Introduction
Ce dossier pédagogique a été réalisé par l’ASBL Ligue des Droits de l’Enfants à la suite de la première soirée sur le décrochage scolaire, en présence de Chantal Massaer et Eric Bruggeman d’Infor Jeunes Laeken (propose une aide à la jeunesse sur demande), Sassia Lettoun de l’ASBL Bravvo (propose notamment de l’aide dans les démarches d’inscription scolaire et un accompagnement du jeune et de la famille lors du décrochage) et Francis Marc ancien directeur d’école. Ils se sont exprimés et ont exposé leurs visions du décrochage scolaire et évoqué des pistes de solution proposé par leur structure.
La Ligue des Droits de l’Enfant, initiatrice du débat autour du décrochage scolaire a, par le biais de ce cycle de conférences, l’intention de créer des ponts et de confronter les points de vue sur le décrochage scolaire afin de voir émerger une école sans échec et pour tous.
Ce premier dossier pédagogique tend à dresser les contours du problème du décrochage scolaire, des conditions sociales de son implantation en évoquant les études, recherches et investigations menées dans les écoles par des professionnels.
« La différence pour la Ligue doit se trouver dans l’école ordinaire, l’école pour tous » J.P Coenen, président de l’ASBL Ligue des Droits de l’Enfant.
Différentes définitions du décrochage scolaire
Les chercheurs de la FUNDP de Namur définissent le décrochage comme « un processus progressif de désintérêt pour l’école, fruit d’une accumulation de facteurs internes et externes au système scolaire». Cette définition « présente le décrochage comme un processus lent et progressif, conséquence d’événements personnels, liés aux apprentissages, à l’affectivité et à la personnalité des jeunes adolescents; d’évènements scolaires, liés au parcours scolaire de chacun, à l’organisation de l’école, et aux relations avec les enseignants et les autres élèves; et enfin d’événements familiaux et socio- culturels, liés au milieu de vie, à la vie de famille et aux valeurs, que ce soit celles de la famille ou celles de la société[i]« .
Infor’jeunes complète cette définition en y ajoutant la sélectivité sociale au sein du système scolaire à différents moments de la scolarité.
L’ASBL Bravvo décrit le décrochage scolaire en tant que le processus de rupture plus large provoqué par plusieurs facteurs, qui aura un effet sur l’obligation scolaire du jeune mais aussi sur son épanouissement personnel.
Les mesures légales
Le décret inscription
Ce texte de la Fédération Wallonie-Bruxelles revu en 2011, prévoit les modalités d’entrée en première année du secondaire ordinaire. Il définit certains concepts tels que :
- L’ISEF : L’« élève ISEF » est un élève provenant d’une des implantations de l’enseignement fondamental ou primaire moins favorisée, qui organise un encadrement différencié afin d’assurer à chaque élève des chances égales d’émancipation sociale dans un environnement pédagogique de qualité, sont les moins favorisées et qui ensemble scolarisent 40 % des élèves[ii].
Art. 79/7. §1er. Toute demande d’inscription en 1ère année commune du premier degré del’enseignement secondaire est formalisée dans un FUI.Ce formulaire est complété d’abord par l’Administration pour chaque élève inscrit en 6ème année primaire de l’enseignement ordinaire. Ainsi complété, il comporte le nom, le premier prénom, la date de naissance, le domicile de l’élève, un code indiquant que l’élève est ou non considéré comme ISEF, l’indice socio-économique du quartier d’origine de l’élève et un numéro propre à chaque élève. (extrait du décret inscription) |
- Pour Infor’jeunes. La mauvaise connaissance du décret par les différents acteurs est déjà l’un des premiers pas vers l’exclusion et le décrochage. « Dans le décret inscription, l’ISEF est le premier critère pour accorder une place en première secondaire. Si l’ISEF est reconnu, 20% des places sont réservées à ces élèves. Mais on n’en parle pas. Cette règle est méconnue par les parents et n’est pas expliquée clairement sur le formulaire d’inscription. Ce n’est pas un hasard. L’opacité va donc a contrario de l’objectif du décret. » (Infor’Jeunes Laeken)
Stratégie Europe 2020[iii]
« Les Gouvernements régionaux et communautaire entendent opérationnaliser l’éducation et la formation tout au long de la vie, notamment en développant les synergies entre acteurs del’enseignement et de la formation et en développant une offre d’enseignement et de formation de qualité et accessible à tous. Les projets en cours en matière d’enseignement convergent tous vers un objectif commun : la réussite pour chacun par la lutte contre l’échec et l’abandon scolaires. »(…) |
- Pour Infor’jeunes, un autre par vers l’exclusion et le décrochage se passent lors de l’orientation des élèves vers des filières non adaptées.
