Dans différentes recherches, Cooper (2007) a relevé que les professeurs américains attribuent des effets positifs, mais également négatifs aux devoirs. Les effets qu’ils estiment positifs sont invoqués pour justifier leurs pratiques en matière de devoirs[1] :
Effets positifs | Effets négatifs |
Résultats immédiats et apprentissage : Meilleure rétention des savoirs Augmentation de la compréhension Meilleur sens critique, meilleure conceptualisation et meilleur traitement de l’information Enrichissement du curriculum Effets à long terme sur l’apprentissage: Encourage l’apprentissage pendant les temps libres Améliore l’attitude envers l’école Développe de meilleures habitudes d’étude et de travail Effets extrascolaire : Plus grande capacité d’organisation Plus grande discipline personnelle Meilleure gestion du temps Davantage de curiosité Plus de compétence dans la résolution de problèmes Plus grande satisfaction des parents envers l’école et plus grande implication à l’école | Effet de saturation : Perte d’intérêt envers le matériel utilisé Fatigue physique et émotionnelle Manque de temps libre et de temps destiné à d’autres activités dans la communauté (sports et autres) Interférences de la part des parents : Pression pour terminer les devoirs sans faute Confusion dans les techniques d’apprentissage Tricherie : Copie sur d’autres travaux d’élèves Aide qui va au-delà du tutorat Augmentation de l’écart entre les élèves performants et les élèves en difficulté. |
Au regard de ces éléments, on se retrouve avec deux groupes. D’une part, les professeurs, ceux qui donnent des devoirs parce qu’ils estiment que les bénéfices sont supérieurs aux effets négatifs ; et d’autre part les enseignants, ceux qui estiment le contraire, à savoir que les effets négatifs sont supérieurs à des effets positifs non démontrés.
A suivre : Les parents en sont convaincus : les devoirs participent à la réussite de leurs enfants.
[1] Cooper (2007)