Le CCJE en aide aux migrants

Le CCJE en aide aux migrants

Nehama Uzan, est directrice des programmes du Centre Communautaire Juif Européen depuis 11 ans avec son mari Avi Tawil. Le but du centre est de renforcer l’identité juive et de promouvoir la culture juive au sein des institutions européennes.

Les activités du centre s’organisent en regard avec l’actualité. « On vit dans un monde qui est ultra-informé mais ultra-ignorant ». Son credo : c’est par l’éducation qu’on enseigne/transmet la tolérance. Si bien que l’été passé, les Tawil ont décidé qu’il fallait agir en faveur des migrants occupant le parc Maximilien. Ils ont rapidement lancé une campagne de récolte de fonds envers leurs membres, fonctionnaires européennes, et ont amassé une petite somme qui a servi à acheter des fournitures scolaires dont avaient besoin les enfants, non-scolarisés. Le jour-même ils se sont rendus au parc accompagnés de leurs enfants et une vingtaine de personnes des institutions européennes.

En tant que juive, Nehama se sent encore plus le devoir d’aller à la rencontre de ces personnes qui vivent dans la misère car « on a tous un oncle, une tante, une grand-mère qui a été réfugié un jour, on est des enfants de réfugiés, le peuple juif  a été créé en réfugié, il y a 3500 ans on est sorti d’Egypte on était les premiers réfugiés. Et quelle que soit la couleur de peau ou les vues politiques des gens qui sont réfugiés, maintenant qu’ils sont à nos portes, dans nos parcs, on se doit d’aller à leur rencontre ».

Dans le judaïsme il y a le concept de « tsedakka » que l’on traduit souvent par erreur par charité. Or, dans le judaïsme il n’y a pas de bons et de miséreux, il y a la Justice. En effet, quand on donne à quelqu’un qui est dans le besoin, on rétablit la justice. Certains sont nés avec beaucoup, d’autres avec peu et c’est à chacun de rétablir la justice en donnant à ceux qui ont moins. Ce concept implique que l’on donne d’abord aux gens qui sont le plus proche de nous: « si tu as le choix, tu dois d’abord choisir une personne de ta famille avant de choisir un « étranger », puis une personne de ton village avant de choisir une personne de ta ville, une personne de ta ville avant de choisir une personne de ton pays, une personne de ton pays avant de choisir une personne de l’extérieur ». C’est d’autant plus important que les réfugiés sont en Belgique.

« On a de quoi donner et il n’y a pas lieu de réfléchir si ces gens ont les mêmes idées politiques que nous . Quand quelqu’un est en train de se noyer, on ne se demande pas si on l’aime si c’est notre ami, on va l’aider et on s’en fiche si c’est une mauvaise personne, l’idée c’est de lui sauver la vie! ».

« La vie passe toujours avant quoi que ce soit. Mais une fois les besoins urgents passés, bien entendu, nous nous devons de prendre nos responsabilités et d’assurer la protection de tous. Nous assurer que ces personnes reçoivent une éducation adéquate afin de pouvoir s’épanouir, vivre de leur travail, et surtout adhérer aux idées de liberté et de démocratie. »

« Le judaïsme m’a appris que je dois aider les étrangers de ma ville. Dans la Torah il est écrit: « toi, tu as été étranger sur une terre étrangère, rappelle-toi ». Nous sommes tous des étrangers sur des terres étrangères même si on est là depuis des centaines d’années ».

Nehama a tenu a emmener ses enfants au parc pour « leur montrer ce qu’est la pauvreté, la difficulté car ils sont toujours en train de se plaindre de tout! ». Elle leur a aussi demandé d’aider comme les autres volontaires. Puis, elle leur a proposé d’aller vers les enfants réfugiés et de leur donner le matériel de dessin et scolaire. ils ne parlaient pas la même langue mais parvenaient tout de même à se comprendre par quelques mots et gestes.

« Un peuple qui est constamment discriminé se doit de se battre et être au front pour toutes les discriminations; parce que l’on a été discriminé on doit aider les autres lorsqu’ils sont discriminés; parce que l’on veut un monde meilleur, on doit agir dans ce sens. »