En chiffres…
Le décrochage scolaire a été étudié par les Cellules de veille de lutte contre le décrochage scolaire de quinze communes bruxelloises en collaboration avec l’Université catholique de Louvain. L’enquête a été menée sur un échantillon de 3716 élèves de 3ème secondaire toutes filières confondues, réparties dans 66 établissements francophones.
- De l’enquête, « il ressort que les éléments associés à l’EXPERIENCE SCOLAIRE (valeur accordée à l’école, retrait, avoir des amis qui ont l’intention d’abandonner l’école, fait de harceler d’autres élèves) paraitraient les plus directement liés au risque de décrochage scolaire. Cette « expérience scolaire » semble elle-même influencée en amont par des facteurs liés à la SANTE (niveau de dépression, consommation de psychotropes) d’une part, et à la TRAJECTOIRE SCOLAIRE (sanctions reçues, nombre d’exclusions, aspirations parentales, points au bulletin), d’autre part »[iv].

- De la même façon, les FACTEURS SOCIAUX (âge, activités socioculturelles, genre, situation familiale) influeraient, à leur tour, sur les aspects de santé et de trajectoire, de sorte que leur effet direct sur le risque de décrochage semble presque négligeable. Dans cet ensemble, quatre facteurs de risque se distinguent clairement dans les analyses. A elles seules, ces variables expliquent 50 % des variations du risque de décrochage entre les élèves.
− la valeur attribuée aux apprentissages scolaires (l’utilité, l’importance et l’intérêt que l’élève accorde à l’école)
− le retrait en classe (manque d’investissement et d’implication en classe),
− les intentions nourries par les amis de l’élève d’abandonner l’école,
− la consommation d’alcool, cigarettes ou cannabis rapportée par l’élève.
- La comparaison des résultats souligne l’intérêt de distinguer cinq profils d’élèves concernant les facteurs liés au risque de décrochage scolaire.

- Le groupe « impliqués » présente le profil le plus engagé scolairement : haute valeur attribuée à l’école, faible retrait, des amis dont l’intention n’est pas de quitter l’école, peu de consommation d’alcool, tabac et cannabis.
- Le groupe « amis décrocheurs » possède également un profil « positif », proche de celui des impliqués. Ces élèves sont eux aussi investis scolairement. Cependant, ils se distinguent au niveau de leurs amis : ceux-ci sont perçus comme nourrissant l’intention de quitter l’école.
- Le groupe « consommateur » lui aussi semble présenter un profil relativement adapté d’un point de vue scolaire. Cependant, ces élèves se distinguent par un score élevé en consommation d’alcool, cigarettes et cannabis.
- Les « multirisques » semblent cumuler les facteurs de risque. Ils sont significativement plus passifs que les autres groupes, accordent moins de valeur à l’école, ont des amis qui nourrissent le projet de quitter l’école et
consomment plus souvent des psychotropes…
- Si la consommation de substances est moindre chez les « désengagés » et si leurs amis ont moins souvent l’intention de quitter l’école, ils apparaissent toutefois particulièrement démotivés et désengagés vis-à-vis de l’école. Ils y accordent en effet moins de valeur et sont davantage passifs que les autres groupes, les « multirisques » mis à part.
