Selon les informations reprises par la presse sérieuse, la grande majorité des effets secondaires se manifestent dans les jours suivants la vaccination et son relativement classiques : rougeur au point d’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons ou fièvre. La fréquence de ces effets secondaires est plus importante après la seconde dose (jusqu’à plus de la moitié des volontaires vaccinés avec le vaccin Pfizer-BioNTech ont ressenti des effets secondaires bénins à modérés, souvent chez les moins de 55 ans). Les effets secondaires ressentis à moyen terme (un à deux mois après la dose) sont en revanche nettement plus rares[1].

La plateforme d’information suisse sur les vaccinations précise que « D’après les observations réalisées sur 8’000 personnes âgées de plus de 55 ans, lors des essais cliniques de phase 3 du vaccin de Pfizer/BioNTech : Chez 2 personnes sur 3, la piqûre provoque une douleur légère à modérée sur le moment. Environ 1 personne sur 20 développe aussi une rougeur et/ou une démangeaison passagères. Dans les jours qui suivent la vaccination, certains effets secondaires peuvent se produire et disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. Il s’agit de sensations de fatigue (chez la moitié des personnes vaccinées), de céphalées (chez environ 2 personnes sur 5), de frissonnements, douleurs musculaires ou articulaires (chez environ 1 personne sur 5). Environ 1 personne sur 10 développe une fièvre passagère, et 1 personne sur 12 une diarrhée. Les études n’ont pas pu mettre en évidence les éventuels effets secondaires rares ou ceux qui surviendraient après 3 mois. Les résultats déjà disponibles indiquent néanmoins clairement que les risques associés au COVID-19 sont bien plus élevés que ceux associés au vaccin[2] ».

La RTBF précise que, « sur base des données cliniques, des informations qu’elle a obtenues et de l’autorisation de mise sur le marché qu’elle a fourni comme avis à la Commission européenne, l’Agence européenne du médicament n’a fourni qu’une contre-indication : une hypersensibilité à la substance active (qui est nouvelle et donc qui n’a jamais été utilisée) ou à l’un des excipients du composé. » . Selon le directeur du département pharmacie à l’université de Namur et expert à l’agence belge et européenne des médicaments : « le vaccin est constitué principalement de 4 formes lipidiques qui permettent de maintenir l’ARN messager relativement stable. Ensuite il y a des sels et du sucre, mais il n’y a pas d’adjuvants ni de conservateurs. Par contre, dans les deux formes lipidiques, il y en a une un peu plus spécifique qui contient du polyéthylène glycol et dont on sait qu’il peut être responsable de certaines réactions allergiques ». Ceci est donc la seule contre-indication dite légale[3].

Le Journal des Femmes – Santé du 22 janvier 2021 donne les cas d’effets indésirables en France, citant l’Agence du médicament qui rapporte  « 35 cas d’effets indésirables », « la majorité des effets correspond à des effets indésirables attendus ou non graves, en particulier à des effets de réactogénicité comme par exemple la fièvre, les maux de tête et les nausées ». Au total, 31 cas d’effets indésirables graves ont été analysés dont  4 cas d’épisodes de tachycardie. « Parmi ces cas graves, 9 cas de décès ont été rapportés. Il s’agissait de personnes âgées résidant en EHPAD ou en résidence vieillesse qui présentaient toutes des maladies chroniques et des traitements lourds. Au regard des éléments dont nous disposons à ce jour, rien ne permet de conclure que ces décès sont liés à la vaccination.  Ces cas de décès et les données correspondantes font l’objet d’un suivi attentif dans le cadre de la surveillance du vaccin. » Aucun cas d’effet indésirable avec le vaccin Moderna n’a été déclaré à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament)[4].

Selon l’Agence fédérale du médicament, « Dans de rares cas, une réaction plus sévère peut également être observée. Le risque d’effets indésirables graves ou de longue durée est très faible, mais ne peut jamais être exclu. Par ailleurs, l’hétérogénéité des groupes à risque ne permet pas que tous les cas de figure soient représentés dans les essais cliniques. De plus, certains effets indésirables, rares ou très rares, peuvent n’apparaître, par exemple, que lorsque des millions de personnes sont vaccinées. En date du 25 décembre, 8 personnes (2 en Angleterre, 6 aux Etats-Unis) sur deux millions de personnes vaccinées ont présenté une réaction allergique forte dans les 10 minutes après la vaccination. Si vous souhaitez être protégé contre le COVID-19 mais que vous avez fait une réaction allergique forte (anaphylaxie) dans le passé, parlez-en à votre médecin pour déterminer dans quelles conditions vous pourriez être vacciné. »[5]

Depuis le début de cette étude, nous avons cherché les réponses à vos questions les plus fréquentes sur des sites fiables : sites d’informations sur les vaccinations, médias reconnus pour leur analyse impartiale des faits, … Les liens, en-dessous de toutes les pages, vous permettent de les consulter. En effet, ils sont plus détaillés que les réponses que nous avons voulues succinctes – et qui sont donc forcément incomplètes – afin d’en faciliter la lecture.


[1] Le Monde, 11 décembre 2020, Ce que l’on sait de la sûreté des vaccins à ARN messager.

[2] Infovac.ch, Effets secondaires connus des vaccins contre le COVID-19 https://www.infovac.ch/fr/les-vaccins/par-maladie/coronavirus-covid-19

[3] RTBF, 5 janvier 2021, Trop rapide ? Fiable ? Comment sera-t-on convoqué ? Tout savoir sur la campagne de vaccination Covid-19 en Belgique

[4] Le Jounral des Femmes Santé, 22 janvier 2021, Vaccin Covid-19 : Pfizer, Moderna, efficacité, dose, voyage

[5] Agence fédérale du médicament, Les vaccins contre la Covid-19 provoquent-ils des effets indésirables ? https://www.afmps.be/fr/humain/medicaments/medicaments/covid_19/vaccins/questions_et_reponses_sur_les_vaccins_contre_la

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