Interview réalisée par Emma Scarpa

Infos sur leurs activités: http://ejcc.eu/

Les effets du  sucre sur l’organisme

Les effets du sucre sur l’organisme

Le sucre est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. En effet, les sucres lents contenus dans les féculents sont du glucose qui va passer lentement dans le sang et nous apporter de l’énergie. Le sucre est également présent naturellement dans les fruits et légumes sous forme de glucose, fructose et saccharose. Cependant, dans aliments préparés il y a énormément de sucre ajouté. Par exemple, un biscuit contient environ 50% de sucre raffiné (varie selon les marques). Or, le corps n’a pas besoin de sucre raffiné. Il peut vivre sans. Le sucre contenu dans les fruits, les légumes et les féculents lui est amplement nécessaire.
Trop de sucre peut engendrer de graves complications comme les maladies cardio-vasculaires, la boulimie ou le diabète mais aussi de petits maux anodins tels que les maux de tête ou une grande fatigue. C’est le cas de certaines personnes qui s’endorment après un repas trop riche. Cela est dû à la trop grande ingestion de sucre alors que leur organisme ne le tolère pas. La quantité de sucre augmente dans l’organisme, ensuite il y a une sécrétion d’insuline, si elle est importante, la quantité de sucre va chuter plus bas que la normale. Donc lorsque le niveau de sucre est trop bas, on attrape sommeil. C’est ce que l’on appelle l’hypoglycémie réactionnelle à un repas trop riche .
Le fructose est métabolisé par le foie qui ne sait pas emmagasiner le gras. C’est de cette manière qu’on produit le foie gras : on gave les oies de maïs riche en fructose, le foie stocke toute la matière grasse.
Pourquoi aime-t-on autant le sucre ? Le cerveau attribue aux aliments sucrés une valeur de récompense. Plus l’aliment sera riche en calories, plus le sentiment de récompense et de plaisir sera élevé. Suite à plusieurs expériences sur des rats, des scientifiques ont démontré que le sucre est aussi addictif que la cocaïne. Chaque prise de sucre libère de la dopamine, processus identique à l’injection de la cocaïne dans le sang. Les premiers goûts qu’apprécie de manière innée un bébé est le sucré. On apprend à aimer les autres saveurs qui sont présentent dans notre environnement alimentaire. Il est donc important de varier la nourriture des enfants car l’addiction au sucre nait pendant l’enfance. Plus on donne de sucre à un enfant, plus il aimera le sucre étant adulte.
On trouve du sucre ajouté dans nombre d’aliments préparés sucrés tels que les biscuits, pâtisseries, céréales du petit-déjeuner, etc. mais aussi dans les aliments salés comme la charcuterie, le pain, etc… nos papilles gustatives et notre cerveau se sont habitués à ces goûts. Néanmoins, certains aliments nous sont présentés de manière à nous tromper. C’est le cas des sodas que l’on boit glacé et pétillant. Chaudes et plates, ces boissons sont imbuvables car trop sucrées. Or, plus on boit froid, moins on goûte le sucre.
Manger sans sucre ajouté c’est aussi retrouver le goût naturel des aliments, même si cela peut s’avérer difficile au début. Cela permet de se sentir plus en forme et plus concentré.
Enfin, les nutritionnistes recommandent de manger de tout, sans en abuser et de faire de l’exercice. D’apprendre aux enfants l’importance de manger en famille à heures fixe et non de s’enfermer dans sa chambre pour manger n’importe quoi.

A lire :
• Le sucre ou la vie, de Bruno Kleiner
http://www.extenso.org/article/le-sucre-ce-nouveau-poison/
• expérience d’une famille ayant arrêté le sucre pendant 1 an http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/05/08/year-of-no-sugar-la-famille-schaub-na-pas-consomme-de-sucre-pendant-un-an_n_5288983.html
Autres noms pour le sucre (ou comment le détecter sur les étiquettes alimentaires ?):
• Acésulfame de potassium / acésulfame K / E950 (édulcorant)
• Agave
• Amidon
• Aspartame (édulcorant)
• Cassonade
• Concentré de jus de fruit
• Dextrine
• Dextrose
• Extrait de malt d’orge
• Fructose
• Glucose
• Isomalt (édulcorant)
• Isomaltulose hydrogéné (édulcorant)
• Jus de canne à sucre
• Lactitol (édulcorant)
• Lactose
• Maltodextrine
• Maltose
• Mannitol (édulcorant)
• Mélasse
• Miel • Néotame (édulcorant)
• Saccharine (édulcorant)
• Saccharose
• Saccharose
• Sirop
• Sirop d’agave
• Sirop d’amidon
• Sirop de canne à sucre évaporé
• Sirop de fructose
• Sirop de maïs
• Sirop de malt
• Sirop de riz
• Sirop de sorbitol (édulcorant)
• Sirop de sorgho
• Sirop de polyglycitol (édulcorant)
• Sirop d’érable
• Sorbitol (édulcorant)
• Sucralose (édulcorant)
• Sucre de Turbinado (édulcorant)
• Sucre inverti
• Xylitol (édulcorant)
• Xylose

Sources:

Cash investigation – Sucre: comment l’industrie vous rend accros

J’arrête le sucre, France 5, 23 juin 2015 à 20:42

http://myhomebootcamp.net/2013/03/04/autres-noms-sucre/

Colorants, édulcorants, agents conservateurs, exhausteurs de goût, …comment s’y retrouver parmi tous ces additifs alimentaires ?