- Voir le rapport complet : http://www.urbansecurity.be/IMG/pdf/Etat_des_lieux_du_risque_de_decrochage_scolaire_en_Region_bruxelloise_final.pdf
Points de vue des différents acteurs sur le décrochage
Infor’Jeunes : dualisation de l’enseignement et trois temps propices au décrochage
Infor’Jeunes pointe une dualisation du système scolaire comme l’une des causes du décrochage des élèves.
« Aux permanences d’Infor’Jeunes, on remarque une vraie discrimination de certains élèves par l’école. Les résultats d’une caméra cachée menée dans différentes écoles bruxelloises montraient comment on y sélectionne sciemment un public, par des arguments financiers notamment. Les milieux populaires devraient être bénéficiaires du décret mais les familles y étant issues ne connaissent pas son mécanisme ni l’ISEF (voir ci-dessus) qui a une incidence sur l’inscription en 1ere secondaire. »

La sélection du public s’opère selon l’association par différents mécanismes :
- Dualisation de l’espace scolaire en Fédération Wallonie-Bruxelles (et surtout à Bruxelles) et compétitivité des écoles : les écoles sont souvent reconnues comme des écoles « élitistes » ou « poubelles ». Les plus défavorisées (public dont l’ISEF est le plus bas) sont celles où le turn-over des enseignants et des enseignés est le plus élevé. Cela marque un problème structurel qui est non propice au développement et à l’épanouissement de l’élève.
- Cette dualisation s’opère par le choix conscient de certains directeurs d’école d’organiser ou non des classes passerelles et/ou différenciées, principalement investies par des primo-arrivants mais aussi d’organiser les orientations techniques de qualification et professionnelles en marge du général.
- Le résultat de l’intégration de ces classes dans le modèle d’établissement engendre une hétérogénéité culturelle et linguistique de la population de l’établissement. Cela provoque dans la plupart des cas des retards en français et donc dans l’intégration au système scolaire plus largement.
- L’écart entre les résultats au test PISA [v] des élèves en fonction de l’ISEF est, en Belgique, parmi les plus grands des pays de l’OCDE.
Conclusion, la dualisation et le fait de ne pas organiser de classes passerelles favorise une sélection naturelle du public-cible de l’établissement et permet d’avoir un public homogène.
- Trois temps propices au décrochage scolaire au sein des écoles en FWB qui favorise l’exclusion de l’établissement par des moyens détournés
- Lors de l’inscription à une année : un refus de réinscription est une exclusion. Elle doit être dûment motivée et répondre à des critères objectifs qui font souvent défaut. Depuis 2 ans, Infor’Jeunes constate que l’exclusion définitive augmente via le refus de réinscription. Elle intervient pendant les vacances scolaires. Bien souvent, au moment où les familles partent en vacances. Ayant un délai de 10 jours pour déposer un recours après le refus de réinscription, il y a de grandes chances pour que les familles soient hors délai. Le manque de connaissance des « règles du jeu » sont également en la défaveur des familles.
- Lors de la procédure d’exclusion définitive (sanction la plus élevée prise par une école) : Infor’Jeunes constate qu’elle ne respecte pas le principe de proportionnalité (sanction proportionnelle au fait reproché à l’élève). Trop souvent, les faits ne la justifient pas, selon les termes du décret de 1997 (violence grave, entrave au bon fonctionnement de l’école,…). Il faut savoir que l’on ne peut motiver un refus pour deux raisons essentiels : manque de place ou si l’élève est majeur et exclu de manière définitive. Les autres raisons ne sont pas valables (comportements, milieu culturel,…). L’exclusion devient une ressources pédagogique qui sert à sélectionner.
