées encore. L’OMS précise à ce sujet que « Tant que nous ne comprendrons pas mieux l’immunité au virus de la COVID-19, il ne sera pas possible de savoir quelle proportion d’une population est immunisée et combien de temps cette immunité dure, et encore moins de faire des prévisions pour l’avenir. Ces interrogations devraient exclure toute idée visant à renforcer l’immunité au sein d’une population en laissant le virus se propager[5]. »

Comme le dit l’OMS, tout le monde ne peut pas être vacciné : les nourrissons, les femmes enceintes ou allaitantes, certaines personnes atteintes d’allergies graves, des personnes qui ont de graves troubles de la coagualtion, par exemple. De même, pour des raisons probablement génétiques, les vaccins ne fonctionnent pas chez certaines personnes qui, même vaccinées, développent la maladie. L’objectif d’atteindre l’immunité collective permettra à celles et ceux qui ne peuvent pas recevoir la vaccination au début de celle-ci, ou pour des raisons médicales (allergies graves, …) d’être protégés, grâce à nous.

Il en est de même pour nos systèmes de santé qui souffrent actuellement de l’importance des cas de Covid-19. Au plus jeune on est vacciné (toute maladie confondue) au moins l’on risque de contracter des maladies infectieuses et donc, au moins l’on sera à charge de nos systèmes de santé. Le personnel pourra, dès lors se concentrer sur les patients atteints de pathologies graves. La Covid-19 a jeté un voile sur de nombreux malades qui n’ont plus osé se faire soigner dans les hôpitaux par crainte de contracter le virus. Leurs pathologies risquent fort de s’être aggravées avec des pronostics vitaux qui seront engagés, alors qu’ils ne l’auraient peut-être pas été si l’épidémie n’avait pas engorgé nos hôpitaux. En résumé, on se vaccine pour se protéger et pour protéger les autres.

  • Tous les composants présents dans un vaccin en garantissent l’innocuité et l’efficacité pour vous et votre famille. Les composants des vaccins peuvent paraître étranges lorsqu’on les voit énumérés sur une étiquette, pourtant beaucoup d’entre eux sont présents naturellement dans le corps humain, l’environnement et dans les aliments que nous consommons.

Les vaccins, on l’a vu, sont rigoureusement testés. Les essais cliniques ont mobilisé des dizaines de milliers de volontaires et les résultats démontrent l’efficacité de ces vaccins. Les molécules d’ARNm sont présentes dans notre corps et participent à la production de protéines sans lesquelles notre vie serait impossible. Il y a des effets secondaires, comme pour tous les vaccins, mais actuellement, rien de permet de croire qu’ils seraient dangereux sur le moyen ou le long terme. La balance entre la vaccination et la contamination par la Covid-19 penche très largement pour la vaccination.

Maintenant, c’est à nous de voir et de faire la balance entre notre intérêt et celui des autres, principalement celui de nos enfants et des personnes les plus fragiles. Alors que l’on soit « antivax » sans trop savoir pourquoi, à part quelques rumeurs infondées sur des réseaux fécaux, ou hésitant·e, il nous reste à tout mettre dans la balance. Nous avons deux mains : on place nos croyances dans celle qui est à l’extrême-droite et on place l’intérêt des enfants, des jeunes, des systèmes de santé et de la société en général côté cœur, dans la main gauche. A nous de voir la main qui sera la plus lourde. Elle nous dira qui nous sommes et si tu nous avons ou non du cœur. Dans l’affirmative, il ne nous restera plus qu’à retrousser la manche.

Pour cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] OMS, https://www.who.int/fr/campaigns/world-immunization-week/world-immunization-week-2020/key-messages

[2]     Les vaccins protègent nos enfants, dans toutes les communautés et dans tous les pays, et préviennent les flambées de maladies à prévention vaccinale. Lutter contre chaque flambée qui se déclare est onéreux et inefficace, et cela coûte des vies. L’unique riposte durable est la prévention : en faisant en sorte que chacun soit vacciné, à temps, avec le bon vaccin, tout au long de sa vie.

[3] 23 janvier 2021

[4] Marianne, 29/01/2021, « Une maladie dans la maladie » : la lente prise de conscience des ravages du Covid long

[5] OMS 31 décembre 2020, Immunité collective, confinement et COVID-19

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