Colorants, édulcorants, agents conservateurs, exhausteurs de goût, …comment s’y retrouver parmi tous ces additifs alimentaires ?

Aujourd’hui les aliments produits par les industries sont gorgés de toutes sortes de produits chimique et de synthèse pour rendre les produits plus attractifs à notre vue, notre odorat et notre palais. Obtenir des aliments vraiment naturels est devenu un luxe !
Un additif alimentaire est un élément non nécessaire ajouté à un aliment dans un but technologique. Par exemple, on ajoute un émulsifiant pour donner une stabilité à des ingrédients qui ne pourraient pas tenir ensemble. Les additifs ne sont donc pas comestibles seuls.
On les retrouve dans la majorité des produits alimentaires manufacturés pour plusieurs raison. D’une part les produits vendus dans les magasins viennent de pays de plus en plus lointain et ne pourraient se conserver durant toute la durée du trajet. D’autre part, pour produire à moindre coût et ainsi permettre des prix compétitifs sur le marché, les entreprises fabriquent des aliments dépourvus de matière protéique mais avec du goût ! donc des arômes, exhausteurs de goût, etc…
Néanmoins, tous les additifs ne sont pas nocifs. Par exemple l’agar-agar que l’on peut utiliser dans les confitures comme gélifiant est naturelle. Et tous ne sont pas issus de fabrication de synthèse comme l’acide citrique qui est issu du citron mais il représente néanmoins un danger pour les dents car il attaque l’émail. L’acide citrique n’est pas toujours d’origine naturelle.
La quantité des additifs alimentaires présents dans un produit représentent un faible pourcentage par rapport à la nourriture. Ingurgiter chaque jour une nano-dose d’additif cancérigène n’aura aucun effet à court terme. Cependant, une petite dose toxique journalière pendant 10 ans représente un haut risque. C’est par ce processus que peuvent se développer des cancers ou des comportements hyperactifs chez les enfants.
Voici un récapitulatif pour mieux décortiquer les étiquettes
E 100 Colorant
E 200 Conservateur
E 300 Antioxidant
E 400 Épaississant ou stabilisant
E 500 Correcteur, régulateur, antiacide, anti-agglomérant
E 600 Exhausteur de goût
E 900 Cire, gaz de propulsion, édulcorant
E 1000