Un élève régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement de la Communauté française ne peut en être exclu définitivement que si les faits dont il s’est rendu coupable portent atteinte à l’intégrité physique, psychologique ou morale d’un membre du personnel ou d’un élève, compromettent l’organisation ou la bonne marche de l’établissement ou lui font subir un préjudice matériel ou moral grave. Par ailleurs, un élève majeur qui totalise plus de 20 demi-journées d’absence injustifiée au cours d’une même année scolaire peut également être exclu. (Décret du 24/07/1997 définissant les missions prioritaires de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre) |
- Lors de l’orientation après la délibération de fin d’année scolaire : La délivrance d’une AOB contraint l’élève à se réorienter vers des un choix d’options proposé par le conseil de classe. Il est dès lors directement exclu pour lui de continuer dans l’option qu’il suivait jusque là pour pouvoir passer dans l’année suivante. Par cette procédure, certaines écoles poussent aux AOB pour réorienter l’élèves vers une autre école organisant l’option. Pour Infor’Jeunes, il s’agit là d’une exclusion déguisée.
Deux tiers des orientations en fin de troisième seraient choisies « par défaut » : « Si vous êtes pas apte à suivre le général, allez en technique de qualification ou en professionnel. Celles-ci préparent à un métier, c’est donc très bien quand l’orientation est adéquate mais ce processus en entonnoir est une catastrophe si cela est mal choisi. Dans les cas problématiques, les décisions du conseil de classe ne sont pas assez souvent motivées. Cela pose un problème de droit car tout acte administratif doit l’être. Cela pose problème aux parents qui se retrouve dépourvus d’alternative face à la réorientation de leur enfants. » Chantal Massaer d’Infor’Jeunes Laeken
- À consulter : Plaidoyer pour une école de la réussite par Infor’Jeunes Laeken :
À qui s’adresser?
Pour une meilleure information des jeunes et des familles, Infor’Jeunes proposent des solutions
La régulation du marché scolaire est une solution pour une école plus juste et moins de décrochage des élèves. Le décret-inscription tend à réguler les inscriptions en première secondaire uniquement.
- Le projet Marguerite est campagne de sensibilisation et d’information née avec le décret-inscription et régulièrement mis à jour. Pour Infor’Jeunes, ce décret ne touche non pas à la proximité mais à question de la mixité sociale et à la transparence de la sélection. La marguerite a été proposée sur la place publique aux citoyens. La marguerite propose des adresses utiles sur les différents problème auxquels peuvent être confrontés les enfants.
- Liens vers les pétales de la marguerite
– Pour tous : http://inforjeunes-bxl.be/wp-content/uploads/2011/02/Pour-tous3.pdf
– Egalitaire : http://inforjeunes-bxl.be/wp-content/uploads/2011/02/Egalitaire.pdf
– Gratuité : http://inforjeunes-bxl.be/wp-content/uploads/2011/02/Egalitaire.pdf
– Pour moi (inscription en première secondaire): http://www.archive-host.com/files/1348825/73fa65d08263e657684023d4af4cfc4b13f12009/Regulation_1e_annee_secondaire.pdf
-Sans échec (explication des AOB, AOC, conseils de classe et recours possible) : http://www.archive-host.com/files/1348825/73fa65d08263e657684023d4af4cfc4b13f12009/Regulation_1e_annee_secondaire.pdf
– Sans exclusion (quand peut-on exclure un enfant?) : http://inforjeunes-bxl.be/wp-content/uploads/2011/02/Sans-exclusion1.pdf
ASBL Bravvo : soutenir le jeune à tous les niveaux
Dans le projet Bravvo, le décrochage scolaire est décrit comme un processus de rupture large provoqué par plusieurs facteurs qui auront un effet sur l’obligation scolaire mais aussi sur l’épanouissement personnel du jeune. C’est pour cette raison que Bravvo préconise une approche à différents niveaux du décrochage scolaire.