L’indication « arômes » seul signifie que c’est un arôme artificiel.
Certains additifs n’ont aucune raison de se trouver dans un aliment. Comme le peroxyde d’acétone (E929) utilisé dans le traitement des farines et que vous retrouverai dans le pain blanc par exemple est en réalité un explosif instable.
D’autres aliments sont d’origine naturelle mais ont été traités avec des produits toxiques. C’est le cas de la pectine amidée (E440ii). La pectine est extraite de la betterave, de la pomme de terre ou d’agrumes et est utilés comme épaississant dans les biscuits, yaourt, confiture, etc… Or le substantif amidé signifie qu’elle a été traitée à l’ammoniaque.
Contenu dans les bonbons, les gelées, les boissons gazeuses, le dentifrice, l’acide citrique peut contenir des métaux lourds et attaque les dents.
Le dentifrice ainsi que des chewing-gums, des bonbons et même des médicaments tels que Dafalgan, le paracétamol, l’ibuprofen, etc… contiennent du dioxyde de titane (E171) qui colore les produits en blanc. Il est issu de minéraux et de chimie de synthèse et représente des effets cancérigènes possibles pour l’homme . On le retrouve dans une quantité inimaginable de produits du quotidien.
Le butylhydroxyanisol, BHA (E320) et le butylhydroxytoluène, Hydroxytoluène butylé , BHT (E321) se retrouvent dans de nombreux aliments, flocons de pommes de terre, céréales, purée en sachet, graisses alimentaires, chewing-gum, etc… et aussi dans certains produits cosmétiques. Cet additif est classé selon plusieurs sources comme « à éviter » , « à éviter absolument » ou « très toxique » car peuvent provoquer des réactions allergiques cutanées, présenter des risques d’effets mutagènes et sanguins, et est aussi suspecté dans l’hyperactivité chez l’enfant.
Le E 141= chlorophylles qu’on retrouve dans les chewing-gums « peuvent être cancérigènes, possibilité d’un excès de cuivre et de métaux lourds ».
L’acide benzoïque, le benzoate de potassium, de calcium et de sodium (de E210 à E2013) est utilisé dans les confitures, les tartes aux fruits, les boissons gazeuses, etc… Il peut avoir une influence sur la croissance de l’enfant et affaiblir l’immunité.
Le nitrate de potassium (E252) et de sodium (E251) utilisés comme conservateurs dans la charcuterie, la viande en conserve, les harengs au vinaigre et certains fromages peuvent être la source d’insomnie, de l’hyperactivité ou de baisse de tension.
Ces exemples ne représentent pas une liste exhaustive de tous les additifs alimentaires toxiques. Voici quelques références pour vous aider :
• Petit Livre de – Additifs alimentaires, d’Hélène LETELLIER
• Additifs alimentaires – ce que cachent les étiquettes, d’Hélène Barbier du Vimont
Faites l’expérience de lire les étiquettes des produits que vous acheter, vous observerez qu’il y a énormément de « E » ou de termes scientifiques incompréhensibles, parfois même plus que d’aliments naturels.
Ce constat parait tout à fait décourageant. Néanmoins, c’est le changement qui représente le plus de difficultés. Il n’est pas évident de changer nos habitudes alimentaires. Mais une fois la documentation rassemblée, il faut prendre l’habitude d’acheter moins et de faire plus.
Il est évident que tous les sodas, bonbons ne sont pas nécessaire au bon développement de l’enfant. Au contraire ils sont toxiques. Si vous avez prévu au menu un caviar d’aubergine ou un guacamole au menu, préférez le concevoir vous-même que de l’acheter au magasin. Vous éviterez ainsi les additifs alimentaires toxiques et bénéficierez de surcroit de la fraicheur et du bon goût de vos aliments. Vous n’avez pas le temps ? Il existe de nombreux site internet qui présentent des recettes faciles et rapides accessibles à toutes et tous.
Privilégiez les produits frais que vous cuisinez vous-même. Plusieurs expériences ont montrés qu’une nourriture saine chez les enfants a une influence positive sur leur comportement et leur réussite à l’école. Comme expliqué ci-dessus, certains additifs provoquent de l’hyperactivité. Dans ce cas en supprimant certains aliments non indispensables tels que les sucreries, l’enfant a plus de chances de vivre une scolarité épanouie.

Sources:

Maria DENIL, Marie-Rose CAVALIER, Paul LANNOYE, Guide des additifs alimentaires, Ed. par le Groupe des Verts au Parlement européen, 1999

Hélène BARBIER DU VIMONT, Danger additifs alimentaires, ce que cachent les étiquettes, Ed.Tredaniel Poche, 2011

http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/27/10-additifs-alimentaires-plus-nocifs-pour-sante_n_2198773.htm

http://www.additifs-alimentaires.net/E321.php

Que voulons-nous comme école? Colloque 9 mai 2015

Que voulons-nous comme école? Colloque 9 mai 2015

L’Ecole, ainsi que tous les milieux d’accueil de l’enfance, sont des endroits où les paroles, les actes et les discours homophobes et hétérosexistes sont encore trop fréquents. Des familles, des enfants en souffrent.

En Belgique, comme dans les rares pays respectueux des Droits fondamentaux, les familles homoparentales bénéficient des mêmes droits que les familles hétéroparentales. Elles bénéficient donc de l’égalité juridique. C’est en matière d’égalité sociale que le chemin est encore encombré d’innombrables obstacles, notamment dans les lieux d’accueil des enfants. Les familles et les jeunes LGBT se heurtent à la persistance de discriminations et de violences dont l’École n’est pas, loin de là, préservée.

Les enfants des familles homoparentales sont souvent victimes d’homophobie ou d’hétérosexisme . À l’École, l’homosexualité est une réalité mais elle reste encore trop souvent un tabou. Tous les jeunes LGBT fréquentent les établissements scolaires en Communauté française et, depuis 2005, les familles homoparentales existent officiellement à l’École et doivent être accueillies, avec leurs enfants, dans les mêmes conditions de droits et de devoirs que les autres familles.

L’École doit s’adapter à cette nouvelle réalité et se donner les moyens de lutter contre les LGBT-phobies, dont les conséquences peuvent être dramatiques pour les élèves : l’homophobie et la transphobie vécues ou intériorisées conduisent, chaque année, des jeunes garçons et des jeunes filles à des tentatives de suicide, ou au suicide.

9 mai 2015 : Colloque «  Que voulons nous comme école ?  »

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