- Travailler en réseau
Sassia Lettoun, chargée du projet NotaBene contre le décrochage scolaire à Bruxelles, s’explique. « Face à un jeune en décrochage, il faut chercher des solutions dans son entourage : les structures de jeunesse qu’il fréquente, l’AMO, le centre de jeunes… Le soutien ne doit pas uniquement venir de l’école. Il faut arriver à se mettre en réseau autour du jeune. Communiquer. »

Si le directeur prend contact avec la famille pour lui faire part de ses inquiétudes, ce nouveau réseau pourra réfléchir ensemble à une solution. La relation en réseau doit être vue comme une collaboration et non comme une punition.
- Personnes et structures ressources
- Au niveau de la commune, en Fédération Wallonie-Bruxelles, il existe une cellule de veille de lutte contre le décrochage scolaire dont les coordonnées sont disponibles auprès des communes. Dans cette cellule, un conseiller reçoit le jeune et l’aide dans sa recherche d’un nouvel établissement scolaire. Le jeune est aussi accompagné au long d’un cheminement personnel afin de retrouver une certaine motivation. Hors du cadre de l’école, cette structure permet au jeune de sortir de ce rapport d’autorité qui peut le bloquer. Les rendez-vous ne sont pas obligatoires et à disposition d’un public volontaire.
Les SAS à Bruxelles : il s’agit des Services d’Accrochage Scolaire. Il y en a trois dans la capitale, à Etterbeek, Anderlecht et Bruxelles. Lorsqu’un jeune de ne veut pas retourner à l’école, alors le SAS peut l’accueillir durant une année scolaire maximum avec comme objectif de le remettre sur les rails de l’école. Le SAS ne résout pas immédiatement le décrochage mais met en marche un projet de vie avec le jeune. Il suit des activités collectives et bénéficie d’un suivi individuel.
- http://www.lesas.be/contacts
- Les AMO : les services d’aide en milieu ouvert sont en général proche des jeunes et un animateur peut être un référent important pour celui qui décroche.
- http://public.guidesocial.be/associations/services-aide-milieu-ouvert-amo-1580.html
- à Bruxelles : http://inforjeunes-bxl.be/wp-content/uploads/2011/02/Pour-tous3.pdf
- Les éducateurs scolaires : au sein des établissements scolaires, les éducateurs doivent fournir un soutien et entendre les élèves.
- Le directeur doit être attentif aux comportements de ses élèves et alerter la famille, mettre un réseau en place autour du jeune afin de le soutenir.
- La famille doit montrer au jeune l’importance de la réussite scolaire pour la famille, se montrer en accord avec la direction de l’école pour ne pas envoyer de message contradictoire. S’intéresser physiquement à la vie scolaire est un geste d’une haute valeur ajoutée : consulter le journal de classe, être présent aux réunions de parents afin de tisser un lien social entre l’école et la famille.
[i] DONNAY J. et allii (2006) « Pourquoi certains élèves décrochent-ils au secondaire alors qu’ils ont bien réussi dans l’enseignement primaire ? », Recherche en Education 2005 n° 114/05, Namur
[ii] Repris du Décret « missions » – dispositions relatives aux inscriptions en 1ère année commune del’enseignement secondaire ordinaire (consolidation officieuse qui tient compte des modifications adoptées le 9 février 2011 par le Parlement de la Communauté française
[iii] Stratégie Europe 2020 : Contribution de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Programme National de Réforme Belge 2012
[iv] in « Etat des lieux du risque de décrochage scolaire en région bruxelloise. Synthèse du rapport de l’enquête. BRAVO ASBL
[v] PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 34 pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires. Elle évalue l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire. Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond. Lors de chaque évaluation, un sujet est privilégié par rapport aux autres. Les premières collectes de données ont eu lieu en 2000, les suivantes en 2003, en 2006 et en 2009. La prochaine collecte est prévue pour 2012. (Rapport 2009 disponible en PDF sur http://www.oecd.org/pisa/pisaproducts/46752663.pdf)